http://shana.vefblog.net/

  VEF Blog

Au coeur des mots

posté le 28-06-2010 à 18:39:04

Lettre d'un ange

Chère Maman,

Cher papa, 


Il me doit en ce moment de vous écrire afin de vous coucher mes remerciements doublés d’émotions. Ma plume est larmoyante, car les mots sont faibles pour sécher les larmes constellant vos visages cachés par l’orage. Le combat a été interminable, douloureux, mais j’en ressort grandis. Hélas, ma vaillance n’a pas su égaler les armes de mon corps physique. Cependant, pénible à moi de lui en vouloir puisqu’elle me délivre enfin des champs de bataille et m’offre le cadeau d’avoir vécu une expérience qui m’aidera à évoluer au sein du vaste dôme de notre univers. Te rappelles-tu ce que tu me chuchotais, maman, lorsque j’étais assaillis par la peur résultant d’une opération ? « Imagine-toi voguant sur les constellations… ». Je suis heureuse de te dire, maman, que je pourrai enfin réaliser ce chuchotement et que je pourrai étaler ma lumière d’étoiles en étoiles, une lumière assez scintillante que tu pourras entrevoir telle une étoile filante. Ce sera les éclats de mon amour se délivrant de l’infinie « là-haut ». Ne pleure pas, ma belle maman, car je ne suis pas malheureuse de quitter la souffrance d’un corps en rébellion. Ce n’est qu’un merveilleux voyage vers notre source et dans laquelle tu me rejoindras lorsque ton chemin y aboutira. Ne pense point que je t’abandonne, que tu ne me verras plus jamais, que la vie n’a plus de sens sans moi, car tu t’infliges des souffrance qui ne valent pas la peine d’être connues. Imagine-toi que je pars en voyage vers un autre pays, mais un pays ayant les vrais vertus du paradis. Cesse de t’inquiéter, maman, car  je serai toujours à tes côtés. 

 

Je sais que cette lettre peut vous paraître mystérieuse, car rare sont les personnes qui ne nagent pas dans la peur et la rage alors que leur corps abandonne un combat acharné. Je mentirais si je disais que je ne tremble pas d’inquiétude devant cet infinie qui m’attend et l’absence de vos sourires, mais je mentirais également si je disais que je me noie dans la rage. Tout est parfaitement clair dans mon esprit et je dois cette pureté à mes guides qui, sans que je ne les voient, m’ont guidée pas à pas sur ma route sinueuse. Je sais que je n’aurais eu point cette pensée lors des précédentes années et c’est tout a fait logique. Comment ne pas en vouloir à l’univers  lorsque ma jeunesse est jetée à l’eau ;  quand mes seuls défis sont les chirurgies ; quand mon seul nid est le lit d’hôpital ; quant mes sentiments de confiance tombent avec mes cheveux ; quand ma douleur transparaît dans ma blancheur ; quand mon seul ami est le paysage par la fenêtre ; quand mon seul amour est ma famille ; et quand mon seul rêve est de mourir… Oui, j’en ai voulu amèrement à ce « Dieu » et j’ai constamment exprimé ma rage à travers mes larmes, car savoir que je n’aurais jamais droit de vivre comme un individu normal et que la mort est mon seul destin, est un constat impitoyable, surtout lorsque je sais que je partirai avant d’avoir atteint l’âge adulte. Une épreuve comme celle-ci ne devrait pas être vécue par un enfant qui cherche l’innocence et la joie. Mais à quoi bon damner le bon Dieu lorsque la seule personne à blâmer est nous-mêmes ? Car je sais que cette expérience, je l’ai choisi avant ma naissance et c’est à travers cet obstacle que j’ai compris cette notion entre plusieurs autres. Au moins, je suis heureuse d’avoir appris de cette chute physique et que j’aurais eu le temps de le murmurer aux autres personnes comme moi qui combattent et s’acharnent à survivre. Je suis heureuse également d’avoir été soignée par une famille qui mérite tous les honneurs et dans laquelle j’aurais vécu tout au moins les effluves d’un amour inconditionnel.  


Il est désormais l’heure de vous quittez, car je sens que cette nuit sera ma dernière. Maman, ma belle chérie qui dort en ce moment sur la pointe de mon lit, je te remercie de m’avoir insufflé le souffle de la vie le temps de quelques années et d’avoir continué à m’aimer malgré ma maladie. Maintenant, ta seule préoccupation sera de t’occuper de toi-même et de l’enfant qui croît en toi, ce petit frère ou cette petite sœur si déjà cher à mon cœur. Papa, je te remercie également pour ta présence chaleureuse et paternelle qui m’a tant de fois calmée et pour ton humour désopilant qui a réussi à m’arracher quelques sourires. Tes rires seront les cloches de mon paradis. Et toi, petit enfant, j’espère que tu as choisi un chemin moins douloureux que le mien et que tu auras la chance de vivre à pleines dents. Je suis heureuse et rassurée de savoir que tu seras ce petit ange qui prendra soin de nos parents.  


Je vous aime et vous aimerez toujours d’étoiles en étoiles. 


Nelly Faddle

Votre ange gardien

 

 

 

Composé par Fanny Mathieu     

 

 

ayatana.ch

 

 


Signatures

 

1. momme  le 28-06-2010 à 22:52:36

Enfin, un texte de ton cru. Quelle belle sensibilité tu dégages dans ton écriture. Tu m'as fait versé une larme.

Continue ta création littéraire puisque ceci est ton chemin de coeur.

Je t'aime ma fillesmiley_id119182

2. aurore  le 28-06-2010 à 23:23:39  (site)

trés touchants l'article et le 1er com..
une passionnée des mots. bravo à toi Shana !

3. Dolly  le 29-06-2010 à 02:21:02  (site)

Bon Dieu que cet article est venue me chercher au plus profond de mon être . Que cest poignant !

4. liliba  le 02-07-2010 à 06:48:52  (site)

très émouvant !

5. shana  le 02-07-2010 à 12:20:44  (site)

Je vous remercie sincèrement pour vos tendres mots, ils me vont droit au coeur !

 
 
 
posté le 24-06-2010 à 11:31:22

Ramón Chao

Ramón Chao

 

 

 

 

 

Biographie : Ramón Chao (né en 1935 à Vilalba- Galice) est un journaliste et écrivain galicien, émigré en France en 1956. Il fut rédacteur en chef du service Amérique latine de Radio France internationale. Collaborateur du Monde et du Monde diplomatique, dans lequel il publie principalement des critiques littéraires. Père d'Antoine Chao et de Manu Chao dont il retrace les pérégrinations artistiques dans le livre intitulé Le train de glace et de feu. Il est également l'auteur de plusieurs ouvrages évoquant sa région natale, principalement des fictions (Prisciliano de Compostela, Desde mi Otero...). Parallèlement à ses œuvres littéraires, Ramón Chao a aussi publié plusieurs essais sur différentes thématiques : une biographie de Georges Brassens, un guide sur Paris, plusieurs ouvrages sur la littérature latino-américaine (un essai sur Juan Carlos Onetti: Un posible Onetti; un interview d'Alejo Carpentier: Conversaciones con Alejo Carpentier), un manuel de politique espagnole (Après Franco, l'Espagne), le récit du voyage en Colombie de la Mano Negra (Un train de glace et de feu), un dictionnaire socio-politique sur la mondialisation (Abécédaire partiel et partial de la mondialisation, en collaboration avec Ignacio Ramonet et Wozniak pour les illustrations), un essai sur Che Guevara (Las andaduras del Che), etc.

En 1984, il crée le Prix Juan Rulfo qui récompense chaque année une nouvelle littéraire en langue espagnole.

 

Oeuvres littéraires :

  • 2010 : L’Odyssée du Winnipeg, Roman, Buchet/Chastel
  • 2008 : Guide du Paris rebelle (avec I. Ramonet), Plon.
  • 2008 : Mémoire apocryphes d'un officier napoléonien en Espagne, Roman, Plon.
  • 2007 : Las andaduras del Che, Efecto Violeta.
  • 2006 : Las travesías de Luis Gontan, Tabla rasa. Libros y ediciones.
  • 2005 : Ignacio Ramonet e Ramon Chao en triunfo, Edicions Laiovento.
  • 2005 : Porque Cuba eres tu, Tabla rasa. libros y ediciones.
  • 2004 : Abécédaire partiel et partial de la mondialisation, avec Ignacio Ramonet et Jacek Woźniak.
  • 2003 : Desde mi Otero, La voz de Galicia.
  • 2001 : Préface au Voyage à motocyclette de Ernesto Guevara, avec Martine Thomas, Mille et une nuits.
  • 2002 : La Passion de Caroline Otero, Roman, Plon.
  • 2000 : Le crayon du charpentier, avec Manuel Rivas et Serge Mestre, Roman, Gallimard.
  • 1999 : Prisciliano de Compostela, Seix Barral (trad. française: 2003 : Priscillien de Compostelle), Roman, Ed. Terre de Brume).
  • 1999 : Un train de glace et de feu, La Mano Negra en Colombie, Actes Sud (rééd. Plon 2001).
  • 1986 : Le lac de Côme, Balland (Ed. Terres de Brume, rééd. 1993).
  • 1984 : Palabras en el tiempo de Alejo Carpentier, Argos Vergara (rééd. sous le titre Conversaciones con Alejo Carpentier, Alianza, 1998).
  • 1979 : Le Guide de Paris, Sedmay Ediciones.
  • 1975 : Après Franco l'Espagne, Stock.
  • 1973 : Georges Brassens, Ediciones Jucar, "Los Juglares".

 

Source : fr.wikipedia.org

 


 
 
posté le 24-06-2010 à 11:23:51

L'odyssée du Winnipeg de Román Chao

L'odyssée du Winnipeg

Román Chao

 

 

 

 

Éditions : Buchet-Chastel

Année : 2010

Pages : 254

Catégorie : Roman uchronique

Âge : Dès 14 ans

Temps de lecture : Cinq jours

Résumé : C'est à la fin de l'été 1939 que deux mille cinq cents hommes, femmes, enfants et vieillards, pour la plupart communistes, tristes vaincus de la nouvelle Espagne franquiste et proscrits de l'histoire, embarquent à Bordeaux sur un improbable bateau.

Il a pour nom Winnipeg. Pour armateur, Pablo Neruda. Pour destination, Valparaíso.

À bord, Luis Gontán, alias Kilowatt, électricien - comme son père avant lui - dans un petit village de Galice, a vu sa vie bouleversée par la guerre d'Espagne en 1937. De témoin, il en est devenu acteur. Bien malgré lui d'ailleurs, quand, par erreur, au cours d'une existence débridée, faite de tromperies et d'enchevêtrements amoureux, il est pris pour Foucellas, le redoutable guérillero galicien, anarchiste et antifranquiste.

Une méprise qui l'a conduit à endosser bien d'autres vies. Mais c'est en dérobant son portefeuille à un brigadiste mort qu'il trouve la clef de son destin : une carte d'adhérent au PC, le sésame grâce auquel il gravira la passerelle du Winnipeg en quête d'une raison d'espérer et d'une vie nouvelle au Chili...

Source : librairiedialogues.fr

 

Mon avis ( dans le cadre d'un partenariat avec Blog-O-Book ) : Après la lecture de ce roman péquiste frôlant l’ironie et la douleur, la barbarie et l’aventure dans les contrées espagnoles happées par la guerre, mon avis était malheureusement mitigé. D’une part, j’avais vogué sur une écriture entraînante à l’humour bien grinçant, sans ne point échapper à la sensibilité, et ce voyage m’avait particulièrement plu puisque je me délectais des péripéties douloureuses ou loufoques du personnage. Cependant, les passages politiques ou détaillant la guerre qui abîmait tant de générations m’avaient oppressée à un point où je patinais régulièrement sur les pages. Compte tenu de mon aversion totale envers les affaires politiques et ma confusion face à tous ses noms de partis ( communiste, franquiste, etc. ), j’étais perdue dans les aléas de cette guerre sans rien comprendre à l’idée générale de celle-ci, notamment lorsque nous quittions le protagoniste pour retrouver les politiciens. Ainsi, je n’ai pu saisir que le récit personnel de Kilowatt, les entrelacs de la guerre d’Espagne demeurant une ombre dans mon esprit. Et croyez-moi, j’aurais voulu saisir toutes les particularités de ce combat, car cela m’aurait permis d’acquérir davantage de plaisir lors de cette lecture qui était, hormis ce seul défaut, un récit pittoresque. Bien que j’aurais aimé que la sensibilité face aux horreurs de la dissension soit mieux exprimée, je ne suis pas contre l’humour ironique de Luis ( Kilowatt ) qui nous fait passer au sein de cette épreuve avec plus de légèreté et moins de larmes. Toutefois, je ne m’attendais point à ce que l’épopée du bateau commence aussi loin, presque à la moitié du bouquin. Mais ce petit constat n’est qu’une mince poussière sur la surface de l’œuvre.

 

Je ne peux pas dire que je fus très attachée à Luis Gontán, alias Kilowatt, car certaines de ses manières me laissaient perplexe ou dégoûtée. Je parle notamment de sa légère indifférence face à la situation ou de s’être fait passé pour un guérillero galicien nommé Foucellas sans la moindre parcelle de remord alors que renier son identité première dépasse l’horizon d’un mensonge. De même, son infidélité à l’égard de sa jeune fiancée enceinte, restée à l’attendre dans sa bourgade, est outrageante. Son impuissance à la vue de la gente féminine n’excuse en rien ses nombreux imbroglios amoureux lors de son aventure et j’ai fulminé en le voyant essayé d’avoir des nouvelles de sa femme en clamant être son fiancé alors qu’il ne mérite point ce statut. Mais nonobstant tous ses caprices qui font de lui un piètre soldat, il reste que c’est un homme guilleret, audacieux, à l’humour croustillant et, à tout le moins, éminemment rusé. Sa chance d’être encore en vie lui a offert l’opportunité  d’espérer une nouvelle existence au Chili et son expédition sur le bateau Winnipeg n’est que la passerelle vers cette sortie. Néanmoins, il n’oubliera jamais sans doute les turpitudes du conflit espagnol qui, comme pour tous les soldats, lui a laissé des séquelles inguérissables. 

 

À tout prendre, ce fut une découverte littéraire assez intéressante, nonobstant mes quelques déceptions, car ce roman nous fait passer un moment de lecture enrichissant sans que nous tombâmes dans le larmoiement. L’auteur espagnol qui a pondu cette œuvre a sûrement vécu les affres de cette guerre et je lui dédie mes félicitations pour ce bouquin relatant ce pan de la vie de l’Espagne, bien que je n’aurais jamais tout compris. Mais étant donné mes difficultés  avec les affaires d’ordre politique, je suis d’avis que l’effet ne sera pas le même pour les autres lecteurs et qu’eux comprendront les nombreux stratagèmes derrière cette abominable guerre. De ce fait, je conseille fortement ce roman qui est une autre invitation à découvrir la littérature espagnole dont les récits se teintent d’originalité. Grâce à Blog-O-Book et les éditions Buchet-Chastel, que je remercie chaudement, je n’ai pas terminé ma rencontre avec Román Chao !

 

Extrait préféré du roman : « Voilà où nous en sommes, c'est-à-dire au bout du rouleau. J'ai connu presque trois ans de guerre, torrent qui ne s'écoule pas sans faire de graves dégâts chez les gens. Des souffrances et des moments de découragement, parce qu'un fleuve ne jaillit pas sans faire de bruit là où meurent les hommes. Toujours impassible, la haine a mené jusqu'à la mer les tristes feux des cruelles représailles. Il y eut durant ces années-là trop de sang et de rancoeur. Si vous n'avez pas peur des fables, écoutez cette conclusion qui vient de me venir à l'esprit. » p. 146.  

 

 


 
 
posté le 23-06-2010 à 21:36:28

The Middle-Earth Challenge

 

 

 

Ne m'en voulez pas ! Ce n'est point ma faute si je suis faible devant les challenges qui ornent la blogosphère... En fait, oui, c'est ma faute, mais il faut bien se trouver une excuse contre cette faiblesse...

 

Ainsi donc, je me suis inscrite au challenge The Middle-Earth organisé par The Bursar et qui propose de découvrir ou redécouvrir l'univers immortel de Tolkien. Puisque j'ai toujours voulu réussir à lire la trilogie du Seigneur des Anneaux dans son intégralité ( mes essais à l'âge de dix et treize ans ce sont révélés infructueux ), c'était pour moi une chance en or de lire enfin ce classique de la littérature fantastique dont je lis tant de critiques mélioratives. Mais étant donné que je fais mes premiers pas dans ce vaste univers, j'ai choisi de choisir l'une des plus petites catégories de ce challenge, soit le Challenge de l'Anneau qui consiste à lire Bilbo le Hobbit ainsi que la trilogie du Seigneur des anneaux. Parfait ! car mon frère a en sa possession tous ces livres, même si je pense m'acheter la trilogie populaire dans une version papier plus récente ( j'aime les vieux livres, mais pas lorsque les pages ont tendance à se détacher ). Beau défi, n'est-ce pas ? Et j'ai jusqu'en décembre 2011 pour le réaliser !

 

 

Alors, voici le programme :

 

Bilbo le Hobbit

La trilogie du seigneur des Anneaux :

La communauté de l'anneau

Les deux tours

Le retour du Roi

 


 
 
posté le 22-06-2010 à 21:46:43

Douce chanson pour la fête des pères

En l'honneur de la fête des pères qui vient de s'écouler cette fin de semaine, j'ai trouvé, à force de recherche, une merveilleuse chanson intitulée Un père de Chimène Badi. L'écoute en vaut largement la peine, car la voix de la jeune femme est une berceuse cristalline pour les oreilles. Les paroles, quant à elles, sont bouleversantes et vous n'avez qu'à faire le constat par vous-mêmes puisque c'est cette chanson que je veux vous faire découvrir. Pour ma part, je la dédie à mon tendre père que j'aimerais indéfiniment et dont je ne cesserai jamais d'être fière.

 

 

Un père

 

 

Un père c'est un premier voyage
Dans le noir et sans âge
Qui nous lit à la mère


Un père c'est un premier amour
Avant de voir le jour
Dans un ventre où l'on tambour
Où ses mains nous entourent

Un père c'est une frontière qui sert
Un père c'est une barrière qui aide
Il nous offre les premiers pas
D'une vie de combat
Il nous venge chaque fois
Il nous rassure tout bas

Un père c'est une première colère
Jaloux au bout des lèvres
Mais qui borde nos rêves

Un père c'est un premier bonheur
Une alliance autour du coeur
Qui dit oui à l'âme soeur
Creusant nos jours de pleure

Un père c'est les heures qui espèrent
Un futur fait d'hier
Il nous confit une vie entière
De printemps et d'hiver
D'un baiser on le rassure
Un peu comme une mère

Un père c'est le dernier repère
Dans les bras de la terre
Une étoile qui éclaire nos envis

Un père....

 

 

Interprétée par Chimène Badi

 

 

 

 


 
 
 

Ajouter un commentaire

Venez signer le blog.
Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article