Luc Besson
Biographie :
Luc Besson passe son enfance auprès de ses parents, instructeurs de plongée au Club Méditerranée, entre la Grèce et l'ex-Yougoslavie. Un accident l'empêche de poursuivre la plongée à haut niveau.
Il commence dans le cinéma en multipliant les postes d'assistant réalisateur, avant de réaliser son premier long métrage de science-fiction, Le Dernier Combat en 1983, qui lui permet de signer un contrat avec Gaumont pour réaliser Subway en 1985. Fort de ce succès, il entreprend la réalisation d'un film qui lui tient à cœur : Le Grand Bleu. Film mal reçu au festival de Cannes 1988, il devient un phénomène de société et fait l'objet de nombreuses analyses qui tentent d'expliquer son succès auprès des jeunes. Son style proche de l'univers de la publicité installe un fossé entre lui et le monde de la critique. Il a été parfois surnommé « Bulles Caisson » (contrepèterie de son nom).
Le public est au rendez-vous pour ses films suivants : Nikita en 1991 et Léon en 1995. En 1997, il se lance avec Gaumont dans un ambitieux projet de science-fiction : Le Cinquième Élément. Il s'installe à Los Angeles avec la jeune actrice Maïwenn Le Besco et leur fille Shanna. Visant explicitement le marché américain, il place en tête d'affiche Bruce Willis, Milla Jovovich et Maïwenn Le Besco (en diva). Le film devient un des plus gros succès commerciaux d'un film français aux États-Unis (battu depuis par La Marche de l'empereur de Luc Jacquet) et Luc Besson se voit attribuer le César du meilleur réalisateur 1998.
En 2000, Luc Besson fonde sa société de production et de distribution, EuropaCorp, dont l'objectif est de développer un nouveau courant de cinéma grand public en s'appuyant sur des films à succès comme Taxi, Taxi 2, Taxi 3 ou Yamakasi. Il est souvent scénariste des films qu'il produit, privilégiant la distraction et l'action. Cette orientation lui vaut une désaffection, voire un mépris, de la critique et d'une partie de la presse.[1]
Cherchant à s'imposer sur le marché international, il veille néanmoins à conserver le contrôle et la nationalité française de ses films d'un point de vue juridique et fiscal. Au début des années 2000, il est l'initiateur et le moteur de la création de la Cité du cinéma à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
Souvent producteur et désormais à la tête d'un studio très rentable, il n'en continue pas moins de tourner ses propres films : Jeanne d'Arc en 1999, avec Milla Jovovich (le couple divorce cette année-là), puis Angel-A en 2005, film en noir et blanc interprété par Jamel Debbouze et Rie Rasmussen dont l'accueil critique est mitigé et qui n'a pas le succès de ses prédécesseurs auprès du public.
Le 11 septembre 2006, il annonce que Arthur et les minimoys sera son 10e et dernier film[2]. Il décide malgré tout au vu du succès de ce dernier de tourner lui-même la suite.
Le 20 septembre 2006, il annonce qu'il arrête le cinéma et veut se consacrer à l'action citoyenne. Il essaie ainsi de monter une fondation pour aider les jeunes des banlieues.
En septembre 2008, Luc Besson et le publicitaire Christophe Lambert créent l'agence de publicité « Blue », « la première agence française d'advertainment » (mélange entre la publicité - advertising - et le divertissement - entertainment)[3].
Il a quatre filles et un fils de trois unions différentes : Juliette, fille d'Anne Parillaud, Shanna, fille de Maïwenn Le Besco, Thalia, Sateen et Mao, enfants de Virginie Silla.
Oeuvres littéraires :
Site internet : www.luc-besson.com
Source : fr.wikipedia.org
Commentaires
Merci beaucoup pour ton commentaire, Mama Ooz, cela me touche ! Eh non, je n'ai pas choisis ce nom pour cette raison d'autant plus que je ne connais vraiment pas cette émission.
Bisous
j'ai lu ton blog, en commençant par la fin ... et tu fais là un très beau travail.
est-ce que tu as choisi ton pseudo par sympathie particulière pour la fille de "Bulle Caisson" ¿¿¿. Bizoux de la vieille Mama Ooz !!