Battle Royale
Éditions : Calmann-Levy
Année : 1999
Pages : 831
Catégorie : Romans de science-fiction
Âge : Dès 16 ans
Résumé : Dans un futur proche, un empire asiatique indéterminé aux tendances fascinantes a mis en application le programme 'Battle Royale' pour servir d'exemple à la population - et tout particulièrement à sa frange la plus jeune. Ce programme consiste à tirer au sort chaque année une classe de collégiens et à les emmener de force sur une île isolée du monde, où au terme de combats acharnés, un seul d'entre eux pourra rester en vie - dans le cas contraire, tous périront. Une course contre la mort s'engage donc, durant laquelle chaque élève devra faire face à ses amis d'hier, et accepter sa nature profonde.
Source : manga-news.com
Mon avis : Hormis l'excellente écriture de Koushun Takami, ce roman totalement fou m'a laissé un goût amer dans la bouche. Des jeunes qui s'entre-tuent, certains pour le plaisir, je ne trouve pas ça très divertissant et je comprends que ce livre est déconseillé au moins de 16 ans tant les scènes de meurtres sont choquantes, voir inimaginables malgré que ce roman se classe mieux dans la catégorie pyschologique que horreur. Toutefois, c'est tellement invraisemblable que j'ai été incapable de verser une larme pour ces jeunes pris dans ce jeu horrifiant. En somme, ce livre ne m'a pas du tout accroché. Cependant, à travers cette histoire psychologique et surtout morbide, on trouve certaines valeurs précieuses comme l'importance de l'amitié. De plus, il nous fait voir une certaine réalité concernant la violence présente chez la plupart des jeunes que ce soit en paroles ou en gestes.
Conclusion : je ne vois pas la nécessité de lire ce roman et je le déconseille à ceux qui ont le coeur sensible. Néanmoins, je félicite tout de même l'auteur pour son écriture talentueuse et son travail acharné pour écrire une histoire qui dépasse l'entendement.
Extrait du livre : « Certes, c'était mal de tuer ses camarades de classe. Mais puisqu'ils allaient tous mourir a la fin du temps réglementaire, à quoi bon s'entraider ? Mal ou pas, tout ça n'était que des délires d'intellectuels. Yoshio, lui, ne voulait pas crever. Il avait simplement peur. Peur de tous ses " camarades de classe " prêts à montrer les crocs. Imaginez-vous un instant une bande de tueurs à vos trousses... »