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Une ruse inversée ( tome 1 ) de Frédéric Tremblay

Une ruse inversée ( tome 1 )

De Frédéric Tremblay

Éditions : Joey Cornu

Année : 2008

Pages : 205

Catégorie : Jeunesse / Romans historiques / uchroniques

Âge : Dès 12 ans

Résumé : Quand il apprend de son informateur à la cour que l'office de chambellan auprès du roi Louis XV est sur le point de se libérer, le ministre français d'Aguefort est bien décidé à saisir sa chance, quitte à perdre le peu de moralité qui lui reste. Sans scrupules, il élimine l'un après l'autre les nobles qui pourraient lui faire concurrence. Déjà, dans les salons de Paris, on parle de l'affaire des Quatre dimanches. Mais qui oserait le soupçonner, lui, homme bien né et réputé affable?

Néanmoins, il prévoit que le meurtre du cinquième et dernier rival en lice, le marquis de La Rochelle, ne sera pas de tout repos. Cet homme-là, ancien militaire désireux de refaire sa fortune, se montre particulièrement méfiant.

Source : joeycornuediteur.com

Mon avis : Grand Dieu ! Quelle plume ! Ce jeune auteur de seize ans est doté d'un véritable talent en écriture et c'est époustouflant de voir comment il manie bien les mots. Les paysages et les personnages sont décris avec soin et que dire du vocabulaire diversifié de l'auteur ! Lu en quelques heures à peine, j'ai adoré l'intrigue tissé avec brio même si je n'ai pas profondément embarqué dans l'histoire. Cependant, j'aurais préféré que le roman soit plus long puisque je n'ai eu guère le temps de m'attacher aux personnages. Bref, pour tout dire, cette histoire au fond historique est une excellente lecture et j'ai bien hâte de me plonger dans le second roman pour ainsi savoir le dénouement de la fin du premier tome qui nous laisse sur une note mystérieuse. Pour conclure, le roman porte bien son nom puisque les deux personnages principaux utilisent tous deux la ruse, l'un pour amadouer sa victime et l'autre pour échapper à un soi-disant piège mortel.

Extrait du livre : « S'il voulait jouer le jeu, il devait rester distant, comme une ombre sur la scène que l'on apprécie pour le mystère qu'elle laisse planer. La nonchalance, voilà ce qu'il devait laisser entrevoir à cet homme, et non pas la hâte de conclure un tel mariage. Ainsi, il pourrait plus facilement marchander cette contribution dont l'autre parlait. Il pourrait même faire grimper les enchères, s'assurer à lui-même une retraite calme et paisible dans quelque bourg éloigné de la houleuse capital. »