Il y a quelques années ( un ou deux ans je pense ), j'étais la rédactrice en chef d'un journal intitulé Éco-Jeunes pour un groupe dont je faisais partie. Pendant ces deux années, j'ai eu l'honneur de faire plusieurs entrevues avec différentes personnes dont Maxime Roussy et Mario Francis. Alors, l'idée m'est venue de mettre ces deux interviews sur mon blog littéraire.
Voici l'entrevue que j'ai fait par courriel avec Maxime Roussy, auteur de la série Pakkal ( que je n'ai pas encore finit ).
Interview avec Maxime Roussy
Comment avez-vous imaginé l'histoire de Pakkal ?
Mon éditeur, Michel Brûlé, m'a demandé d'écrire une histoire de style fantastique sur les Mayas. Je ne connaissais que Maya l'abeille ! J'ai cherché sur Google où j'ai appris l'existence d'un prince maya devenu roi à 12 ans et 125 jours, Pacal ( ou Pakal ). Je me suis dit : j'ai mon personnage ! Après j'ai lu tout ce que je trouvais sur les Mayas. Et j'ai laissé mon imagination s'amuser.
Avez-vous une méthode pour trouver l'inspiration ?
Ah ! L'inspiration ! Parfois si généreuse et parfois si radine. Quand elle se présente, il ne faut pas la laisser partir ! Et quand ça ne va pas, eh bien, je ne force rien. Mais des fois, on n'a pas le choix d'appliquer de la pression. J'ai une relation amour-haine avec l'inspiration. C'est une maîtresse exigeante !
Combien faites-vous d'heures d'écriture par jour ?
Environ deux ou trois heures. Et je passe le reste de la journée à penser à mon histoire.
Avez-vous écrit d'autres livres que Pakkal ?
Oui, des romans, des essais, entre autres. Pakkal 7 sera mon 17e livre publié.
Les noms sont assez bizarres, je dois dire. Comment les avez-vous trouvés ?
Certains existent déjà ( Pakkal, dame Kanal-Ikal, dame Zac-Kuk ), d'autres sont des amalgames de noms mayas que j'ai trouvé ici et là.
Quel personnage vous ressemble le plus ?
Hum... Il y a un peu de moi dans tous les personnages, même dans celui de Ah Puch, le dieu de la Mort !
Il y aura combien de tomes de Pakkal ?
Au moins douze. J'ai l'impression que je pourrais en écrire 72. Le monde des Mayas est fascinant.
À part votre métier d'écrivain, quel autre métier aimeriez-vous faire ?
Je vais bientôt réaliser mon premier film, une comédie intitulée Agoramania. J'ai toujours été fasciné par le cinéma.
Quel tome avez-vous préféré écrire ?
Le premier, évidemment, a été particulier puisque j'entrais dans un nouvel univers. Mais chaque tome est une aventure en soi. Et j'aime voir mes personnages évoluer.
Quel conseil donneriez-vous aux jeunes écrivains ?
Lire, lire, lire et lire. Aussi, écrire ! Et persévérer. Et s'écouter. Ne pas écrire " à la manière de ", mais écrire à NOTRE manière. Également, le plus important, avoir du plaisir.
Si vous ne connaissez pas encore la série Pakkal ou si vous voulez connaître davantage l'auteur, allez sur son site : www.pakkal.com .
J'ai eu le plaisir de contacter Gilbert Sinoué par courriel tant pour le féliciter pour ses romans et sa plume incroyable, mais aussi pour lui poser quelques questions pour mon cher blog littéraire. Et il a répondu avec joie donc je vous présente la première entrevue de Au coeur des mots.
Interview avec Gilbert Sinoué
Comment viennent vos idées ?
De la manière la plus banale qui soit : un mot, une phrase, un film, une rencontre, une musique, un chagrin, toutes ces choses qui font la vie peuvent à un moment donné me souffler l'idée d'un roman.
Quel roman avez-vous préféré écrire ?
Tous... sinon j'aurais arrêté en cours d'écriture. Disons simplement que certains ont été un tout petit plus " faciles " à gérer que d'autres.
Combien d'heures d'écriture faites-vous par jour ?
Un dizaine... mais deux ou trois sont vraiment prolifiques...
Est-ce difficile d'écrire des romans sur un moment de l'Histoire en n'y rajoutant de la fiction ?
Au contraire, l'Histoire vous soutient, elle sert de " rampe "...
Depuis quand écrivez-vous et pourquoi avez-vous décidé d'en faire votre métier ?
J'écris depuis que j'ai appris à écrire... mais je n'ai jamais décidé d'en " faire " un métier... Il n'y a pas eu de décision prise. C'était naturelle... Inévitable.
Quel roman a été le plus laborieux à écrire ?
Le Livre de saphir.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui voudraient devenir écrivain ?
Ne jamais entamé l'écriture d'un roman si l'on a pas un début, un milieu et... une fin. Bref, si l'on n'a pas une histoire, une vraie...
Je remercie beaucoup Gilbert Sinoué pour ses réponses et je vous invite à découvrir ses romans. Pour en savoir plus, vous pouvez aller sur cette page-ci : Gilbert Sinoué .
Gilbert Sinoué
Biographie :
Gilbert Sinoué a suivi un drôle de parcours. Il est né en Egypte, en 1947. Après des études chez les jésuites, il vient à Paris pour suivre l'Ecole normale de musique. Il a alors dix-neuf ans et ne connaît qu'une seule personne dans la capitale. «En Egypte, je vivais sur un bateau, celui que mon père avait racheté au roi Farouk. Il l'avait transformé en navire de croisière pour les touristes. C'est là que j'ai vu chanter Jacques Brel et que j'ai eu la certitude qu'un jour j'écrirais.» Ses débuts parisiens sont difficiles. Il se produit dans des boîtes de nuit, compose. Et puis une première chanson est choisie par Isabelle Aubret, d'autres ensuite par Claude François, Dalida, Jean Marais, Marie Laforêt, Jean-Claude Pascal... «Un jour, j'ai tout arrêté - l'approche de la quarantaine probablement - et j'ai commencé mon premier roman. Je l'ai envoyé par la Poste à Olivier Orban qui l'a publié. Parallèlement, il imagine un feuilleton-fleuve (cent cinquante épisodes), Le destin du docteur Calvet. «J'ai appris à écrire de manière concise, claire, à un rythme d'enfer.» Gilbert Sinoué est devenu romancier à plein temps avec plusieurs gros succès comme Le livre de saphir ou L'enfant de Bruges, étudié dans certaines écoles.
Dans son appartement de Neuilly, comme dans son bureau situé dans l'immeuble voisin, tout rappelle ses intérêts. Des photos de son fils bien sûr, dont ce père tardif affirme qu'il a changé sa vie. Plusieurs beaux livres sur l'Egypte et un narguilé qu'il aime fumer de temps en temps. La photo du fameux bateau de son père, sur lequel il a passé la plus grande partie de son enfance, est posée contre la bibliothèque, à côté du fac-similé du contrat de Flaubert pour Madame Bovary: 800 francs d'à-valoir! Un portrait de Lawrence Durrell nous apprend que Le quatuor d'Alexandrie est son livre de chevet depuis toujours, avec Le rivage des Syrtes de Julien Gracq. La guitare, qu'il gratte encore un peu pour son fils, n'accompagne plus aucune chanson. Tout cela appartient au passé. Aux murs, des peintures de sa femme qui jadis fut infirmière. Dans son bureau s'ouvrant sur un petit jardin, l'ordinateur tient une place de choix. «Je débute souvent mes recherches sur Internet.» En ce moment, il travaille sur Akhenaton. Il ne prend jamais de vacances entre deux livres. «D'abord parce que je vis de ma plume et qu'ensuite il faut que je combatte mon côté oriental. J'aurais une fâcheuse tendance à faire de longues siestes tous les jours. Il faut donc bien que j'aie un aiguillon.» Tout près de lui, il y a la Bible. Il lit régulièrement le Coran, le Nouveau Testament et la Torah. Par passion, par curiosité. Pour tenter de trouver une réponse à l'éternelle question: que faisons-nous sur terre? L'a-t-il trouvée? Probablement pas, mais c'est cette réponse précisément qu'il recherche à travers tous ses livres.
Pascale Frey
Oeuvres littéraires :
Sources : sinoue.com, fr.wikipedia.org
Site officiel : www.sinoue.com
Interview : Gilbert Sinoué
La reine crucifiée
Éditions : Albin Michel
Année : 2005
Catégorie : Romans historiques
Âge : Dès 13 ans
Résumé : Elle s'appelle Inès de Castro. Il s'appelle dom Pedro, héritier de la couronne du Portugal. Ils ont vingt ans. Ils s'aiment. Nous sommes en 1340. Ils écrivent sans le savoir l'une des plus belles pages du grand livre des amours de légende. Ils vont se retrouver pris au piège d'une effroyable machination, broyés entre raison d'État et raison du cœur. Du Portugal à la plaine vénitienne, de la Castille aux palais des papes, Gilbert Sinoué nous entraîne au cœur d'une fabuleuse fresque historique où la pureté des sentiments se heurte à la cruauté des temps, l'amour dévorant aux ambitions politiques. Entre fiction et réalité, tragédie et conspiration, il ressuscite, dans la lignée de L'Enfant de Bruges, l'histoire célèbre et mythique d'une folle passion : celle de deux êtres que même la mort ne parviendra pas à séparer.
Source : sinoue.com
Mon avis : Tout simplement... triste et magnifique. Que dire... un amour impossible entre deux personnes si proches et si éloignées en même temps. Et cela, raconté par une excellente plume qu'est Gilbert Sinoué. Mon tout premier roman de cet extraordinaire auteur et sûrement pas le dernier. J'ai vécu une partie de l'histoire qui m'était encore inconnu et ce fut un véritable voyage, ballotée par la finesse d'écriture de l'auteur. Je suis ravie de cette lecture et cette incroyabe histoire d'amour va me rester longtemps dans l'esprit.
Critiques d'ailleurs : Romanza
Voici quelques belles citations sur la musique.
La musique vaut toutes les philosophies du monde.
Ludwig Van Beethoven
Chanter, c'est comme honorer l'oxygène.
Björk
La musique est la manière divine de dire de belles choses poétiques au coeur.
Pablo Casal
La musique fait danser les consciences.
Enzo Cormann
La musique est la langue des émotions.
Emmanuel Kant
La musique est un cri qui vient de l'intérieur.
Bernard Lavilliers
La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil.
Friedrich Wilhelm Nietzsche
citations.ca
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