À la sueur de mon front - Flore Rutherford,
11 ans, enfant-ouvrière
De Sarah Ellis
Éditions : Scholastic
Collection : Cher Journal
Année : 2008
Pages : 224
Catégorie : Jeunesse / Journaux intimes
Âge : Dès 10 ans
Résumé : Lorsque Flora quitte l’orphelinat pour aller rejoindre sa tante et son oncle à Almonte, la jeune fille tire un trait sur son passé pour commencer un nouveau chapitre de sa vie. Avec joie, elle s’intègre à sa nouvelle famille et avec sagesse, elle accepte de travailler à l’usine de textile de la ville avec sa tante et son oncle. Survient alors un triste événement. Son oncle perd plusieurs doigts à la suite d’un grave accident. S’envolent alors son salaire et sa joie de vivre. Flora et sa tante gardent espoir, mais elles n’ont plus suffisamment d’argent pour vivre. Comment la jeune fille peut-elle aider ceux qu’elle aime à traverser cette épreuve ?
Source : scholastic.ca
Mon avis : Je dois avouer que j'ai été un peu déçue de cette lecture. L'histoire, que j'aurais pensé plus profonde, ne démontre pas beaucoup les conditions difficiles que les enfants vivent dans les usines. À vrai dire, on croirait, d'après ce que raconte Flora dans son journal, que leur travail n'est pas si dur, au contraire de ce qu'on lit dans l'historique, à la toute fin. De plus, cette fois-ci l'écriture de Sarah Ellis ne m'a pas singulièrement atteint. Bien sûr, j'ai été choquée d'apprendre que de jeunes enfants, encore dans l'âge de l'innocence, travaillent autant que les adultes, mais j'aurais aimé que cette lecture me bouleverse un peu plus. Outre ces détails, le livre demeure toujours un récit fort agréable et la jeune Flora m'a beaucoup charmé, surtout à cause de son sens de l'imagination. Par ailleurs, j'ai aimé que Flora utilise à chaque nouvelle page la phrase " Chère maman et cher papa " ( qui sont décédés ) puisque cela donne une note touchante au récit. Une excellente idée de l'auteure !
Bref, ce n'est pas le meilleur bouquin de la collection Cher journal, mais il mérite tout de même d'être lu.
Extrait du livre : « Tandis que j'étais couchée dans la laine, je ne pouvais rien entendre et je me suis mise à me faire du souci. Et si Anne vendait la mèche ? Et si M. Haskin vendait la mèche ? Et si tante Janet vendait la mèche ? Aurions-nous dû lui révéler notre plan ? Aurait-elle été fâchée ? À tout moment, je m'attendais à voir apparaître, au-dessus du caisson, la tête d'un commissaire. »