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Titre du blog : Au coeur des mots
Auteur : Shana
Date de création : 18-09-2008
 
posté le 05-06-2009 à 00:37:14

Oublier Cuba d'Ivonne Lamazares

Oublier Cuba

De Ivonne Lamazares

 

 

 

 

Éditions : Belfond

Année : 2000

Pages : 290

Catégorie : Romans dramatiques

Âge : Dès 13 ans

Résumé : Cuba, 1958. Tanya a cinq ans lorsque Mirella, sa mère, part rejoindre la guérilla dans les montagnes. Dix ans plus tard, dégoûtée par le régime castriste, Mirella n'a qu'une idée en tête : fuir, à n'importe quel prix. Ce désir impérieux, vital, se heurte au refus farouche de sa fille. Élevée par une vieille tante de La Havane, Tanya a grandi avec la révolution et a appris à composer avec le système, la débrouille, le marché noir. Aussi, quand la répression menace de nouveau Mirella, Tanya est-elle confrontée au plus terrible des choix : rester, quitte à trahir cette mère immature et passionnée, ou bien risquer sa vie et s'enfuir vers l'inconnu.

 

Source : librairie-compagnie.fr

 

Mon avis : Autant vous dire que j'ai été très déçue de cette lecture. En lisant la quatrième de lecture, je m'attendais à un roman bouleversant qui réussirait à se frayer un chemin jusqu'à mon coeur. Mais rien de cela n'est arrivé. Je l'ai lu en à peine une journée et il ne m'a rien apporté. J'ai trouvé l'écriture de Ivonne Lamazares bien simple et sans grands artifices, les chapitres étaient trop courts à mon goût ( mais ce n'est qu'un détail ) et je n'arrivais tout simplement pas à m'attacher aux personnages qui manquaient de profondeur, surtout Tanya. Toutefois, l'histoire reste intéressante, mais reste tout de même une lecture facile, à lire seulement pour la détente.

 

Extrait du livre : « Personne ne voulait que je reste, à part Fyor. Dans la cour, j'embrassai sa vieille caboche et il tira sur sa laisse pour me suivre. Mais de lui aussi je m'éloignai. Je réalisai que ce n'est pas si dur de partir, même quand on quitte quelqu'un qui  besoin de vous. Il suffit de faire un pas dehors, et le monde vous happe dans sa lumière et son bruit. Ce qu'on laisse derrière soi, choses et gens, ne vous rattrape plus. On éprouve alors un frisson, une sensation de puissance. Sans doute Mamá l'avait-elle ressenti à chacune de ses fuites. »