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Au coeur des mots

posté le 21-11-2009 à 11:38:32

Quand tombe le lys d'Yves Dupéré

Quand tombe le lys

De Yves Dupéré

 

 

 

Éditions : Hurtubise

Année : 2004

Pages : 496

Catégorie : Romans historiques

Âge : Dès 14 ans

Résumé : Au milieu du XVIIIe siècle, les colonies anglaises et françaises en Amérique du Nord sont plongées dans une guerre qui changera le cours de l’histoire. Avec l’arrivée des officiers français, le monde de la noblesse canadienne est en ébullition: des liaisons amoureuses se créent, des intrigues se forment et des rivalités se dessinent. C’est dans ce contexte qu’évoluent les membres de la famille Hébert de Courvais: le raisonnable François, le fougueux Alexandre, la belle et douce Catherine et enfin, la pétillante Anne. Dans un univers où se mêlent l’amitié, l’amour, le bonheur, la trahison, la haine et le désespoir, leurs aventures tumultueuses les mèneront inévitablement à des drames personnels et à une tragédie collective: la Conquête.

 

 

Source : editionshurtubise.com

 

Mon avis : Au départ, j'étais exaltée à l'idée de me plonger dans ce nouveau roman historique dans lequel une nouvelle plume s'offrait à mon regard. Mais, sans que je ne trouve la raison, mon enthousiasme s'est amoindris au fil des pages. Compte tenu du fait que je devais m'arrêter souvent lors de ma lecture afin de prendre des notes ou des extraits pour mon devoir de français, je pense qu'il est normal que j'ai pu moins apprécié le récit dans toutes ses facettes. Toutefois, je sais une chose : ce n'est pas à cause de l'histoire car je l'ai trouvé fort fascinante et elle m'a fait vivre des moments intenses, surtout lors des combats contre les Brittaniques. C'est dans ce contexte historique que nous faisons la connaissance avec la famille Hébert de Courvais, dans laquelle nous découvrons les divers aspects des personnages ainsi que les drames qui les feront évolués à leur façon. C'est sur ce fond de guerre que se dessine un complot atroce destiné à éliminer un membre important de la famille... Alors s'entrechoque combat et trahison jusqu'à l'ultime dénouement, tant dans les tragédies familiales entourant la famille de Courvais, mais aussi dans les échos de la guerre qui planent sur la province.

 

Dans cette soif de rivalités entre les Canadiens et les Brittaniques, nous découvrons la personnalité et les rêves des protagonistes. Alexandre, au charisme foudroyant et animé par le feu de la guerre, va se joindre aux amérindiens pour contrer les envahisseurs venus de l'autre continent. Il va devenir un héros de la guerre, mais aussi un personnage redouté à cause de ses crimes barbares qu'il causera pendant les combats. François, l'aîné de la famille, est un peu moins impulsif que son frère avec lequel il aura quelques litiges, surtout au début du livre. Cependant, leur lien se renforcira lors des combats, pour n'en devenir que plus solide à la fin. D'autre part, nous découvrons aussi sa noblesse et son courage lorsqu'il s'investira à protéger sa famille et à découvrir l'arrière du complot contre son frère cadet. Du côté des filles de la famille, Catherine est mon personnage favoris à cause de sa maturié et son sens des responsabilités. En effet, après la mort de son père, elle va prendre les reines de la seigneurie et s'assurer du bon train des affaires. Malheureusement, elle vivra des moments plutôt difficiles lors de son mariage et le départ de son frère Alexandre lui fera un vide supplémentaire dans ses drames conjugaux car un lien puissant les attache l'un à l'autre. Quant à Anne, la plus jeune de la famille, elle est le rayon de soleil qui les embellit. Comblée de bonheur et d'amour, son cheminement sera comme une douce brise printanière. Toutefois, le malheur la touchera que plus tard, lorsqu'elle devra affronter les menaces qui planent sur elle et l'affreuse tragédie dont elle sera témointe.

 

Ainsi donc, si on oublie quelques désagréments en cours de route, j'ai bien aimé le roman que nous livre l'auteur. Il explique avec précision les combats entre les deux camps, ce qui m'a permise d'enrichir mes connaissances historiques sur l'envahissement des anglais au Québec, et détaille à travers la guerre les moeurs des Amérindiens. Toutefois, je n'ai trouvé aucune originalité dans sa plume, c'est pourquoi j'ai été un peu ennuyée par moment, ce qui ne m'a pas empêchée de savourer tout de même l'histoire.

En outre, c'est une histoire intéressante à ne pas manquer et qui comblera quiconque s'intéresse de loin ou de proche à notre histoire nationale.

 

Extraits : « Le cap Diamant paraissait beaucoup moins imposant. Peu à peu, le château Saint-Louis rapetissait sur le rocher. S'estompait le théâtre de la bataille décisive. Que feraient les Canadiens des hauteurs de Québec ? Pour François Hébert de Courvais, ces plaines étaient le lieu fatal où la France avait perdu l'Amérique.

 

- Je vais m'ennuyer de ce pays, affirma Anne en prenant la main de son frère.

 

- Regrettes-tu ta décision ?

 

- Non. Quand tombe le lys, après tant de sang et de larmes, il est temps de partir. »

 

Critiques d'ailleurs : Suzan

 

 

 


Signatures

 

1. horizon66  le 21-11-2009 à 17:00:02

Salut, je viens dans ton super univers te souhaiter une belle soirée..

2. shana  le 30-11-2009 à 23:04:39  (site)

Bonne soirée à toi aussi, Horizon.

 
 
 
posté le 17-11-2009 à 17:39:43

Chroniques d'une amoureuse littéraire : Hommage à Pierre Bottero

 Chroniques d'une amoureuse

littéraire

 

 

 

 

Mort de Pierre Bottero… une triste nouvelle ! 

 

Pour débuter ma nouvelle catégorie, Les Chroniques d’une amoureuse littéraire, dans laquelle j’aborde des sujets diverses de la littérature avec des opinions personnelles ou des brins de ma vie «  bouquineste », j’ai pensé rendre un hommage à ce grand auteur qu’est Pierre Bottero, décédé tragiquement le 8 novembre dernier.

 

   

Pierre Bottero, auteur français de la série fantastique La Quête d’Ewilan, est malheureusement mort d’un accident de moto le 8 novembre dernier au soir, à cause d’une perte de contrôle de son véhicule dans un virage, laissant en deuil de nombreux amateurs de ses livres. Cette tragédie m’a pour le moins ébranlée car je l’ai déjà rencontré lors du Salon du Livre de Montréal, alors qu’il profitait encore pleinement de sa vie humaine. C’était un homme chaleureux, d’une grande gentillesse et doté d’un humour éclatant, et il m’est difficile de l’imaginer décéder. Par contre, honte de moi, je n’ai jamais pu avoir l’honneur de découvrir ses trilogies dans lesquels son talent imprègne les pages. Cependant, j’ai eu au moins l’opportunité de le rencontrer et d’avoir eu l’une de ses dédicaces avant qu’il entreprend son voyage hors de notre patrimoine terrestre.

 

Il est bizarre de lire la mort d’un auteur. On dirait que ceux-ci ne sont jamais complètement morts, qu’ils vivent encore à travers leurs œuvres et le cœur de leurs personnages, tel qu’Agatha Christie, Tolkien, C.S.Lewis, etc. J’ai toujours eu l’impression qu’ils étaient encore de ce monde alors que ce n’était qu’une empreinte laissée sur des pages teintées de leurs mots. Je suis certaine que j’aurai le même effet lorsque je me plongerai dans les récits de monsieur Bottero ( je l’espère, prochainement ). Et c’est ce qui est merveilleux avec le métier d’écrivain. Ils sont toujours là, peu importe leur statut, et ils nous laissent un cadeau splendide, celui de leur plume dans laquelle nous puisons nos espérances.

 

En outre, Pierre Bottero sera toujours de ce monde à travers ses romans, ses mots, ses personnages, bref, son talent. Peut-être beaucoup de gens souffriront de cette disparition, mais au moins ils pourront le retrouver encore dans les librairies, tel un fantôme frôlant l’étoffe de ses œuvres. Nous ne pouvons que souhaiter la paix et le repos à son âme, en espérant qu’il embellisse le ciel de son imagination débordante.

 

Afin de rendre hommage à Pierre Bottero, voici deux belles citations tirés de sa plume qui, je l'espère, vous resteront au creu de votre esprit, en mémoire de ce grand auteur de fantasy.

  

« La vraie liberté n’est pas de faire ce qu’on le veut, mais ce que l’on doit. »

 

« Ce n'est pas parce qu'un danger est invisible qu'il est moins dangereux. Je préfère avoir la certitude que le serpent est dans mon jardin plutôt que de juger possible qu'il soit dans mon lit. »

 

 

~  Mes hommages, monsieur Bottero !  ~

 

 

 

Source image : fr.wikipedia.org

 


Signatures

 

1. ulaz  le 07-12-2009 à 07:28:27  (site)

Effectivement, j'ai appris cette triste nouvelle. Travaillant en bibliothèque au secteur jeunesse, je peux dire avec certitude que les livres de cet auteur sont très appréciés des jeunes mais aussi des moins jeunes.

2. shana  le 07-12-2009 à 19:35:38  (site)

Oui, c'est une triste nouvelle... Heureusement, nous avons encore l'honneur d'avoir ses mots parmi nous et je suis heureuse à l'idée que je pourrai les déguster prochainement. Est-ce que tu as eu le plaisir de lire ses romans ?

 
 
 
posté le 10-11-2009 à 20:42:28

Mots à l'honneur : Inauguration

Mots à l'honneur : la charmante mademoiselle Liberté !


Pour inaugurer cette nouvelle catégorie dédiée à l'hommage des mots, quoi de mieux que de commencer avec le plus charmant mot de notre vocabulaire, Liberté ? Elle désigne à la fois le sentiment d'autonomie et d'indépendance que nous recherchons tous secrètement ainsi que la faculté d'être libre dans ses choix. Lorsque ce mot coule dans ma bouche, il me fait toujours penser aux oiseaux qui s'élancent dans le ciel car ils sont la plus belle représentation de la liberté. D'autre part, ce mot dégage la confiance que nous devons en la vie et cette insouciance qu'on retrouve souvent dans le regard des jeunes enfants. Autrement dit, la liberté est l'un des buts que nous nous fixons sans le vouloir dans notre vie, à commencer dès notre naissance. Selon moi, c'est le plus poétique des mots !

 

Selon le Wiktionnaire :

 

Étymologie : Du latin libertatem, accusatif de libertas qui signifie « état de l’homme libre », lui-même dérivé de liber (« homme libre », par opposition à « esclave »). Il y a dans le mot liberté une racine indo-européenne *lib, que l’on retrouve dans l’allemand Liebe (« amour, sexe »), le latin libido (« (désir, jouissance ») ou libet (« il plaît de… »), les langues slaves, par exemple le russe любить, lioubit (« aimer ») ou le tchèque líbit se (« s’aimer, se plaire »), et c’est la même idée que l’on trouve dans l’usage français du verbe plaire « il me plaît de faire ce que je veux » qui signifie « je suis libre d’agir à ma guise ». Et donc, étymologiquement, quand l’homme libre exerce sa liberté, il exprime son bon plaisir et jouit de ses droits.

 

Définitions : 1. Souveraineté inaliénable de l’individu, droit qu’il a de disposer de sa personne ; capacité des individus et des organisations qu’ils forment à agir sans restrictions, autre que celles imposées par la loi. Note : Ce mot est souvent écrit avec une majuscule, « Liberté », pour lui donner un caractère allégorique ou emphatique.

2. Chacun des droits qu’une telle souveraineté implique.

3. Possibilité qu’a en pratique une personne, un animal (ou parfois une chose) de penser sans contraintes, d’agir selon son bon vouloir, de se mouvoir sans contrainte.

 

 

~ ~ ~ ~ ~ ~

 

 

 

Alors, madame la Liberté, n'êtes pas vous fière de vous-même ? Vous êtes l'inspiration de chaque humain et l'ultime joyau de la vie ! Symbole du bonheur, de l'amour et du libre-arbitre, le murmure de votre nom est aussi doux qu'une brise printanière sur le feuillage naissant des arbres. La lettre B ne fait qu'approndir votre charme naturel et le L est la source de vos racines, celui qui fait couler votre nom avec une telle douceur. Mes hommages, madame !

 

 

Libre, tu voles,

Ivre d'amour pour le ciel scintillant.

Béni par la lumière des dieux

Et le murmure du vent fougueux,

Roule sur le voile poudreux des nuages

Tapis dans l'ombre du soleil.

Éternel et libre, toujours tu seras !

 

- - -

 

Tapis dans l'ombre du chêne

Tu te prépares à t'envoler hors de tes chaînes

À la conquête de la liberté

Qui te fera voir les plus sublimes contrées

 

 

 

Source : fr.wiktionary.org

Textes écris par Fanny Mathieu

 

 


Signatures

 

1. Allie  le 12-11-2009 à 18:02:17  (site)

C'est une bonne idée cette série de billets! J'ai beaucoup aimé!

2. Jacline  le 13-11-2009 à 00:50:19

Bravo Fannie ! Je suis fidèle à ton blog !
Surtout ne lâche pas!

 
 
 
posté le 31-10-2009 à 13:20:25

Madame de la Fayette

Madame de la Fayette

 

 

 

 

Biographie : Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de Lafayette, plus connue sous le nom de Madame de Lafayette, est une femme de lettres française. Elle est née le 18 mars 1634 à Paris, et est décédée le 25 mai 1693.

 

Marie-Madeleine Pioche de La Vergne est née dans une famille aisée de petite noblesse, qui gravite dans l’entourage du cardinal de Richelieu. Sa mère, fille d’un médecin du roi, est au service de la duchesse Marie-Madeleine d'Aiguillon, qui l'est depuis sa naissance. Son père, Marc Pioche de la Vergne, écuyer du roi, meurt d'une balle dans le torse alors qu’elle n’a que quinze ans. L’année suivante, elle devient dame d’honneur de la reine Anne d'Autriche et commence à acquérir une éducation littéraire avec Ménage qui lui enseigne l’italien et le latin. Ce dernier l’introduit alors dans les salons littéraires en vogue de Catherine de Rambouillet, de la Marquise du Plessis-Bellière et de Madeleine de Scudéry.

 

En 1650, sa mère se remarie avec Renaud de Sévigné, l’oncle de Marie de Sévigné ; les deux femmes deviendront « les plus chères amies du monde » pour toujours. En 1655, elle épouse, à l’âge de 21 ans, un Auvergnat de dix-huit ans son aîné, François Motier, comte de La Fayette dont elle aura deux fils. Elle l’accompagne dans ses domaines familiaux en Auvergne et dans le Bourbonnais bien qu’elle retourne fréquemment à Paris où elle commence à s’introduire dans la haute société de la Cour et à ouvrir avec succès son propre salon. Leur bonheur conjugal semble avoir sombré après quelques années de mariage, après la naissance de leurs fils, date à partir de laquelle François de La Fayette se fait tellement discret qu'il semble avoir littéralement disparu (ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'un document trouvé dans les archives de la Trémoille indique que ce mari silencieux avait vécu jusqu'au 26 juin 1683) . La Bruyère a résumé ainsi cette étrange situation : « Nous trouvons à présent une femme qui a tellement éclipsé son mari, que nous ne savons pas s’il est mort ou en vie… » (... )

 

 

L'oeuvre la plus célèbre de Marie-Madeleine de La Fayette est La Princesse de Clèves, d’abord éditée par un de ses amis en mars 1678. Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être un prototype du roman d'analyse psychologique.

La mort de La Rochefoucauld en 1680 puis du comte de La Fayette en 1683 la conduit à mener une vie sociale moins active dans ses dernières années. Elle s'est clairement retirée de la vie mondaine, afin de se préparer à la mort.

 

Oeuvres littéraires :

  • La princesse de Montpensier, Paris, C. de Sercy, 1662
  • Zaïde, histoire espagnole, tome 1, tome 2, Paris, Claude Barbin, 1671
  • La princesse de Clèves, À Paris, chez Claude Barbin, 16 mai 1678 [anonyme]. (traduit en anglais en 1689 à Londres).
  • Romans et nouvelles, Paris, Classiques Garnier, 1989, ISSN 0750-2176
  • La Comtesse de Tende (1718), posthume
  • Histoire de Madame Henriette d'Angleterre, première femme de Philippe de France, Duc d'Orléans, Amsterdam, M.-C. Le Cène, 1720
  • Mémoires de la cour de France pour les années 1688 et 1689, Paris, Foucault, 1828

 

Source et plus de détails : fr.wikipedia.org

 


 
 
posté le 31-10-2009 à 12:21:03

La princesse de Clèves de Madame de la Fayette

La princesse de Clèves

De Madame de la Fayette

 

 

 

 Coup de coeur !

 

 

 

Éditions : LGF - Livre de Poche

Année : 1678

Pages : 242

Catégorie : Romans classiques

Âge : Dès 14 ans

Résumé : Jeune épousée de monsieur de Clèves, la princesse s'est engagée à un mariage de raison, obéissant aux recommandations sévères de sa mère, madame de Chartres. Quand soudain, au cours d'un bal, le duc de Nemours parait... Leurs yeux se rencontrent, la passion naît. Mais la princesse de Clèves se doit à son rang, à son éducation, à l'image qu'elle a d'elle-même. Elle ne cédera pas au désir. Jalousie, douleur, frustration, les romans d'amour soufflent des souffrances exquises... pour le lecteur.

 

 

Source : livres.fluctuat.net

 

Mon avis : La princesse de Clèves… Quel roman sublime et romanesque ! À mesure que je découvre le style classique, j’apprends à aimer cette vieille écriture dans laquelle le respect des mots est une chose importante. Madame de la Fayette m’a comblée sur toutes les facettes et sa plume profonde et distinguée a été comme une tendre berceuse pour mon amour littéraire. Sa façon de plonger dans le profil psychologique des personnages est étonnant et j’avais l’impression d’être un ami intime avec chacun des protagonistes du récit. Elle nous offre à l’intérieur de ces pages une histoire d’amour impossible dans laquelle Mme de Clèves et M. de Nemours s’amourache l’un de l’autre, sans pour autant avouer leurs sentiments. La jeune princesse est confrontée entre sa loyauté envers son mari et la contrainte de son cœur qui attise la flamme qu’elle porte pour M. de Nemours. Si j’ai eu de la difficulté à me retrouver dans tous les personnages au début du livre, le reste du roman n’a été qu’un pur bonheur et la conclusion m’a émue tant les aveux étaient teintés de passion. Aussitôt la dernière page envolée, l’histoire et la plume savoureuse de l’auteure me manquait déjà, au grand dam de mon cœur.

 

Mme de Clèves est certainement mon personnage préféré. Je l’imaginais tel un ange tant sa douceur et sa beauté se reflétaient dans sa personnalité. Sa grande loyauté est inestimable et je comprends son mari qu’il puisse entretenir une grande compassion à son égard, même s’il sait que son amour n’est point partagé. Cependant, j’aurais aimé qu’elle délaisse ce trait de sa personnalité à la fin pour qu’elle puisse enfin jouir du bonheur qu’elle mérite. Mais sa raison l’a emporté sur le cœur… Parallèlement, M. de Nemours m’a surpris au fil des pages puisque je pensais qu’il allait vite oublier ses sentiments et s’amouracher de d’autres femmes étant donné que je l’envisageais comme un grand séducteur qui ne peut résister à courtiser les plus belles demoiselles de la cour. Mais j’ai compris assez vite que son amour était véritable et surpassait ses instincts de charmeur, ce qui l’a amené à monter rapidement dans mon estime.

 

En outre, c’est un roman délicieux à savourer avec douceur. Je peux d’ores et déjà dire qu’il entre dans mes coups de cœur et que je vais vite partir à la conquête des autres œuvres de Madame de la Fayette. Il est impossible de passer à côté d’un tel chef d’œuvre, c’est pourquoi je vous conseille de vous plonger rapidement dans ce sublime roman. Il est certain que je vais le relire plusieurs fois encore et qu’il va avoir une place de choix dans ma bibliothèque.

 

Extrait du roman : « Mais ce que j'ai le plus envie de vous apprendre, ajouta-t-elle, c'est qu'il est certain que M. de Nemours est passionnément amoureux et que ses amis les plus intimes, non seulement ne sont point dans sa confidence, mais qu'ils ne peuvent deviner qui est la personne qu'il aime. Cependant, cet amour est assez fort pour lui faire négliger ou abandonner, pour mieux dire, les espérances d'une couronne. »

 

Critiques d'ailleurs : Grominou , Jules , Restling , Chiffonnette

 

 


Signatures

 

1. Malorie  le 02-11-2009 à 12:57:40  (site)

Ton avis me donne très envie de lire ce classique, que je n'ai pas encore lu. Merci ma belle Shana. Bisous

2. pragmatisme  le 11-03-2011 à 00:47:15

Bonjour, je découvre ton blog et ton avis sur ce roman que je viens de terminer et que j'ai bien aimé. J'ai apprécié d'en apprendre autant sur la vie de Mme de la Fayette dans ton avis si centré sur les personnages du roman

 
 
 
 

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