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Au coeur des mots

posté le 24-10-2010 à 12:17:59

Déménagement d'Au coeur des mots !!

Je suis heureuse de vous annoncer le déménagement d'Au coeur des mots ! En effet, pour célébrer les deux ans du blog, j'ai décidé ( et pour plusieurs autres raisons également ) de transférer Au coeur des mots à une nouvelle adresse. Ceci dit, j'espère que vous irez faire un tour en grand nombre et n'hésitez pas à faire passer l'adresse à d'autres personnes ! Je vous promets, en cette deuxième année, de fabuleuses surprises, un décor chaleureux, des critiques et encore des critiques ! Bien que j'ai mis de côté Au coeur des mots pendant un bon moment, à cause de mes études et des raisons personnelles, un rythme plus normal va s'installer et les articles foisonneront à nouveau ! Et ils ont déjà commencé à égayer le blog ( en plus de toutes les archives transférées ), alors n'attendez plus !

 

Nouvelle adresse : http://shana-aucoeurdesmots.blogspot.com/

 


Signatures

 

1. mazel  le 24-10-2010 à 09:57:53  (site)

noté la nouvelle adresse,
bises

2. Clairdelune  le 27-10-2010 à 09:18:52  (site)

Je note ta nouvelle adresse. Bonne journée et gros bisous !

3. FleurdeMot  le 28-11-2013 à 09:22:39

Bonsoir shana je suis allée voir et tu écris que tu fermes,bizard,tu me dis si je me suis trompée,bizzz bonne soirée.

4. FleurdeMot  le 02-12-2013 à 09:14:03

Bonne soirée shana,bizzz.

5. FleurdeMot  le 04-12-2013 à 02:15:48

Bon mercredi shana,bizzz.

 
 
 
posté le 09-10-2010 à 21:34:05

Stephanie Janicot

Stephanie Janicot

 

 





Biographie : Stéphanie Janicot est née à Rennes en 1967. Journaliste à Bayard presse depuis 1992 (après des études de droit et de sciences politiques), elle a participé à la création du magazine Muze, au lectorat féminin et jeune, dont elle anime les rubriques littéraires (entretiens, relecture de grands classiques, panorama de la littérature contemporaine française et étrangère).

Le premier roman de Stéphanie Janicot,
Les Matriochkas (1996), a été salué par la critique
et par plusieurs prix (prix Goya, prix Palissy, prix René Fallet…). Elle a ensuite publié Des profondeurs… (1997), Salam (1999) et Ulysse (2000) avec Jean Trolley. Depuis Soledad (juin 2000), ses livres sont publiés aux éditions Albin Michel. Une Traviata (mars 2001) achève le cycle consacré aux illusions de jeunesse, à la recherche d’infini et amorce une étude plus resserrée des relations humaines.
Non, ma mère n’est pas un problème (septembre 2002) évoque la difficile compréhension entre hommes et femmes. La Constante de Hubble (septembre 2003) évoque la trahison conjugale et la nécessaire solidarité féminine. Un recueil de nouvelles aux personnages qui se croisent et finissent par composer presque un roman, Tu n’es pas seul(e) à être seul(e) (mai 2005), analyse les différentes formes de solitude dans
notre société. Paru en 2006, Cet effrayant besoin de famille décrit les rapports entre frères et sœurs à l’occasion d’une succession. Stéphanie Janicot a reçu le prix Femmes de lettres pour Dans la tête de Shéhérazade (août 2008).

 

Oeuvres littéraires :

  • Les Matriochkas (Zulma, 1996) Prix Goya du premier roman, Prix Palissy, Prix René Fallet, Prix du premier roman de l'Université d'Artois
  • Des Profondeurs (Zulma, 1997)
  • Salam (Zulma, 1999)
  • Soledad (Albin michel, 2000)
  • Ulysse (Zulma, 2000)
  • Une traviata (Albin michel, 2001)
  • Non, ma mère n'est pas un problème (Albin michel, 2002)
  • La Constante de Hubble (Albin michel, 2003)
  • Tu n'es pas seul(e) à être seul(e) (Albin Michel, 2005)
  • Cet effrayant besoin de famille (Albin Michel, 2006)
  • Le privilège des rêveurs (Albin Michel, 2007)
  • 100 romans de première urgence pour (presque) tout soigner (Albin Michel, 2008)
  • Dans la tête de Shéhérazade (Albin Michel, 2008)
  • L'Œil du cyclone (Albin Michel, 2009)
  • Que tous nous veuille absoudre (Albin Michel, 2010)

 

Source : stephanie-janicot.com, fr.wikipedia.org

 

Site internet de l'auteur : http://www.stephanie-janicot.com/

 


 
 
posté le 09-10-2010 à 21:08:55

Cet effrayant besoin de famille de Stephanie Janicot

Cet effrayant besoin de famille

Stephanie Janicot

 

 

 

 

 

Éditions : Livre de Poche

Traduction : Aucune

Année : 2007

Pages : 192

Catégorie : Drames

Âge : Dès 13 ans 

Résumé : Quatre enfants Albaràn, trois mères différentes, trois villes – Paris, Rome, Madrid. Au décès du père, la succession tourne au drame. Dix ans plus tard, la fille cadette, Santa, seule et serveuse de nuit dans un bar des Halles, alors qu’elle rêvait d’une carrière d’actrice et d’une famille nombreuse, tente de lever le voile sur les secrets de sa famille et l’effroyable malentendu qui a gâché sa vie. Pour se perdre ou se trouver enfin.
Des Matriochkas à La Constante de Hubble ou Soledad, Stéphanie Janicot explore la galaxie des relations affectives de nos contemporains, le manque et le trop-plein, la difficulté à assumer ses sentiments dans un monde souvent opaque et cruel, parfois absurde et merveilleux.
  

 

Source : livredepoche.com


 

Mon avis

Cet effrayant besoin de famille de Stephanie Janicot fut une lecture apaisante et j’ai bien apprécié ce roman plongeant dans les générations d’une famille. Bien que les prémices furent ardues à cause du généreux arbre généalogique, mon embarquement était définitif et l’histoire a coulé sans peine dans mon esprit. Sa légèreté de structure et de récit, tout en laissant les émotions s’épanouir d’une façon calme mais bien présentes, a réussi à me satisfaire, d’autant plus que j’aimais l’écriture qui ondulait au fil des pages. Toutefois, c’est loin d’être un coup de cœur, car mon plaisir n’a d’égal que la simplicité et n’est pas profond comme pour certains livres.  

 

L’histoire 

 

Le récit se déroule sur plusieurs années et à travers deux générations, celles de Pablo Esteban Albarán. Tel que je l’ai indiqué plus haut, les personnages sont nombreux à cause des diverses branches de sa grande descendance et on se retrouve à nager dans un certaine confusion vite dissipée à mesure qu’on se faufile dans l’histoire qui tourne autour de l’héritage laissé par Pablo. Les enfants de cet homme qui ne s’est pas empêché d’avoir diverses femmes devront se confronter, entremêler pour quelques instants leur vie personnelle et par la même occasion, s’offrir l’opportunité de voir un nouveau chemin s’étaler devant eux. L’intrigue se concentre davantage sur Santa et Marcantonio, deux personnes portant inconsciemment sur leurs épaules les secrets familiaux. Bien qu’il y ait certaines parties du récit qui me semblent encore moins limpide, j’étais ravie d’entrer dans leur existence et étrangement, je pouvais ressentir cette atmosphère se mélangeant entre les origines espagnoles et italiennes. Ce parfum de pays étrangers me fascinait, ce qui m’aidaient davantage à comprendre cette famille étendue. Le roman met surtout en relief, comme l’indique le titre, « cet effrayant besoin de famille » qui guette les protagonistes et ce sentiment découle de Pablo. Cependant, l’intrigue manquait d’acuité et j’aurais aimé que l’auteur déterre plus ardemment les racines de la famille et la personnalité de chaque membre. D’autre part, la structure du livre laisse un peu à désirer, car les chapitres se découpent d’une façon à nous mettre facilement en déroute. Je suis certaine que s’il en aurait été autrement, ma vision des personnages n’aurait pas été vaporeuse.       


Personnages                              

 

Les quatre enfants Albaràn sont des individus assez loin de la similarité, surtout Vincent et Béatrice, frère et sœur, dont les aspirations reflètent à l’occasion un égoïsme mal dissimulé. Et comme ce sont des protagonistes demeurant dans l’ombre au cours de la plupart du récit, je préfère m’arrêter sur Santa et Marcantonio. Ce dernier est un homme qui a eu la magnanimité de s’occuper de plusieurs garçons défavorisés et qui vivaient naguère dans les ruelles. Il les élève, les guide, les protège, bref, c’est un merveilleux chaperon pour ces orphelins. De nature audacieux mais effacé, il n’est pas totalement heureux de sa vie, car il a l’impression d’un manque quelconque. Descendant de la branche illégitime de Pablo, on dirait que ce statut porté avant par son père l’a suivi à son insu. Mais jamais il n’a oublié Santa, rencontré il y a cela de nombreuses années. Celle-ci a mené une vie paisible, bien que souvent sous la pression paternelle. Vibrante de rêves utopiques, elle fut désillusionnée, mais les secrets familiaux lui permettront de repartir à zéro et de faire le point sur son ancienne et présente existence. Femme de cœur et d’espoir, on ne peut que s’attacher à elle. Pour ma part, je fus davantage intéressée par l’histoire de Marcantonio, notamment son projet d’aide envers ces jeunes garçons qui est une idée admirable. Cette intention ne m’étonne pas de sa part puisque souvent ce que l’on a vécu laisse leur empreinte dans nos futures ambitions. 

 

Écriture 

 

L’écriture a su merveilleusement bien me faire sentir parmi eux et ressentir les fibres espagnoles d’une singulière façon. Tout en étant sobre et modeste, sa plume transmet tout de même l’écho des émotions pour que nous puissions y croire. Cependant, les tréfonds de cette vibration restent mystérieux et c’est à nous de décoder ce qui se cache derrière la surface des sentiments des personnages. Le fait que l’auteure utilise maintes fois les phrases courtes met en relief l’hésitation et l’émotion présentes dans le récit, accélérant par la même occasion l’intrigue. Un talent qui, s’il creuse davantage dans le sujet qu’il aborde, aurait la force de créer des vagues bouleversantes.  

 

Conclusion 

 

En somme, ce fut une découverte comblée de satisfaction, me faisant découvrir ainsi une auteure dont la plume m’intrigue tout particulièrement. Le récit à la fois léger et intime évoquant les relations d’une famille aux branches multiples saura vous captiver pendant ces deux cent pages. Ne vous fiez surtout pas à cette incompréhension du début et laissez vous porter par les mots ! Un beau remerciement aux éditions Livre de Poche !

 

 


 
 
 

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