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Au coeur des mots

posté le 11-12-2009 à 20:29:02

L'heure des redevances ( tome 2 ) de Frédéric Tremblay

L'heure des redevances ( tome 2 )

De Frédéric Tremblay

 

 

 

 

 

Éditions : Joey Cornu

Année : 2008

Pages : 283

Catégorie : Jeunesse / Romans historique / uchroniques

Âge : Dès 12 ans

Résumé : Malgré ses manigances meurtrières, le ministre d’Aguefort voit le poste de chambellan du roi lui échapper. Son fils Alexandre se propose de prendre temporairement la relève, car le mystérieux informateur de la famille, le Blaireau, vient de le faire appeler à Versailles pour lui confier une mission délicate et soi-disant décisive.

Rose de La Rochelle est cependant bien déterminée à se venger du père d’Aguefort sur le fils, pour le guet-apens qui la laisse ruinée. Cet Alexandre, héritier sans scrupules, il paiera chèrement l’affront, se jure-t-elle. À Versailles, le bal de l’automne se prépare... lieu tout désigné pour piéger sa victime. Dans cette suite à Une ruse inversée, le lecteur renoue avec des personnages mémorables.

 

 

Source : archambault.ca

 

Mon avis : Un tel roman ne peut passer inaperçu. C'est ce que j'ai pensé dès que j'ai refermé mélancoliquement les pages de cette histoire fabuleuse. Il n'est peut-être pas un coup de coeur pour moi, mais il reste que ce bouquin m'a fait vivre des moments de pur bonheur, abandonnée dans ce vaste univers semé de ruse, de complots et de séditions. À nouveau, j'ai été médusée par le talent prometteur de l'auteur qui manipule les mots avec une grâce inouïe et ce, avec l'écriture classique de l'ancienne époque. Dans cette suite surprenante qui reprend l'intrigue de Une ruse inversée ( le premier tome ), nous replongeons à l'intérieur du duel entre Roland d'Aguefort et Louis de La Rochelle. Or, cette fois-ci, à cause de l'état des deux hommes dévorés par leurs démons, ce sont Alexandre d'Aguefort et Rose de La Rochelle qui reprennent les armes, chacun allant de leurs intentions. Rose, déterminée de rendre justice, part à la recherche d'Alexandre jusqu'à Versailles, afin de mettre un terme à ces crimes hostiles. En ce qui est du fils de Roland D'Aguefort, il s'éclipse à Versailles afin de terminer la tâche de son père, l'esprit illuminé par un dessein bien précis... C'est là-bas que la vérité éclate au grand jour, donnant une fin bouleversante à l'intrigue qui se jouait sous nos yeux. Et je peux vous dire que ces révélations m'ont estomaqué car je m'attendais à une autre tournure d'évènement voire même à un dénouement complètement divergent.

 

Les personnages, contrairement au premier tome, sont mieux approfondis, me donnant ainsi la chance de m'attacher à leur personnalité, dont la femme déterminée qu'est Rose. Vaillante, audacieuse et envahit par la justice, sa réaction du début m'a surprise puisque je prévoyais une haine inconsidérable de sa part envers son père. Au contraire, malgré une certaine rancune, elle est demeurée sereine, déterminée à retrouver la trace d'Alexandre. Sur cet aspect, elle a baissé dans mon estime car je ne vois pas cette décision comme juste, mais plutôt comme une sorte de châtiment ou je ne sais quoi, même si ses intentions sont dénuées de mauvaises volontés. Alexandre, pour sa part, a été un vrai mystère pour moi. Pour ne point vous dévoiler l'intrigue, je ne peux en dire autant sur lui. La seule chose que je peux révéler c'est qu'il est d'un charme élégant et même plutôt intimidant. D'autre part, sa détermination est aussi forte que celle de Rose, hormis qu'elle est agrémentée d'une vengeance secrète. En outre, il est le clou du récit et je dois vous avouer que j'ai réussi, malgré son air méprisant que je lui croyais, à l'apprécier tel qu'il est, tout comme le personnage de Rose.

 

Conclusion : je n'ai point de déception envers ce livre car il m'a comblée sur toutes les facettes, tant par le style littéraire au vocabulaire tout a fait exceptionnel que le récit enrichissant dans lequel nous plongeons dès les premières pages. Grâce aux discussions qui garnissent les chapitres du début, il a été facile pour moi de me remettre sans problème dans l'histoire, à mon grand bonheur car ma mémoire me faisait faux bond sur quelques évènements du tome 1. Une courte série, peut-être, mais elle se finit en beauté, je peux vous le jurer. Et après une aventure sans pareille, il ne me reste qu'une phrase à dire : chapeau à l'auteur !  

 

Extrait du livre : « - Ce jeune homme a un père et c'est le père qui s'est rendu coupable des crimes les plus odieux. Une récente tentative d'assassinat a vu son arme se retourner contre lui : au moment où je vous parle, le poison le tient cloué au lit. S'il n'y succombe pas, je m'assurerai que la potence venge ses victimes. »

 


 
 
posté le 08-12-2009 à 18:38:16

La nuit de Noël

Décembre... le temps des fêtes se montre doucement le bout du nez

parmi les sapins illuminés de boules miroitantes de visages extasiés. C'est l'heure

pour nous tous de préparer le festin, de prédire cette nuit de Noël, d'emballer

les rêves de nos proches et d'habiller amoureusement l'arbre du salon, soutenus par

des mélodies hivernales. Et puisque ce moment tant attendu approche

à chaque jour, je vous ai trouvé un ravissant poème afin de commémorer

cette nuit de Noël dont nous attendons les prémices avec ferveur.

 

 

La nuit de Noël

 

 

L'air est glacé, mais la nuit est sereine,
Les astres clairs nagent en un ciel pur ;
J'entends gémir les eaux de la fontaine ;
Le firmament étale son azur.

L'airain battu d'un coup triste et sonore
Seul a troublé le repos de la nuit.
Il est une heure, et moi je veille encore ;
Je veille seul, et le repos me fuit.

Oh ! que de fois le silence nocturne
Prêta son calme à mes songes divers !
Oh ! que de fois ma lampe taciturne
M'a vu rêver, lire, tracer des vers !

Nuit de Noël, derniers jours de l'année,
Oh ! que de jeux, de paix et de plaisirs
Vous rappelez à mon âme fanée !
Et tout a fui sous de nouveaux désirs !

Comme d'un rêve aussi doux que rapide,
Il me souvient de ce bonheur passé.
Bonheur d'enfance, imprévoyant, avide,
Que la raison a si vite effacé...

Il me souvient de ces cadeaux magiques
À mon réveil offerts dès le matin,
Et du foyer, et des plombs fantastiques,
Dont les contours présageaient le destin.

Me disaient-ils que je serais poète,
Victime, hélas ! des désirs de mon coeur ?
Que le chagrin ferait courber ma tête,
Et que jamais je n'en serais vainqueur ?...

*

Déjà la cloche a répété quatre heures ;
Je veille encor, je veille pour chanter.
Un bruit soudain ébranle nos demeures ;
Quelle douceur je trouve à l'écouter !

Quels sons divins, quelle auguste harmonie
L'airain du temple exhale dans les airs !
Comme l'espoir, mon âme rajeunie
Entend vibrer les célestes concerts.

Nuit de Noël, nuit de paix et de joie,
C'est dans ton sein qu'un Sauveur nous est né.
Le coeur soumis qui marche dans ta voie,
Humble et joyeux, n'est pas abandonné.

Ô mon Sauveur, viens éclairer ma route !
Viens me couvrir des ailes de la foi !
Ouvre mon âme et dissipe mon doute ;
Viens, je t'attends et je me livre à toi.

 

 

Composé par Jacques-Imbert Galloix

 

 

Source inconnue

 

 


 
 
posté le 06-12-2009 à 17:08:42

Prix littéraires : Le prix Goncourt

Le prix Goncourt

 

 

 

 

 

Description

 

Le prix Goncourt est un prix littéraire français récompensant des auteurs d'expression française, créé par le testament d'Edmond de Goncourt en 1896. La Société Littéraire des Goncourt fut officiellement fondée en 1902 et le premier prix Goncourt fut proclamé le 21 décembre 1903. Ce prix annuel est décerné au début du mois de novembre, après trois présélections successives, en septembre et en novembre, parmi les romans publiés dans l'année en cours.

 

Le prix Goncourt, créé pour récompenser chaque année « le meilleur ouvrage d'imagination en prose, paru dans l'année » est attribué presque exclusivement à un roman. Il est le prix littéraire français le plus prestigieux. Un chèque de 50 francs est remis au lauréat depuis 1903. Aujourd'hui, ce montant, du fait de l'inflation, ne représente plus qu'un prix symbolique — actualisé à 10 euros — mais la "notoriété" promise au lauréat, qui verra son œuvre accéder au palmarès des meilleures ventes, est une récompense bien plus convoitée. En marge du Prix Goncourt, l'académie décerne en outre les Bourses Goncourt de la Poésie, de la Nouvelle, de la Biographie, de la Jeunesse et de Premier Roman.

Les dix membres de l'Académie Goncourt se réunissent chaque premier mardi du mois dans leur salon, au premier étage du restaurant Drouant, rue Gaillon, dans le deuxième arrondissement de Paris. Le prix est attribué début novembre. Si après quatorze tours de scrutin il n'y a pas de lauréat élu le président a une voix double pour déterminer une majorité de vote.

Le prix ne peut être décerné qu'une seule fois à un même écrivain. À une exception près : l'imposture littéraire de Romain Gary qui l'a reçu en 1956 pour son roman les Racines du ciel, puis en 1975, sous le pseudonyme d'Émile Ajar, pour le roman La Vie devant soi.

Le prix Goncourt est indissociable, depuis 1926, du prix Renaudot, créé cette année-là par dix critiques littéraires qui attendaient la proclamation faite par le président de l'Académie Goncourt. Sans être organiquement lié au jury du Goncourt, le jury du Renaudot joue le rôle de son complément naturel, accentué par l'annonce du résultat, simultanément et dans le même cadre.

En 1988, l'Académie Goncourt a accueilli avec bienveillance la création du Prix Goncourt des lycéens par la Fnac, en collaboration avec le rectorat de Rennes.

Le 5 février 2008, les jurés du Goncourt ont modifié certaines règles pour répondre aux critiques récurrentes qui leur étaient faites : ils ont en effet décidé à l'unanimité qu'il était incompatible d'être à la fois juré et rémunéré par une maison d'édition.

 

Lauréats des dix dernières années

 

2009 - Trois femmes puissantes de Marie NDiaye

2008 - Syngué sabour. Pierre de patience de Atiq Rahimi

2007 - Alabama song de Gilles Leroy

2006 - Les Bienveillantes de Jonathan Littell

2005 - Trois jours chez ma mère de François Weyergans

2004 - Le Soleil des Scorta de Laurent Gaudé

2003 - La maîtresse de Brecht de Jacques-Pierre Amette

2002 - Les ombres errantes de Pascal Quignard

2001 - Rouge Brésil de Jean-Christophe Rufin

2000 - Ingrid Caven de Jean-Jacques Schuhl

 

 

Source : fr.wikipedia.org

 

 


Signatures

 

1. ulaz  le 06-12-2009 à 23:25:33  (site)

Merci pour ce rappel à propos du Goncourt. J'ai lu "Syngué Sabour", que j'ai vraiment adoré.

2. shana  le 07-12-2009 à 11:33:11  (site)

Et comment tu as trouvé ce livre ? Avant aujourd'hui, je ne connaissais ni ce roman, ni l'auteur. Mais puisqu'il fait partie des lauréats et que tu écris l'avoir adoré, je vais l'inscrire dans ma liste de livres.

3. ulaz  le 10-12-2009 à 12:24:48

C'est une amie qui me l'a prêté. Elle n'a pas du tout accroché, mais moi je l'ai dévoré !

Pour plus d'infos, voici mon billet (http://ulaz.vefblog.net/Syngue_Sabour_pierre_de_patience_dAtiq_Rahimi)

4. shana  le 14-12-2009 à 17:49:04  (site)

Merci pour le lien, Ulaz, j'irai y jeter un coup d'oeil.

 
 
 
posté le 30-11-2009 à 17:16:41

Franck Thilliez

Franck Thilliez

 

 

 

 

Biographie : Franck Thilliez est un écrivain de polars, originaire de la région Nord-Pas-de-Calais.

Né en 1973 à Annecy, Franck Thilliez, ingénieur en nouvelles technologies, vit actuellement dans le Pas-de-Calais. Son premier roman Train d’enfer pour Ange rouge a été nommé au Prix SNCF du polar français 2004. Il est également l’auteur de La Chambre des morts, Deuils de miel, La Forêt des ombres, La Mémoire fantôme et L'Anneau de Moebius. Son prochain roman est prévu pour octobre 2009...

Grand passionné de thriller à l'instar de 8 mm de Joel Schumacher où l'on retrouve dans ses romans quelques clins d'oeil. L'atmosphère de ses livres est bien similaire à ce que l'on peut ressentir dans ce genre de film glauque. Son inspiration en est évidente, et ajoutée à son imagination débordante conduit à des romans vraiment prenants.

La Chambre des morts est adapté au cinéma en 2007 par Alfred Lot. La Forêt des ombres est en cours d’adaptation cinématographique par Julien Leclercq.

 

Oeuvres littéraires :

  • 2003 : Conscience animale
  • 2004 : Train d’enfer pour Ange rouge (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
  • 2005 : La Chambre des morts (Le Passage/Pocket)
    • Prix des lecteurs Quai du polar 2006
    • Prix SNCF du polar français 2007
  • 2006 : Deuils de miel (La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket)
  • 2006 : La Forêt des ombres (Le Passage/Pocket)
  • 2007 : La Mémoire fantôme (Le Passage/Pocket)
  • 2008 : L'Anneau de Moebius (Le Passage/Pocket)
  • 2009 : Fractures (Le Passage)

 

Source : fr.wikipedia.org

 

Site internet officiel : www.auteursdunord.com

 


 
 
posté le 30-11-2009 à 16:59:50

La forêt des ombres de Franck Thilliez

La forêt des ombres

De Franck Thilliez

 

 

 

 

Éditions : Le Passage

Année : 2006

Pages : 400

Catégorie : policiers / thrillers / espionnage

Âge : Dès 16 ans

Résumé : Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l’isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d’un quart de siècle.
Le Bourreau 125...
Cent vingt-cinq, pour les cent vingt-cinq grammes de chair qu’il faisait prélever aux épouses sur leurs maris, avant de les torturer.
Aujourd’hui, Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l’intermédiaire d’un roman. Un thriller que David Miller, embaumeur de profession et auteur de polar occasionnel, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu’il vaut mieux laisser fermées… et très vite, la psychose s’installe.
Dès lors, une seule idée pour les hôtes : la fuite.
Mais on ne quitte pas la Forêt-Noire si facilement. Pas avec une voiture mise hors d’état, pas en plein hiver, si loin de tout.
Ne reste alors qu’une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l’impensable...


Après La Chambre des morts, prix Quais du polar 2006, Franck Thilliez nous entraîne dans les méandres de la folie et de la perversion.

 

 

Source : lepassage-editions.fr

 

Mon avis : Pour la première fois, je me suis attaquée à l'un des romans de Franck Thilliez. Et quels que soient les avis mitigés que j'ai lu dernièrement, cette histoire sordide à la limite de la folie et de la perversion, tel que l'indique dans le résumé, ne m'a pas le moindrement déçue, hormis quelques aspects déplaisant. L'intrigue s'enchaîne lorsque David Miller, embaumeur de métier, se voit offrir une proposition qu'il ne peut refuser : refaire revivre, par l'écriture, le Bourreau 125 afin de satisfaire un vieil homme handicapé du nom d'Arthur Doffre ( cela m'a rappelée pendant un moment le livre Misery de Stephen King ). La seule condition est qu'il doit, lui et sa famille, résider pendant un mois dans son chalet isolé du monde, en plein coeur de la Forêt-Noire. C'est dans cette atmosphère cabalistique que les horreurs du Bourreau 125 vont resurgir et que l'intrigue va se changer en un véritable thriller psychédélique. Avec une écriture tranchée, voire même tourmentante, l'auteur nous fait découvrir les méandres de la noirceur humaine. Toutefois, malgré ce récit sinistre similaire à divers films d'horreur ( malheureusement ), il ne m'a procurée aucun frisson, aucune angoisse, seulement quelques grimaces de dégoût à l'occasion, ce dont j'aurais préféré le contraire car je m'attendais à sursauter de peur à chaque chapitre. D'autre part, le langage cru de certains personnages tel que Doffre et la perversion de celui-ci m'a beaucoup irritée, un point qui m'a déçue lors de ma lecture, sans pour autant porter atteinte à l'histoire.

 

En ce qui est des personnages, leur personnalité diffère les uns des autres, mais il reste qu'ils sont tous tourmentés par des démons intérieurs. Par ailleurs, en plus de ne pouvoir s'attacher à eux, ils sont à l'occasion un brin agaçant, surtout lorsque Cathy ne peut s'empêcher d'avoir une crise de nerf. David, hanté par la mort qu'il côtoie régulièrement à cause de son métier, est celui qui m'a été le plus difficile à cerner. Effectivement, son caractère change complètement lorsqu'il se plonge dans l'écriture du roman, devenant presque un psychopathe lui-même. Avec un passé pareil, ce n'est pas étonnant... Dans le cas de Cathy, cette femme rongée par son mensonge, elle devient une vraie hystérique lors du récit. Mais comment ne pas le devenir dans une situation pareille ? Et que dire de Doffre, ce personnage à l'allure faible, cachant ses côtés sombres d'où jaillissent des désirs ignobles ? Impossible de l'aimer, de s'attacher à la moindre de ses facettes ! Manipulateur, drogué par l'horreur, il deviendra vite un ennemi de taille, autant qu'Emma, cette jeune femme sortit tout droit de la forêt et qui aura un impact fatal sur le courant de l'histoire. Et pour finir, il y a Adeline, la maîtresse de Doffre, et Clara, la bambine du couple. La première, qui cache elle aussi un lourd secret, n'est qu'une ombre au début de l'histoire, mais elle se délivrera assez vite des griffes de son maître, voire même à prendre une place importante dans l'intrigue. Quant à Clara, autant la remplacer par un fantôme ! Mignonne, oui, cependant elle est souvent invisible lors du récit et l'auteur ne parle que très peu d'elle, sinon qu'à l'occasion.

 

Par conséquent, excluant de minuscules invraisemblances durant l'intrigue ( tel que le vase rose dont je n'ai toujours pas trouvé la corrélation avec l'intrigue... ) et quelques points négatifs dont les événements assez prévisibles, j'ai dévoré ce thriller impitoyable, me permettant de découvrir un auteur de talent que je ne suis pas prête d'abandonner. Cependant, dans mon cas, je l'interdirais au moins de seize ans, car il y a certains passages pour le moins vulgaire. Cela n'empêche pas que La forêt des ombres demeure un excellent roman et j'ai bien hâte de savoir s'il est vrai que les autres romans de Franck Thilliez sont meilleurs que celui-ci. Un aspect à découvrir...

 

Extrait du livre : « Cathy contourna l'arbre, sans oser le regarder. Avec la danse des flammes, le tronc projetait des ombres tout autour. Des mains, sur les murs... On aurait dit que des mains, des dizaines de mains, cherchaient à l'agripper. Tout se mit à tourner. Sol, poutres, parois. Elle s'empara de son peignoir et s'enfuit dans le couloir. Le grincement du plancher. Le long tapis pourpre. Le laboratoire et ses odeurs écoeurantes. David, courbé sur sa machine à écrire. »

 

Critiques d'ailleurs : Maijo , Fantasio , Charlotte

 


Signatures

 

1. Le blog de philo  le 09-03-2010 à 14:09:25  (site)

J'ai terminé il y a peu de temps Deuil de miel du même auteur qui malgré sa noirceur est un thriller passionnant. Si tu veux essayer, tu devrais peut-être commencer par Train d'enfer pour ange rouge car même si ce sont deux histoires très différentes, il y est très souvent fait référence.
Comme les conseilleurs ne sont pas les payeurs c'est exactement ce que je n'ai pas fait. Et je n'ai plus qu'à remédier à cette erreur.3points

2. shana  le 09-03-2010 à 17:58:38  (site)

Merci pour l'information, je vais essayer de lire Train d'enfer pour ange rouge avant Deuil de miel, si bien sûr je le trouve avant l'autre.

 
 
 
 

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