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Au coeur des mots

posté le 20-12-2008 à 17:26:56

Bientôt Noël !

Plus que quatre jours avant Noël...

 

 

lexilogos.com

 

 

 


 
 
posté le 15-12-2008 à 08:26:40

Mary Ann Evans

Mary Ann Evans

 

 

 

Biographie : George Eliot, de son vrai nom Mary Anne Evans, est une romancière britannique née le 22 novembre 1819 à Nuneaton et morte le 22 décembre 1880 à Londres. Elle est considérée comme une des plus grandes écrivaines de l'époque victorienne. Ses romans, qui se situent dans une Angleterre provinciale, sont connus pour leur réalisme et leur profondeur psychologique. Elle prit un nom de plume à consonance masculine afin que son œuvre soit prise au sérieux. Bien que les auteurs féminins de cette période aient pu publier librement sous leur vrai nom, l'usage d'un nom masculin lui aurait permis de s'assurer que ses œuvres ne soient pas perçues comme de simples romans d'amour. Le fait d'avoir voulu préserver sa vie privée des curiosités du public et de sa relation scandaleuse avec George Henry Lewes pourrait aussi avoir influencé cette décision.

 

Mary Anne Evans est le troisième enfant de Robert et Christiana Evans (née Pearson). Son père, Robert Evans, est régisseur au château d'Arbury Hall, appartenant à la famille Newdigate (Warwickshire) et habite avec sa famille une ferme en bordure de la propriété. D'un précédent mariage de son père avec Harriet Poynton, Mary Anne a un demi-frère et une demi-sœur. Au début des années 1820, la famille déménage quelque part entre Nuneaton et Coventry. Les débuts dans la vie sont difficiles, dans une société britannique aux classes sociales très hiérarchisées. La jeune Marian (contraction de Mary Anne), se révèle d'un caractère obstiné et ombrageux. Grâce à la position de son père dans le manoir, elle se voit autorisée à fréquenter la bibliothèque du château; c'est là qu'elle fera son éducation dans les livres, à la lecture de Walter Scott, de Shakespeare. À treize ans, elle est envoyée dans une école de religieuses baptistes à Coventry, où elle apprend le français et découvre Pascal. Très vite, la religion prend une grande influence dans sa vie.

En 1836 sa mère meurt et Mary Anne rentre chez elle pour endosser son nouveau rôle de maîtresse de maison, mais elle continue ses études sous la houlette d'un précepteur et continue sa correspondance avec Maria Lewis, une de ses institutrices devenue son amie. Cependant, les contraintes de l'ère victorienne sont pesantes pour la jeune fille. Elle cherche fréquemment la compagnie de son frère Isaac qu'elle accompagne à Londres. Et lorsqu'Isaac se marie, elle emménage avec son père à Foleshill près de Coventry. Là, son monde s'élargit, et Marian peut fréquenter d'autres cercles dans le clergé local; elle fait la connaissance de Sara Hennell, gouvernante chez les Bonham-Carter, parents de Florence Nightingale. Elle se lie aussi avec le couple Charles et Cara Bray. Lui est un fabricant de rubans et consacre sa fortune à des projets philanthropiques et à construire des écoles. Sa première œuvre publiée est la traduction de David Strauss La vie de Jésus (1846).

Après la mort de son père, elle part pour la Suisse avec les Bray. C'est à Genève qu'elle se lie d'amitié pour les D'Albert-Durade, un peintre et son épouse. À son retour à Londres, elle séjourne quelque temps auprès de son frère et change son prénom pour Marian. C'est dès cette période que date son intention de vivre de sa plume . Elle s'installe chez John Chapman, l'éditeur de sa traduction de la Vie de Jésus. Chapman vient d'acheter le journal de gauche, The Westminster Review, et Marian devient son assistante en 1851.

Marian est fasciné par cet homme, qui ne s'embarrasse pourtant pas du scandale puisqu'il vit entre sa femme et sa maîtresse laquelle habite sous son toit. Mais c'est aussi un homme cultivé, qui compte de nombreuses relations mondaines dans les milieux de l'édition, et Marian compte bien dans son ambition profiter de l'envergure d'un tel personnage. Ce n'est pas étonnant si, de manière discrète d'abord puis plus franchement, la jeune Marian s'éprend de son employeur. Dans le milieu littéraire londonien essentiellement masculin, elle étonne voire scandalise par sa présence. C'est cependant là qu'elle rencontre Herbert Spencer, qui est à l'époque une figure du milieu intellectuel. Il vient alors de publier Social Statics, il est rédacteur en chef de The Economist. Marian tombe éperdument amoureuse de lui, mais il la repousse, peut-être à cause son physique ingrat- euphémisme pour dire qu'elle est franchement laide.

Le philosophe et critique George Henry Lewes rencontre Marian Evans en 1851, et en 1854 ils décident de vivre ensemble. Lewes était alors marié à Agnes Jervis, mais gardait une pratique de libre union ; d'ailleurs, en plus des trois enfants du couple, Agnes en eut d'autres d'un autre homme (Thornton Hunt). Cette pratique ouverte de ce qui était considéré comme de l'adultère empêche Lewes de divorcer. En 1854, Marian et George voyagent ensemble en Allemagne, allant à Weimar et Berlin. Marian continue ses recherches sur la théologie en s'appliquant à la traduction de l'ouvrage de Ludwig Feuerbach L'essence du christianisme et de L'Ethique de Spinoza, restée inachevée.

Ce voyage en Allemagne fait aussi office de lune de miel pour le couple, et Marian accole le nom de Lewes au sien. L'adultère à cette époque n'était pas rare, mais le fait que le couple Lewes/Evans s'affiche ouvertement comme un couple en dehors des liens du mariage scandalise leur entourage. De retour en Angleterre, Marian se tient à l'écart des sociétés littéraires de Londres et se consacre désormais à devenir une romancière à part entière. Une volonté qu'elle affiche dans un de ses derniers billets pour le Review. Elle adopte le pseudonyme de George Eliot.

En 1857 Amos Barton, le premier volet des Scenes of Clerical Life (Scènes de la vie du clergé), est publié dans le Blackwood's Magazine et fut très bien reçu. Son premier roman, publié en 1859, s'intitule Adam Bede et fut un succès immédiat, mais très vite l'intérêt se porta sur l'identité réelle de l'auteur, que l'on pensait être pasteur, ou femme de pasteur. Après la parution d'Adam Bede, on en attribua la paternité à Joseph Liggins. Finalement, la vraie George Eliot révéla son identité : c'était elle, Marian Evans Lewes qui en était l'auteur.

 

Oeuvres littéraires :

 

Romans

  • The Lifted Veil, 1859
  • Adam Bede, 1859
  • The Mill on the Floss, 1860
  • Silas Marner, 1861
  • Romola, 1863
  • Felix Holt, the Radical, 1866
  • Middlemarch, 1871-72
  • The Legend of Jubal, 1874
  • Daniel Deronda, 1876
  • Nell

Autres oeuvres

  • Scenes Of Clerical Life, 1858
    • Amos Barton
    • Mr Gilfil's Love Story
    • Janet's Repentance
  • Brother Jacob, 1864
  • The Spanish Gypsy, 1868
  • Agatha, 1869
  • Brother and Sister, 1869
  • Armgart, 1871
  • Arion, 1874
  • A Minor Prophet, 1874
  • Stradivarius, 1874
  • A College Breakfast Party, 1879
  • The Death of Moses, 1879
  • Impressions of Theophrastus Such, 1879

 

Source : fr.wikipedia.org

 


Signatures

 

1. aurore  le 17-12-2008 à 14:31:59  (site)

si je ne sais pas quoi lire, je viendrai voir chez toi... gros bisous

2. shana  le 17-12-2008 à 17:58:22  (site)

Merci et gros bisous à toi aussi.

3. polisonne040  le 20-12-2008 à 14:25:15  (site)

Bonsoir et merci pour ce passage et pour ce commentaire... merci encore ...
je vois que je suis juste une petite poétesse à vos cotés ...alors je vous remercie à nouveau amicalement poli
Je vous souhaite une bonne et douce nuit
Bisous amitié poli

4. shana  le 20-12-2008 à 15:29:46  (site)

Je te remercie beaucoup pour ton commentaire et je dois dire que tu as un beau talent poétique.

Gros bisous et passe un joyeux Noël !

 
 
 
posté le 14-12-2008 à 15:36:51

Nell de Mary Ann Evans

Nell

De Mary Ann Evans

 

 

 

Coup de coeur !

 

 

Éditions : France Loisirs

Année : 1995

Pages : 224

Catégorie : Romans dramatiques

Âge : Dès 14 ans

Résumé : Nell a vingt-neuf ans lorsque meurt sa mère.
Traumatisée par un viol dans sa jeunesse, celle-ci l'a élevée à l'écart du monde, dans une cabane au fond des bois. Nell a un comportement quasi animal, parle un langage étrange et incompréhensible, hurle à l'approches des hommes. Deux êtres vont s'intéresser à elle et, malgré leurs divergences sur la marche à suivre pour la ramener à la civilisation, se rapprocher dans l'amour qu'ils lui portent. Sur le thème de " l'enfant sauvage ", un roman chaleureux et passionnant tiré du film produit et interprété par Jodie Foster.

 

Sources : alapage.com, decitre.fr

 

Mon avis : Que dire de ce roman qui m'a profondément touché ? Décrire ce que j'ai ressenti en parcourant ce livre serait bien compliqué. Je peux juste dire que je comprenais la peur de Nell et que, dès qu'elle est apparue dans l'histoire, je l'ai tout de suite adoré tant par son innocence que par son émerveillement face à la beauté de toutes les choses et les actions autour de nous, même les plus simples comme manger un bol de gruaux. Bref, elle m'a touché jusqu'à l'âme comme elle l'a fait pour les deux docteurs, même la plus froide des deux. Et je suis bien heureuse que le docteur Jerry a su protéger la jeune sauvage contre les médecins d'aujourd'hui, tous portés vers la guérison par les médicaments et qui ne voulaient qu'une seule chose : l'interner pour mieux l'observer, ce qui n'aurait fait qu'aggraver son cas.

Conclusion : ce roman m'a appris beaucoup et je dois dire que Nell est rendue comme une grande soeur pour moi. Il est certain que je n'oublierai jamais cette histoire.

 

 

 


Signatures

 

1. Grd30  le 15-12-2008 à 14:42:09

un bonsoir en passant
magnifique blog

2. shana  le 15-12-2008 à 16:06:51  (site)

Merci pour ton commentaire, Grd30. smiley_id68887

 
 
 
posté le 12-12-2008 à 17:44:42

La mer de mes rêves

La mer de mes rêves

 

 

Mes pieds touchèrent la chaleur du sable fin. Je me pencha pour y goûter de mes mains, rassemblant mon courage pour arriver à la mer, la terreur de ma vie. Une force étrange me poussait à y plonger et à sentir l’élément qui me tenait vivante depuis ma naissance. Mais pourtant, je ne savais pas pourquoi je faisais ce que me disais cette force puisque je ne savais pas nager et que j’avais très peur de l’eau. Toutefois, l’heure n’était pas à la question. Je devais me dépêcher à combattre le mal qui m’empêchait de profiter de cette océan bleue.

 

En tournant la tête vers l’arrière, je vis ma famille à mes trousses. Mais ils ne devaient pas me suivre. Je comprenais qu’ils s’inquiétaient de me voir me noyer, mais je devais y aller seule même s’il y avait un risque que la mort m’emporte vers le monde des esprits. Non, non, ils devaient partir.

 

- Je dois la vaincre, murmurais-je. Je dois l’éloigner de moi. Laissez-moi.

 

Je me mis à courir, le cœur battant à tout rompre à mesure que le sable devenait mouillé. Comme j’arrivais, je décida de ne pas y aller doucement alors je plongea. L’eau me berça, sa froideur me rafraîchissant la peau. Toutefois, je dus remonter puisque l’eau s’emparait de mes poumons et me faisait suffoquer. Quand je sortis la tête hors de l’eau, les larmes coulèrent sur mes joues. Le soleil se couchant en arrière plan sur la mer était si beau à voir ! Mais le combat n’était pas finit. Je commençais à couler, malgré les mouvements de bras que j’essayais de faire. Soudain, l’image de mon amie entrain de nager me vint à l’esprit. Je me rappela de ses mouvements qu’elle exécutait pour nager. Alors je fis de même. Un sourire apparut sur mes lèvres quand je vis ma réussite. Je me rapprochais de la plage. Pourtant, ma victoire ne dura qu’un instant. Une crampe s’empara de ma jambe et elle ne prit que quelques secondes pour m’emmener jusqu’au fond. Puis, plus rien. Le noir total. J’étais soudainement perdue. La mort était tout près.

 

Mais grâce à Dieu, une lumière m’aveugla. L’eau jaillit de mon corps et gicla sur le sable qui avait capter mes pensées avant ma noyade. Et ce que je vis était aussi magnifique que la mer. Des yeux bleus pétillants comme celle qui avait faillit m’emporter, des cheveux bruns reflétant le couché du soleil qui m’avait fait pleurer et un sourire, un sourire magique qui me fit chavirer pour la première fois de ma vie. Comment pourrais-je remercier Dieu pour ce cadeau en plus d’une vie ?

 

- Mer…merci, dis-je en reconnaissance pour cet homme, mon sauveur, la mer de mes rêves.

 

 

Fanny Mathieu

 


Signatures

 

1. contemplation  le 12-12-2008 à 17:34:55  (site)

Merci pour ce beau texte...qui arrive pile poil encore hein mdrr Clin doeil

2. shana  le 15-12-2008 à 06:15:47  (site)

Merci pour ton commentaire, Contemplation. hihi

 
 
 
posté le 10-12-2008 à 19:39:36

Lise Baucher-Morency

Lise Baucher-Morency

 

 

 

Biographie : Après des études en sciences sociales et en théâtre, Lise Baucher-Morency s’est forgé une solide expérience dans le domaine des communications et des relations publiques. Elle a été journaliste, reporter et photographe pendant plusieurs années pour La Presse, le journal de Montréal, The Gazette et le groupe Publicor.

Elle a aussi été recherchiste, rédactrice et animatrice pour des émissions d’actualité et de variétés pour les réseaux Radio-Canada, TVA et Radio-Québec.

 

Oeuvres littéraires :

 

Kimo le dernier shaman : Le canot magique Tome 1 ( 2008, Éditions Michel Quintin )

Kimo le dernier shaman : Les prisonniers Tome 2 ( 2008, Éditions Michel Quintin )

Kimo le dernier shaman : La jungle urbaine Tome 3 ( 2008,. Éditions Michel Quintin )

 

Source : editionsmichelquintin.ca

 


 
 
 

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