Auteur algérien, Yasmina Khadra est un écrivain prolifique qui a écrit plusieurs romans, dont Les hirondelles de Kaboul. Après lui avoir posé quelques questions, c'est avec un grand honneur que j'ai reçu par courrier électronique ses réponses d'une intensité magique et je vous offre le plaisir de les découvrir ici-même.
Interview avec Yasmina Khadra
Pourquoi vouloir écrire des romans sur des sujets tabous ?
Il n'y a pas de sujets tabous en littérature. L'écrivain se doit d'investir les territoires et les croyances pour comprendre les convulsions qui faussent les rapports humains. Il est cette lumière qui éclaire les zones d'ombre qui sont en nous.
Quel message voulez-vous transmettre à travers vos livres ?
Un appel aux bonnes consciences et à l'intelligence.
Votre livre Les hirondelles de Kaboul est en quelque sorte un hommage aux femmes. Est-ce que le droit des femmes vous tient à coeur ?
Le droit à la vie et au respect est indispensable pour tout être humain. Notre malheur vient des injustices et des humiliations. Je crois que la femme est encore l'otage des abus de l'homme, d'où les déchirements et les frustrations qui chahutent notre quotidien. Je me bats à ses côtés.
D'où vient votre inspiration ? Comment faites-vous pour écrire avec une telle intensité ?
Probablement de l'intensité de mon amour pour l'espèce humaine.
Avez-vous déjà eu de la difficulté à écrire un bouquin ?
Chaque roman est, pour moi, une grossesse nerveuse, un travail titanesque, une épreuve formidable. J'écris dans une langue d'adoption, ce qui complique davantage ctte entreprise.
Est-ce que vous avez une préférence dans vos publications ?
J'aime " Ce que le jour doit à la nuit ". Pour moi, c'est mon meilleur produit. Il est ma fierté.
Lorsque vous étiez jeune, l'écriture vous passionnait-elle autant ?
Je suis né avec la vocation d'écrire. Je tiens cela de mes ancêtres, une lignée de poètes et d'érudits.
Pourquoi avoir choisi le nom de votre épouse comme nom d'auteur ?
C'est une longue histoire. En ce qui me concerne, c'était d'abord pour éviter la censure et écrire en toute liberté. J'ai gardé les prénoms de ma femme pour lui rendre hommage.
Avez-vous des projets littéraires pour le futur ?
J'ai un roman qui sort en janvier prochain . " L'Olympe des Infortunes ". Un roman sur les clochards et les rêves falsifiés.
Quels conseils donneriez-vous au futurs écrivains ?
Se battre jusqu'au bout. Il n'y a pas de recette miracle, il y a juste la foi et le courage. Ecrire est une aventure douloureuse. Il faut être fort dans sa tête et généreux dans son coeur.
Je remercie sincèrement Yasmina Khadra pour le temps qu'il a accordé à mes questions et je vous invite à connaître cet auteur de talent sur la page ci-contre : Biographie . D'autre part, si vous voulez en savoir plus sur son roman Les hirondelles de Kaboul, vous pouvez lire mon avis à partir de ce lien : Les hirondelles de Kaboul .
Après avoir goûté à la première neige hier, j'ai eu l'inspiration d'écrire un court
texte sur ce sublime cadeau de la nature. Moi-même enivrée, je n'ai
pas pu m'empêcher d'aller jeter un coup d'oeil dehors pour voir cette
danse resplendissante bénir cette journée d'automne.
La première neige
Elle tombait doucement, dans une lente chute enivrée de blancheur. Au-delà des nuages grisâtres, le froid tourbillonnait avec les flocons dans une danse étincelante qui embellissait le paysage campagnard. Teintée de fraîcheur, elle descendait en flots élégants sur l’herbe jaunis et les feuilles craquantes de rougeur. Les toits du hameau, les parterres, les balcons, les forêts, tout étaient habillés d’un manteau poudreux, celle de la première neige qui secouait l’automne. Elle apportait avec elle des odeurs hivernales et renversait les passants abasourdis par cette sublime révélation qui les réveillaient de leur profonde mélancolie. Or, tel un arc-en-ciel défiant l’horizon, elle sera disparue comme par magie au matin, ne laissant qu’un ultime souvenir. Il en sera ainsi jusqu’à l’hiver avant qu’elle ne s’installe pour de bon sur nos terrains jusqu’à l’apparition des premières pousses.
En attendant, chaque personne, chaque enfant se régalait de ce cadeau miraculeux en s’entassant dans leur vieux manteau, leur tête coiffée d’un bonnet terne et leur nez ravagé par le rhume emmitouflé sous une écharpe étouffante. Les plus jeunes, le nez en l’air, sortaient la langue pour goûter les doux flocons tandis que les adultes contemplaient le spectacle glorifiant avec un sourire radieux. D’autres, réchauffés par la chaleur sécuritaire de leur maisonnée, collaient leur visage à la fenêtre pour regarder cette danse enneigée qui, d’heure en heure, ralentissait son rythme pour ne laisser qu’à la fin un monde blanc aux humains noyés d’un bonheur sain. Celui de la première neige, cette tendre dame qui vient frapper à nos portes au moment où l’on s’y attend le moins.
Et elle continue sa visite à chaque année, n’oubliant jamais nos cœurs mélancoliques qui n’attendent qu’une première danse de sa part…
Fanny Mathieu
Serguéï Andréïévitch Toutounov ( 1925-1998 )
toutounov.fr
2. Malorie le 25-10-2009 à 16:42:35 (site)
Non seulement j'adore ta plume, et à chaque fois, j'ai énormément de plaisir à te lire, et en plus, ton blog est merveilleux. Merci Shana.
3. shana le 27-10-2009 à 14:24:25 (site)
Merci pour vos gentils commentaires, ils me vont droit au coeur. Pour vous :
6. Allie le 31-10-2009 à 13:05:40 (site)
Il est magnifique ce texte! Et l'image qui l'accompagne est bien choisie! Merci de ce partage!
Albert Camus
Biographie : Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin dans l'Yonne, est un écrivain, dramaturge, essayiste et philosophe français.
Il a développé dans son œuvre très diverse un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine. Il a reçu le Prix Nobel de littérature en 1957.
Lucien Auguste Camus, père d'Albert, est né en 1885 à Ouled-Fayet dans le département d'Alger et descend des premiers arrivants français en Algérie. Un grand-père, Claude Camus, né en 1809, venait du bordelais, un bisaïeul, Mathieu Juste Cormery, d'Ardèche mais la famille se juge d'origine alsacienne. Lucien Camus travaille comme caviste dans un domaine viticole, nommé « le Chapeau du gendarme », près de Mondovi, à quelques kilomètres au sud de Bône (Annaba) dans le département de Constantine, pour un négociant de vin d'Alger. Il épouse en novembre 1910 Catherine Hélène Sintès, née à Birkadem en 1882, dont la famille est originaire de Minorque. Trois mois plus tard, en 1911, naît leur fils aîné Lucien Jean Étienne et en novembre 1913, leur second fils, Albert. Lucien Auguste Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne et évacué le 11 octobre à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc, il y meurt le 17 octobre 1914. De son père, Camus ne connaîtra que quelques photographies et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. Sa mère est en partie sourde, ne sait ni lire ni écrire, sauf sur les lèvres si on lui parle de face. Avant même le départ de son mari à l'armée elle s'était installée avec ses enfants chez sa mère et ses deux frères, Étienne, sourd-muet, qui travaille comme tonnelier, et Joseph, rue de Lyon à Belcourt, un quartier populaire d'Alger. Elle y connaît une brève liaison à laquelle s'oppose son frère Étienne.
« Il y avait une fois une femme que la mort de son mari avait rendue pauvre avec deux enfants. Elle avait vécu chez sa mère, également pauvre, avec un frère infirme qui était ouvrier. Elle avait travaillé pour vivre, fait des ménages, et avait remis l'éducation de ses enfants dans les mains de sa mère. Rude, orgueilleuse, dominatrice, celle-ci les éleva à la dure », écrira Camus dans un brouillon de « L'Envers et l'endroit ».
Albert Camus fait ses études à Alger. À l'école communale, il est remarqué en 1923 par son instituteur, Louis Germain, qui lui donne des leçons gratuites et l'inscrit en 1924 sur la liste des candidats aux bourses, malgré la défiance de sa grand-mère qui souhaiterait qu'il gagne au plus tôt sa vie. Camus lui gardera une grande reconnaissance et lui dédiera son discours de prix Nobel. Reçu, Camus peut entrer comme demi-pensionnaire au lycée Bugeaud (aujourd'hui lycée Émir Abd-el-Kader). « J'avais honte de ma pauvreté et de ma famille (...) Auparavant, tout le monde était comme moi et la pauvreté me paraissait l'air même de ce monde. Au lycée, je connus la comparaison », se souviendra-t-il. Il commence à cette époque à pratiquer le football et se fait une réputation de gardien de but. Mais, à la suite de ses crachements de sang, les médecins diagnostiquent en 1930 une tuberculose et il doit faire un bref séjour à l'hôpital Mustapha. Son oncle, voltairien et anarchiste, et sa tante Acault, qui tiennent une boucherie sur la rue Michelet, l'hébergent ensuite dans leur maison, rue du Languedoc, où il peut disposer d'une chambre. Camus est ensuite encouragé par Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche.
En 1934 il épouse Simone Hié et en 1935 commence l'écriture de L'Envers et l'Endroit, qui sera publié deux ans plus tard par Edmond Charlot. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal. Cette même année, il se marie à Francine Faure. Ils s'installent à Paris où il travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complétera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1941). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque Pascal Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. En 1944, il rencontre Jean-Paul Sartre, avec qui il se lie d'amitié. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après les bombardements atomiques de Hiroshima et Nagasaki dans un éditorial resté célèbre, dans Combat. En 1946, Camus se lie d'amitié avec René Char.
La rupture avec Jean-Paul Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément statique ». En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », tandis que dehors sont proférées à son encontre des menaces de mort. Son plaidoyer pacifique pour une solution équitable du conflit sera très mal compris à l'époque, et lui vaudra de rester méconnu de son vivant par ses compatriotes Pieds-Noirs en Algérie puis, après l'indépendance, par les Algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même. C'est un an plus tard, en 1957, qu'il reçoit le prix Nobel de littérature. Interrogé à Stockholm par un étudiant musulman originaire d'Algérie, sur le caractère juste de la lutte pour l'indépendance menée par le F.L.N. en dépit des attentats terroristes frappant les populations civiles, il répondit clairement : « Si j'avais à choisir entre la justice et ma mère, je choisirais encore ma mère. » Cette phrase, souvent déformée, lui sera souvent reprochée. Il suffit pourtant de rappeler d'une part que Camus vénérait sa mère, d'autre part que celle-ci vivait alors à Alger dans un quartier très populaire particulièrement exposé aux risques d'attentats.
Le 4 janvier 1960, en revenant de Lourmarin, (Vaucluse), par la Nationale 5 (trajet de Lyon à Paris), au lieu-dit Le Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve une mort absurde dans un accident de voiture à bord d'une Facel-Véga (très luxueuse et très puissante automobile de marque française, atteignant facilement les 200 km/h) conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de l'éditeur Gaston. La voiture quitte la route et percute deux des arbres parmi la rangée qui la borde. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (180 km/h), un malaise du conducteur, ou plus vraisemblablement, l'éclatement d'un pneu, mais René Étiemble - autophobe comme beaucoup d'intellectuels - affirme : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel-Véga était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article… »
Albert Camus est enterré à Lourmarin, village du Luberon, - où il avait acheté une propriété grâce à son prix Nobel - et région que lui avait fait découvrir son ami le poète René Char. En marge des courants philosophiques, il s'est opposé au christianisme, au marxisme et à l'existentialisme. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.
Bibliographie :
Source : fr.wikipedia.org
L'étranger
Éditions : Gallimard
Année : 1942
Pages : 179
Catégorie : Romans classiques
Âge : Dès 14 ans
Résumé : Meursault vit dans l’Algérie française. Il apprend la mort de sa mère par télégramme, et se rend à l’hospice de Marengo où elle avait été placée. Durant les funérailles, il fait preuve d’un calme et d’un détachement auxquels on ne s’attendrait pas chez un parent endeuillé. De retour à Alger, il rencontre sur la plage une ancienne collègue, Marie, dont il devient l’amant. Un autre soir, c’est son voisin Raymond Sintès qui l’invite. Ancien boxeur, Raymond lui raconte qu’il s’est battu avec le frère de sa maîtresse, un arabe.Au cours d’un dimanche passé au bord de la mer en compagnie de Raymond, un autre ami du nom de Masson, et Marie, le destin de Meursault va prendre un tour définitif...
Source : livres.fluctuat.net
Mon avis : Premier livre d'Albert Camus, j'ai été surprise par la teneur de ses mots et l'histoire plutôt étrange qu'il nous offre. L'étranger est en effet un homme en marge de la société qui ne ment jamais, mais qui exerce une drôle d'indifférence face à ce qui l'entoure. La première partie se consacre aux évènements qui surviennent après l'enterrement de sa mère. À la suite d'une bagarre sur la plage contre des arabes dans lequel son ami est blessé, il commet un crime grave qui lui vaut un long séjour en prison. La deuxième partie, tant qu'à elle, aborde son procès devant le jury où il est tenu coupable et condamné à la guillotine, un choix absurde que je n'approuve absolument pas, en dépit de son acte.
Ceci dit, le personnage de Meursault est à mes yeux insaisissable. Je le trouve terne, insensible et indifférent à l'égard d'autrui, ce qui le distingue des gens normaux. Cependant, c'est ce côté de sa personnalité qui donne tout le sens au roman. J'étais incapable de le détester, car j'avais toujours une pointe de compassion envers lui et qui ne se ternissait jamais au fil des pages. Par contre, ses agissements me semblaient irréels étant donné qu'il est rare de voir une personne agir sans aucun brin de sentiment ou même de vie. Et à savoir pourquoi il a fait un tel acte, pour moi cela demeure un mystère puisque je ne trouve aucune faille en lui pour y déceler un indice, une rancoeur ou même une culpabilité. Or, il est étonnant de lire qu'il a quelques amis, dont Raymond et Marie, et que ceux-ci le côtoient sans même s'inquiéter de cette indifférence.
En outre, le titre décrit bien ce que nous pensons de Meursault. Un étranger. Un étranger dont la fin de sa vie nous est comptée par une plume malicieuse, celle d'Albert Camus. Une histoire sans feux d'artifices, mais qui décèle quelque chose qui nous accroche à l'histoire. Un petit classique qui m'a permis de passer un bon moment et qui, je l'espère, vous fera le même effet que moi.
Extrait du livre : « Je voyais de loin la petite masse sombre du rocher entourée d'un halo aveuglant par la lumière et la poussière de mer. Je pensais à la source fraîche derrière le rocher. J'avais envie de retrouver le murmure de son eau, envie de fuir le soleil, l'effort et les pleurs de femme, envie de retrouver l'ombre et son repos. Mais quand j'ai été plus près, j'ai vu que le type de Raymond était revenu. »
Critiques d'ailleurs : Aufildeslivres , Jules , Katell
1. Pishu le 21-10-2009 à 15:18:04 (site)
Ça a été mon livre fétiche à l'adolescence... J'aurais voulu moins ressentir, être plus indifférente! Peine perdue, malgré le fait que j'ai lu au moins 20 fois l'étranger de Camus!!! Très bien ton blog -je le découvre- et en tant que lectrice affamée, je reviendrai!!!
2. shana le 21-10-2009 à 17:21:29 (site)
Ravie que tu ais aimé ce livre, Pishu ! Je trouve cela exceptionnel que tu l'ais lu 20 fois !
Bisous et merci pour ton commentaire. Reviens quand tu veux !
3. ulaz le 22-10-2009 à 05:24:00
Merci pour ce billet. Je n'ai pas encore lu ce livre que je possède pourtant dans ma PAL.
4. Jacline le 22-10-2009 à 17:23:10 (site)
Merci pr ton commentaire sur ce livre. J'étais rétissante à lire du Camus mais sois assurée que c'est le prochain livre que je vais lire.
Encore une fois merci et BRAVO!
Bertrand Gauthier
Biographie : Bertrand Gauthier qualifie l’écriture de sport extrême. Étonnant, puisqu’il écrit depuis plus de 25 ans, a fondé Les Éditions de La courte échelle et publie deux nouveaux ouvrages par année !
Peaufiner ses textes est la partie du travail d’écrivain que préfère ce précurseur de la littérature jeunesse québécoise. Il peut faire jusqu’à quatre, six et même huit versions avant d’être entièrement satisfait ! Ça lui prend donc environ un an pour écrire un roman comme Les Carnets d’un réfugié poétique. Cependant, l’histoire peut mûrir longtemps dans sa tête. Trois ans, dans le cas des Carnets.
Depuis 2001, il consacre son temps à l’écriture et aux tournées scolaires, ce qui lui a permis de publier – aux Éditions Québec Amérique – six albums et trois romans jeunesse, sans compter ses parutions chez d’autres éditeurs ! Un sport extrême, l’écriture ? Si oui, on peut dire que Bertrand Gauthier est un sportif téméraire !
Bibliographie :
Source : maglecture.com, fr.wikipedia.org
Signatures
1. Poudre de riz le 28-10-2009 à 10:14:05
Quelle belle entrevue Shana ! Merci de nous la faire partager ;-)
2. shana le 28-10-2009 à 14:25:01 (site)
Mais de rien, tout le plaisir est pour moi !