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Au coeur des mots

posté le 29-09-2010 à 18:55:49

Aristophane

Aristophane

 

 

 

 

 

 

Biographie : Aristophane (en grec ancien Ἀριστοφάνης / Aristophánēs) est un poète comique grec du Ve siècle <abbr>av. J.-C.</abbr>, né dans le dème de Kydathénée vers 450–445 et mort vers 385 av. J.-C.

 

Il débuta jeune au théâtre, se fit connaître par deux pièces aujourd'hui perdues : les Détaliens ou les Banqueteurs (427) et les Babyloniens (426). Il écrivit de nombreuses comédies, dont la plupart ne nous sont connues que par des fragments. Onze nous sont parvenues : les Acharniens (425) et la Paix (421), où l'auteur intervient franchement dans la politique et combat le parti de la guerre ; les Cavaliers (424), où il attaque ouvertement Cléon, le tout puissant démagogue ; les Nuées (423) où il raille Socrate ; les Guêpes (422), où il tourne en ridicule l'organisation des tribunaux athéniens et les manies des juges ; les Oiseaux (414), où il s'en prend aux utopies politiques et sociales, comme plus tard dans Lysistrata (411) et dans l'Assemblée des femmes (392) ; les Thesmophories (411), et les Grenouilles (405), satires littéraires dirigés contre Euripide. Cependant, la hardiesse des poètes comiques, le retour au pouvoir du parti aristocratique, et les malheurs d'Athènes, avaient amené une réaction contre la liberté du théâtre. Cette réaction s'était dessinée déjà vers (412) et sous les Trente: elle aboutit vers (388), semble-t-il, à une loi qui interdisait formellement les attaques contre les personnes. C'était l'arrêt de mort de la comédie ancienne. Aristophane tenta des voies nouvelles : par le Cocalos (aujourd'hui perdu) et la seconde édition du Ploutos (388), il inaugura la satire des mœurs, d'où devait sortir la comédie nouvelle des Athéniens.

Sauf le Ploutos et les pièces contre Euripide, les comédies d'Aristophane sont des satires sociales ou des pamphlets politiques. Attaché au parti aristocratique, le poète se servit largement des libertés que lui laissait l'état populaire pour attaquer les institutions et les chefs de file de la démocratie. Entre ses mains, la comédie devint une puissance qu'on a comparée justement à la presse politique moderne. Considérée au point de vue de l'art, l'œuvre d'Aristophane est l'une des merveilles du génie grec. Il y a une verve incroyable et une étonnante fantaisie dans ses dialogues satiriques, mêlés de chœurs lyriques, où les connaisseurs ont toujours admiré la parfaite concordance du fond et de la forme, de l'idée, de l'expression et du rythme. Les pièces d'Aristophane sont très précieuses pour la connaissance de l'histoire du temps, des institutions et des mœurs athéniennes à la fin du Ve siècle av. J.-C.

 

Oeuvres littéraires :
  • 425 : Les Acharniens (Ἀχαρνεῖς / Akharneîs) anciennement Les Akharniens, 1er prix, incitant à cesser la Guerre du Péloponnèse
  • 424 : Les Cavaliers (Ἱππεῖς / Hippeîs) anciennement Les Chevaliers, 1er prix, contre le démagogue belliciste Cléon
  • 423 : Les Nuées (Νεφέλαι / Nephélai) parfois Les Nuages (nous avons la 2de version alias Les Nuées II, partiellement retouchée vers -417), 3e prix, contre les Sophistes, qu'il symbolise à tort par Socrate
  • 422 : Les Guêpes (Σφῆκες / Sphễkes), 2e prix, sur le dévoiement de la justice et la manie athénienne des procès
  • 421 : La Paix (Εἰρήνη / Eirḗnē) (nous avons la <abbr>1re</abbr> version alias La Paix I), 2e prix, sur la paix de Nicias
  • 414 : Les Oiseaux (Ὄρνιθες / Órnithes), 2e prix, sur sa déception des Athéniens sur le point de relancer la guerre
  • 411 : Lysistrata (Λυσιστράτη / Lysistrátē), prix inconnu, une conspiration des femmes en faveur de la paix
  • 411 : Les Thesmophories (Θεσμοφοριάζουσαι / Thesmophoriádzousai) alias Les Thesmophorieuses (nous avons la <abbr>1re</abbr> version alias Les Thesmophories I), prix inconnu, sur Euripide et la misogynie de ses pièces
  • 405 : Les Grenouilles (Βάτραχοι / Bátrakhoi), 1er prix, sur le déclin de l'art tragique, attribué à Euripide
  • 392 ou 391 : L’Assemblée des femmes (Ἐκκλησιάζουσαι / Ekklēsiádzousai) alias Les Femmes à l'Assemblée, anciennement Les Harangueuses, prix inconnu, utopie satirique sur le féminisme et le collectivisme
  • 388 : Ploutos (Πλοῦτος / Ploûtos) alias Plutus, parfois L'Argent (c'est la 2e version alias Ploutos II), prix inconnu, utopie satirique sur le partage des richesses

 

 

Source : fr.wikipedia.org

 


 
 
posté le 29-09-2010 à 18:05:17

Lysistrata : la grève du sexe d'Aristophane

Lysistrata : la grève du sexe

Aristophane

 

 

 

 

 

Éditions : Mille et une nuits

Traduction : Michel Host

Année : 2009

Pages : 142

Catégorie : Pièces de théâtre

Âge : Dès 16 ans 

 

Résumé 

 

Faisons la grève du sexe ! Tel est le mot d'ordre auquel Lysistrata entend rallier les Athéniennes et ses amies de l'autre cité en guerre.
Allumant le feu du désir, puis le repoussant chez leurs maris, elles espèrent ramener la paix, et les hommes au foyer. Avec cet argument politique échevelé et profond, Aristophane donne au Ve siècle avant J. -C. une des comédies les plus audacieuses et irrésistibles.

  

Source : fabula.org

 

 

Mon avis

 Lysistrata… est une pièce qui se démarque des autres, bien que la comédie ancienne ait cette particularité d’aborder des sujets qui peuvent sembler cru pour notre temps. Je savais déjà à quoi m’entendre en entamant cette lecture obligatoire et croyez-moi, ce fut avec forte appréhension. Toutefois, cette aversion se dissipe rapidement puisque cette pièce a tout pour faire naître le rire, nonobstant la vulgarité des paroles. Mais le malaise demeure tout de même, donc je puis dire que ce fut une pièce inclassable entre le bon et le mauvais. Et dire que les Grecs en raffolaient !   

 

L’histoire 

 

La pièce débute par une réunion établis par Lison ( Lysistrata ) dans laquelle se regroupent toutes les femmes du peuple. Répugnées au début par l’idée de la guerrière, elles choisiront finalement d’entreprendre un projet mesquin pour empêcher les hommes de continuer leur guerre inutile : la grève du sexe ! Une grève qui sera à la fois difficile pour les deux clans et on peut y lire tout le désespoir des hommes, bannis de la ville tant qu’ils ne cèderont pas. Un sujet controversé et obscène, mais Aristophane ne suivait que les principes de leur époque, car il n’était pas rare que les Grecs organisent des fêtes phalliques dans lesquelles ils vouaient ovation à la procréation. Bien évidemment, j’aurais aimé moins de perversion sexuelle ( c’est bien beau que cela fait partie de la nature, mais ce peuple était dans l’exagération totale ) ! À travers ce choquant sujet, Aristophane fait également de nombreuses allusions politiques, souvent contre Euripide, car les pièces de la comédie ancienne se jouaient devant de grands ambassadeurs et il était important de se moquer de ceux-ci. Ainsi, Lysistrata n’était pas juste une divertissante histoire, mais également un débat politique !

 

 

                  Personnages                              

 

Lison, alias Lysistrata, est l’une de ses femmes qui n’a pas la langue dans sa poche et la personnalité faible. Elle sait manier les femmes par les sentiments et son autorité, personne ne s’y oppose. Même les hommes reculent devant ses talents de dictatrice. Elle est la seule à avoir le courage de tenir jusqu’au bout, sans flancher, alors que les autres femmes sont pusillanimes et se lamentent continuellement de cette grève. Au moins, Lysistrata est toujours là pour les remettre en place ! J’admire son initiative, qui ne manque pas de créativité, mais la crudité de ses paroles cisaillent les oreilles. Quant aux hommes, j’ai eu de la difficulté à voir en eux l’authenticité. Comme si des guerriers allaient se faire mener par le bout du nez alors que leurs désirs peuvent les rendre aussi farouche que des prédateurs ? Ils deviennent pleutres devant le groupe de femmes et agissent comme des enfants à qui l’on refuse une friandise. Vert-Kokin en est la preuve : sa femme ne cessera pas de faire l’aguichante avec lui, pour mieux le repousser à la fin. C’est tout juste s’il ne se mettait pas à pleurer sur son sort ! En bref, ce sont des personnages attrayants, néanmoins on ne peut pas s’y attacher à cause de leurs élans d’impudicité ( dans mon cas, du moins ).  

 

Écriture 

 

L’écriture élaborée et soutenue à la particularité de se teinter d’humour tout au long du récit, ce qui fait une lecture légère à lire. De même, les chants des coryphées sont davantage plaisants à lire et l’on se régale de l’ironie et du cynisme au fil des pages. Cependant, les propos graveleux à chaque phrase et les défauts de traduction ( je ne pense pas qu’un grec dirait « mec » ou « putain »… ) viennent atténuer le plaisir qui se forme au cours de cette pièce de théâtre.  

 

Conclusion 

 

Ergo, c’est une pièce de théâtre qui a tout d’une comédie ancienne et dans laquelle l’humour enchante la lecture, bien que je n’aie pas apprécié le sujet qui montre une vulgaire facette de la sexualité. Il reste que ce récit à ses qualités, mais je ne le mettrais pas entre n’importe quelles mains et je comprends pourquoi cette lecture n’est lue qu’au cégep : l’âge à sa part d’importance. Et je suis déçue que les élèves étaient enjoués, pour la plupart, à entreprendre cette pièce de théâtre puisque cela dépeint l’hyper sexualisation dans laquelle bon nombre de jeunes baignent. Finalement, cette pièce est malheureusement un miroir de cette nouvelle génération…

 

 


 
 
posté le 29-09-2010 à 17:31:49

Sophocle

Sophocle

 

 

 

 

 

 

Biographie : Sophocle (en grec ancien : Σοφοκλῆς / Sophoklễs), né à Colone en 496 ou 495 av. J.-C. et mort en 406 ou 405 av. J.-C. est l'un des trois grands tragédiens grecs dont l'œuvre nous est partiellement parvenue, avec Eschyle (526-456) et Euripide (480-406). Il est principalement l'auteur de cent-vingt-deux pièces dont une centaine de tragédies et dont seules sept nous sont parvenues. Cité comme paradigme de la tragédie par Aristote, notamment pour l'usage qu'il fait du chœur, et pour sa pièce Œdipe roi, il remporte également le nombre le plus élevé de victoires au concours tragique des grandes Dionysies (dix-huit), et n'y figure jamais dernier.

Son théâtre rompt avec la trilogie « liée » et approfondit les aspects psychologiques des personnages. Ses pièces mettent en scène des héros, souvent solitaires et même rejetés (Ajax, Antigone, Œdipe, Électre), et confrontés à des problèmes moraux desquels naît la situation tragique. Comparé à Eschyle, Sophocle ne met pas ou peu en scène les dieux, qui n'interviennent que par des oracles dont le caractère obscur trompe souvent les hommes, sur le mode de l'ironie tragique.

 

Les détails de la vie de Sophocle sont connus, bien qu'assez mal, grâce à une compilation anonyme, à la Souda et aux mentions d'auteurs comme Plutarque ou Athénée. Il est le fils d'un certain Sophilos et naît en 496 (selon la chronique de Paros) ou en 495 (selon son biographe anonyme), à Colone, village près d'Athènes, où il situera sa dernière pièce Œdipe à Colone. Il suit une éducation très soigneuse, notamment en musique, où il profite des leçons du célèbre Lampros, et en gymnastique : à seize ans, il lui revient de conduire le chœur du triomphe de Salamine,. Exact contemporain de Périclès, Sophocle connaît l'apogée athénien, et participe à la vie politique : il est désigné parmi les hellénotames (trésoriers de la ligue de Délos) en 443-442, et parmi les stratèges à deux reprises, notamment en 440 lors de l'expédition contre Samos. À quatre-vingt-trois ans, il fait également partie des dix conseillers désignés après le désastre de Sicile.

La carrière de tragédien de Sophocle débute au plus tôt en 468. Cette année-là, la trilogie dont fait partie son Triptolème est couronnée du premier prix, notamment devant Eschyle. Sophocle est le rival de ce dernier pendant douze ans, avant qu'Euripide le concurrence à son tour dès 455.

Sophocle meurt en 406 ou 405. Il est le père de Iophon, fils de l'athénienne Nicostrate, et d'Ariston, fils de la sicyonienne Thoris. Suidas mentionne trois autres fils : Léosthénès, Stéphanos et Ménécléidès. Ariston est le père de Sophocle le Jeune, également doué pour la tragédie, sous les soins de qui est représenté la dernière pièce de son grand-père, Œdipe à Colone, en 401.

 

Oeuvres littéraires :

 

Ajax

Antigone

Les Trachiniennes

Oedipe roi

Électre

Philoctète

Oedipe à Colone

Les limiers

 

 

Source : fr.wikipedia.org

 

 


 
 
posté le 18-09-2010 à 22:13:08

Antigone de Sophocle

Antigone

Sophocle

 

 

 

 

Éditions : Librio

Traduction : J. Bousquet et M. Vacquelin

Année : 2005

Pages : 87

Catégorie : Pièces de théâtre

Âge : Dès 13 ans 

 

Résumé   

 

"Ô malheureuse enfant d'un père malheureux ! Le front tranquille et fier, quoique ton cœur frissonne, Serais-tu sous le coup de l'édit rigoureux ? As-tu bravé celui qui jamais ne pardonne ?" Antigone doit mourir. Elle le savait. En choisissant d'offrir une sépulture à son frère, c'est une corde qu'elle glissait autour de son cou. Mais la fille d'Œdipe a décidé d'obéir à la loi des dieux, non à celle des hommes. Pas même Hémon, son amant, ne pourra la détourner de son funeste destin. Professeur de lettres à l'université, Elsa Marpeau présente ici, selon l'expression d'Hegel, "la plus noble figure qui soit apparue sur terre". Personnage mythique qui a inspiré nombre d'auteurs, d'Anouilh à Brecht, en passant par Cocteau. 

 

Source : livre.fnac.com

 

 

Mon avis

C’est ma première pièce de théâtre en tant que lectrice et je considère cela comme une étrange nouveauté. La structure est ma foi très différente d’un récit narratif et je ne crois pas qu’il s’inclut dans mes genres fétiches. Cependant, c’est une découverte inégalée, car c’est l’une des pièces primaires des racines littéraires, une tragédie grecque qui nous délivre tout le talent de ce peuple avancé. Or, j’ai encore de la difficulté à croire que cette pièce fut écrite en 441 avant Jésus Christ ! Lu dans le cadre de mon cours Courants littéraires, je ne peux que remercier mon professeur pour cette plongée dans un nouveau recoin de la littérature, naguère si sombre.  

 

L’histoire 

 

 

Cette tragédie se déroule à Thèbes et relate le conflit entre Antigone et Créon, deux personnages diamétralement opposés. En quelques mots, le roi de Thèbes refuse à Antigone l’enterrement de son frère indigne, un élément déclencheur qui entraîne celle-ci à désobéir à ses lois pour respecter les ordres non écrits des dieux. Cette pièce devient alors une tragédie engendrant des conflits familiaux, politiques et religieux dans lesquels les notions s’affrontent. D’une part, il y a Créon, représentant des humains et de l’autorité, et Antigone, femme hardiesse qui confronte un être craint par le peuple pour la réalisation des vœux de leurs dieux. Tout au long du récit et pour donner véracité au conflit, les nombreux thèmes se séparent et s’opposent : dieux/hommes, religion/politique, lois non écrites/écrites, ciel/terre, pureté/impureté, individu/collectif. Un effet assez intéressant, car on est captivé par cette bataille universelle, entre des camps dissemblables et cette fatalité qui pèse sur les personnages. Toutefois, j’ai dû m’habituer au chœur et au coryphée, lesquels font partie de l’ancienne structure théâtrale dont les paroles se délivrent en prose. Bien qu’une tragédie ancienne ne vienne pas sans eux, je n’ai pas trouvé d’intérêts dans leur présence. Un point positif : l’essence du contexte athénien qui s’écoule de la pièce nous fait reculer au sein du passé et je me suis prise à m’imaginer pendant les Grandes Dionysies à Athènes, tandis que la pièce qui m’est contée se joue devant mes yeux.  

 

Personnages 

 

Vous vous en doutez, je marchais au côté d’Antigone, pour qui j’admire son caractère audacieux derrière sa façade de douceur. J’étais en communion avec ses idéaux, nonobstant quelques-uns à cause de leur contexte religieux, qui priment la liberté et le respect envers les morts. Bien qu’elle se meuve dans la solitude, car elle ose confronter le maître des lieux sous l’indignation du peuple, elle garde sa fierté sans écouter les sombres peurs humaines. C’est une idéaliste à laquelle je voue tout mon hommage ! Ce personnage tragique et victime de ses choix réussit le but primaire des auteurs de pièce de théâtre : l’identification ( à cette époque, dans une forme plus élaborée, elle s’appelait la catharsis ). À son opposé, Créon a un caractère semblable et je pense que cette similarité est l’un des géniteurs de cette confrontation. Cependant, il ne la contient pas, il l’évacue et se montre féroce dans ses idées d’autorité, c’est pourquoi il refuse la sépulture de Polynice, défiant ainsi les lois invisibles des dieux. Son ego est supérieur, notamment à cause du pouvoir qu’on lui accorde et cela le nuit puisqu’il devient lui aussi victime de ses choix. Autour d’eux, se meuvent d’autres personnages dont les retombés du conflit les touchent tout autant : Hémon, fils de Créon ; Ismène, sœur naïve d’Antigone ; et Eurydice, épouse de Cléon. Une famille que l’on peut considérer maudite par les erreurs de leur père, Œdipe.  

 

Écriture 

 

 

Le talent de l’écriture parsème les pages et je suis toujours ébahie par la beauté d’une aussi belle plume alors que ce peuple n’est qu’à ses débuts dans la grande évolution. Que ce soit pour les paragraphes narratifs dans lesquels plusieurs stichomythies soulignent l’aspect conflictuel entre les héros tragiques ou pour les chants du chœur écris en prose, l’écriture soutenue n’a d’égal que la richesse de cette pièce antique. 

 

Conclusion 

 

 

En somme, cette pièce écrite par Sophocle fait ovation à la tragédie ancienne qui repose sur les sentiments tragiques et les conflits entre protagonistes. On y découvre des thèmes profonds, les racines d’une société mythique et l’origine d’un si vaste univers littéraire. Néanmoins, malgré le panache de cette pièce de théâtre archaïque, ce ne fut pas un coup de cœur pour moi, car la structure, en plus de la présence des chœurs et du coryphée, fut une étrange adaptation et coupé court à mon plaisir. Mais comment pourrais-je oublier cette histoire, la première d’une lignée d’un genre qui s’entrouvre doucement à moi ? La Grèce antique a tant à nous apprendre !  

 

 


 
 
posté le 15-09-2010 à 21:46:51

Reflets d'un guide

Reflets d'un guide

 

 

 

 

Reflets éternels de l'humanité

Reflets sans fin d'une ode à la beauté

Ce lac, miroir d'un songe réel

Renvoie les courbes azuréennes du ciel

Fondant sa grandeur

Sur les terres d'un faux prometteur

Ses vagues, sourires timorés de sa légèreté

Sont les battements de son invisible personnalité

Qui font écho à l'âme du spectateur

Agenouillé devant la vérité du coeur

Celle-là même qui m'a guidé

Vers ton souffle liquifié

À toi, reflets éternels de l'humanité

À toi, reflets sans fin d'une ode à la beauté

 

 

 

 

Fanny Mathieu

 


Signatures

 

1. Clairdelune  le 28-09-2010 à 09:45:52  (site)

Alala, quel superbe poème... Les mots se chevauchent d'eux-même, c'est... magique !

2. Ellcrys  le 30-09-2010 à 01:49:43  (site)

Ce poème est vraiment magnifique. Il me donne la chair de poule... Tu as vraiment beaucoup de talent et je te remercie de nous faire partager ces moments intenses. Bisous ma belle.

 
 
 
 

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