Le cercle de la sorcière ( tome 3 )
De Debbie Federici et Susan Vaught
Salon du Livre de Montréal
Et voilà ! Hier, ma mère et moi, nous avons passé l'après-midi ainsi que le reste de la soirée au Salon du Livre de Montréal. Quelle joie ! Laissez-moi vous en faire un petit résumé.
Un message rapide pour vous dire que j'éliminerais désormais tout commentaire n'ayant aucun rapport avec mon blog ainsi que la pub gratuite sans aucun commentaire l'accompagnant.
Puisque demain je m'en vais au Salon du Livre de Montréal, vous aurez, dans la semaine à venir, un résumé de cette magnifique journée que j'attends à chaque année. Je vais essayer de prendre beaucoup de photos tant du salon que des auteurs. Donc, si cet article pourrait vous intéresser, visitez régulièrement mon blog dans les prochains jours.
Récemment, tout comme je l'ai fait avec Gilbert Sinoué, j'ai contacté par courriel Pascale Gingras, l'auteure du roman jeunesse Un jeu vers le soleil. C'est avec générosité et plein de chaleur qu'elle a répondu à toutes mes questions, même beaucoup plus, ce dont je ne regrette pas.
Musique sauvage
L'aube se levait doucement dans l'éclat bleuté de la nuit. Tapissés entre des bouquets de feuilles, étranger aux regards endormis, quelques oiseaux chantaient à la cantonade de leur voix mélodieuse. Sous le bruissement des arbres centenaires, on pouvait entendre le mugissement du vent ou même, quelques craquements anodins. Et tandis que le soleil pointait timidement ses rayons dans l'immensité du ciel, le doux clapotis d'une jeune rivière faisait écho dans la forêt clairsemée. Pas un bruit strident ni un seul son venu des entrailles d'une quelconque machine venait briser cette musique sauvage qui jouait du matin au soir, à l'insu des humains. Seul les enfants encore dans l'émerveillement et l'innocence enfantine pouvaient capter ses notes divines murmurées et chantées par la végétation florissante. Et si on prêtait une attention particulière, on verrait cette même musique vibrer dans le pétillement de leurs yeux. Malheureusement, la plupart des enfants sont si accaparés par la réalité d'aujourd'hui qu'ils sont devenus sourds à leur tour...
Salon du Livre de Montréal
Chers lecteurs et lectrices assidus ou débutants, j'ai la joie de vous informer que la 31e édition du Salon du Livre de Montréal va bientôt commencer. Il va être ouvert du 19 au 24 novembre, tout juste dans une semaine.
Voici un poème que j'ai composé l'année dernière, pour mon journal.
Comme je le disais dans mon autre article, j'ai pu, grâce à mon journal, faire des entrevues avec plusieurs personnes dont avec des auteurs connus. Voici un interview que j'ai fait au Salon du Livre avec Mario Francis, l'auteur fort sympathique de la série Léonis ( que, tout comme Pakkal, je n'ai pas encore finit de lire )
Il y a quelques années ( un ou deux ans je pense ), j'étais la rédactrice en chef d'un journal intitulé Éco-Jeunes pour un groupe dont je faisais partie. Pendant ces deux années, j'ai eu l'honneur de faire plusieurs entrevues avec différentes personnes dont Maxime Roussy et Mario Francis. Alors, l'idée m'est venue de mettre ces deux interviews sur mon blog littéraire.
J'ai eu le plaisir de contacter Gilbert Sinoué par courriel tant pour le féliciter pour ses romans et sa plume incroyable, mais aussi pour lui poser quelques questions pour mon cher blog littéraire. Et il a répondu avec joie donc je vous présente la première entrevue de Au coeur des mots.
Gilbert Sinoué
Biographie :
Gilbert Sinoué a suivi un drôle de parcours. Il est né en Egypte, en 1947. Après des études chez les jésuites, il vient à Paris pour suivre l'Ecole normale de musique. Il a alors dix-neuf ans et ne connaît qu'une seule personne dans la capitale. «En Egypte, je vivais sur un bateau, celui que mon père avait racheté au roi Farouk. Il l'avait transformé en navire de croisière pour les touristes. C'est là que j'ai vu chanter Jacques Brel et que j'ai eu la certitude qu'un jour j'écrirais.» Ses débuts parisiens sont difficiles. Il se produit dans des boîtes de nuit, compose. Et puis une première chanson est choisie par Isabelle Aubret, d'autres ensuite par Claude François, Dalida, Jean Marais, Marie Laforêt, Jean-Claude Pascal... «Un jour, j'ai tout arrêté - l'approche de la quarantaine probablement - et j'ai commencé mon premier roman. Je l'ai envoyé par la Poste à Olivier Orban qui l'a publié. Parallèlement, il imagine un feuilleton-fleuve (cent cinquante épisodes), Le destin du docteur Calvet. «J'ai appris à écrire de manière concise, claire, à un rythme d'enfer.» Gilbert Sinoué est devenu romancier à plein temps avec plusieurs gros succès comme Le livre de saphir ou L'enfant de Bruges, étudié dans certaines écoles.Dans son appartement de Neuilly, comme dans son bureau situé dans l'immeuble voisin, tout rappelle ses intérêts. Des photos de son fils bien sûr, dont ce père tardif affirme qu'il a changé sa vie. Plusieurs beaux livres sur l'Egypte et un narguilé qu'il aime fumer de temps en temps. La photo du fameux bateau de son père, sur lequel il a passé la plus grande partie de son enfance, est posée contre la bibliothèque, à côté du fac-similé du contrat de Flaubert pour Madame Bovary: 800 francs d'à-valoir! Un portrait de Lawrence Durrell nous apprend que Le quatuor d'Alexandrie est son livre de chevet depuis toujours, avec Le rivage des Syrtes de Julien Gracq. La guitare, qu'il gratte encore un peu pour son fils, n'accompagne plus aucune chanson. Tout cela appartient au passé. Aux murs, des peintures de sa femme qui jadis fut infirmière. Dans son bureau s'ouvrant sur un petit jardin, l'ordinateur tient une place de choix. «Je débute souvent mes recherches sur Internet.» En ce moment, il travaille sur Akhenaton. Il ne prend jamais de vacances entre deux livres. «D'abord parce que je vis de ma plume et qu'ensuite il faut que je combatte mon côté oriental. J'aurais une fâcheuse tendance à faire de longues siestes tous les jours. Il faut donc bien que j'aie un aiguillon.» Tout près de lui, il y a la Bible. Il lit régulièrement le Coran, le Nouveau Testament et la Torah. Par passion, par curiosité. Pour tenter de trouver une réponse à l'éternelle question: que faisons-nous sur terre? L'a-t-il trouvée? Probablement pas, mais c'est cette réponse précisément qu'il recherche à travers tous ses livres.
Voici quelques belles citations sur la musique.
La musique vaut toutes les philosophies du monde.
Anne Robillard
Biographie :
Fille aînée de la professeure de ballet Pierrette Gagné et du comédien Jean-Claude Robillard (qui a fait la voix de grand-papa Bi dans Passe-Partout), elle a grandi dans la magie des arts de la scène, mais aussi dans l'insécurité du métier d'artiste. Tout en continuant d'écrire des histoires sorties tout droit de son imagination, elle a opté pour un style de vie plus stable. Son salaire de secrétaire juridique lui a permis de poursuivre des études de littérature et de traduction à l'Université de Montréal et de continuer à composer.