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Au coeur des mots

posté le 18-10-2009 à 10:10:03

Les carnets d'un réfugié poétique de Bertrand Gauthier

Les carnets d'un réfugié poétique

De Bertrand Gauthier

 

 

 

 

Éditions : Québec Amérique

Année : 2008

Pages : 194

Catégorie : Jeunesse / Recueils de poésie

Âge : Dès 14 ans

Résumé : Volcano, alias Maxime-Olivier Belhumeur-Ducharme, se révèle sans pudeur dans les Carnets qu’il rédige au fil des saisons. Absolument entier, un brin insolent, l’esprit allumé et les hormones dans le plancher, il y dévoile ses révoltes, ses indignations et ses espoirs. « Trop jeune pour avoir le droit de vote, mais assez vieux pour se trafiquer quelques fausses cartes », Volcano écrit des raps incisifs à son père publicitaire, fait des portraits humoristiques et chaleureux de sa mère psychothérapeute, crée des hymnes révoltés aux dieux, mais surtout, il façonne de romantiques poèmes à l’exquise Florence...


Aussi à l’aise avec les haïkus que les courriels, Maxime-Olivier est-il encore doué quand vient le temps de troquer les écrits pour la parole ?

 

 

Source : maglecture.com

 

Mon avis : Que dire ? On ne peut pas décrire ce roman en toute simplicité puisqu'il recèle absolument de tout. À la fois des poèmes, des textes personnels, des chansons rap... C'est une lecture légère et rapide, parfaite pour une petite pause détente. Maxime nous dévoile un petit pan de sa vie, racontant à travers ses mots poétiques son amour pour Florence, ses étranges parents, sa colère et tout ce qui lui passe par la tête. Bertrand Gauthier, en écrivant ce bouquin, a eu une idée plutôt originale puisqu'il se différencit en tout point des livres que nous connaissons. Il a créé un personnage d'une grande sensibilité, réservé dans son monde et qui aborde ses problèmes avec un brin d'humour, voir même sarcastique. À vrai dire, on croirait vraiment que le jeune homme existe vraiment et que les phrases romanesques ne sont pas l'oeuvre de l'auteur.

 

J'aurais voulu vous dire que j'ai adoré ce livre, mais il en est autrement. Étant donné que j'aime les longs récits, avec une intrigue derrière les pages et que je lis rarement des recueils de poésie même si j'aime contempler et lire ce style littéraire, ce roman ne m'a rien apportée. Cependant, je ne conteste nullement le talent de l'auteur et j'ai bien l'intention de parcourir ses autres écrits. Ainsi donc, si vous voulez lire un roman léger, tendre et chevaleresque, lancez-vous dans l'univers déroutant de Maxime, ce charmant réfugié poétique.¸

 

Extrait du livre : « Si je souffre de quelque chose, c'est plutôt d'un décuplement de personnalité. N'est-ce pas le lot d'un romancier novice que d'apprendre à se glisser dans la peau de plusieurs personnages à la fois ? »

 


 
 
posté le 17-10-2009 à 21:20:50

Belinda Alexandra

Belinda Alexandra

 

 

 

 

 

Biographie : Née en Australie d'une mère russe qui avait fui son pays et d'un père australien, Belinda Alexandra a vécu aux États-Unis avant de s'installer à Sydney.
Sa passion pour la France l'a inspirée pour écrire Un doux parfum de lavande, son deuxième roman à être publié - après le succès du Gardénia blanc - en avant-première aux Éditions France Loisirs.

 

Bibliographie :

Le gardénia blanc / 2003

Un doux parfum de lavande / 2005

 

 

Source : placedulivre.com

 


 
 
posté le 17-10-2009 à 21:12:20

Le gardénia blanc de Belinda Alexandra

Le gardénia blanc

De Belinda Alexandra

 

 

 

 

 

Éditions : Belfond

Année : 2005

Pages : 420

Catégorie : Romans dramatiques

Âge : Dès 12 ans

Résumé : Des confins de la Chine au bush australien en passant par les clubs enfumés de Shanghai, de la fin de la Seconde Guerre mondiale aux années soixante, le destin d'une exilée prête à tout pour conquérir sa place. Un superbe roman, plein de souffle, d'ampleur et d'exotisme.

Anya, petite fille russe exilée en Chine, a treize ans lorsque sa vie bascule dans l'horreur : son père, ex-officier du tsar, meurt accidentellement, tandis que sa mère est déportée en URSS. Anya est sauvée de justesse par des voisins, qui l'envoient à Shanghai, chez leur ami Sergei, un propriétaire de night-clubs.
Sergei est bon et généreux, mais il est aussi opiomane ; Amelia, son épouse américaine, fait preuve d'une grande hostilité envers la jeune fille. Malgré cela, Anya découvre le luxe, la vie facile, et l'amour en la personne de Dimitri, à qui elle se donne corps et âme.
Hélas ! l'amour connaît bien des tourments, et Anya va découvrir le goût amer de la trahison...

 

 

Source : belfond.fr

 

Mon avis : D’entrée de jeu, je m’attendais à un magnifique roman qui m’aurait accroché du début à la fin, sans perdre mon attention. Cette lecture s’est révélée être le contraire puisque j’ai eu un brin de difficulté à poursuivre l’histoire et ce, malgré tous les bons côtés que génèrent ce roman. Je ne peux pas dire pourquoi ce bouquin ne m’a pas emmenée dans son monde car je ne vois aucune ombre sur le tableau. L’histoire, dans son contexte, est magnifique et triste à la fois et le personnage d’Anya est d’un courage singulier auquel on peut facilement s’attacher. L’intrigue est teintée de rebondissements surprenants et l’écriture de Belinda Alexandra est d’une grande douceur, me rappelant à l’occasion la plume de Danielle Steel, sans pour autant lui être similaire. À vrai dire, mon avis est mitigé. Je pense plutôt que l’écriture ne m’a pas atteinte personnellement ( ce qui peut arriver bien souvent lorsqu'on nage dans l'univers livresque ), mais qu’il plaira sans doute à beaucoup d’autres personnes puisque je n’y vois que du talent de la part de l'auteure.

 

L’histoire d’Anya, quant à elle, est tragique et semée d’épreuves plus ou moins joyeuses. Séparée de sa mère alors qu'elle n’était âgée que de treize ans, elle est accueillit dans la fameuse métropole de Shangai où elle y vivra les premiers émois de l’adolescence. J’admire sa ténacité face aux évènements de la vie et le fait qu’elle puisse aimer encore son mari alors qu’il ne lui a fait que du mal psychologiquement m’impressionne énormément. Sa traversée jusqu’en Australie est palpitante, malgré les temps difficiles dans laquelle Anya se retrouve. Même si traitée indifféremment par les autres à cause de ses origines russes, elle trouvera lors de son périple des amis chers qui lui serviront de support tout au long de sa nouvelle vie en Australie. Ses talents seront mis à profits par de généreuses personnes du monde journalistique et c’est dans ce pays ensoleillé qu’elle trouvera enfin le bonheur, voir même oublier son passé pour le moins houleux tout en gardant toujours espoir de rerouver sa mère. Finalement, le récit se termine sur une note sublime, dans une légère ambiance familiale, en plein cœur de la Russie. Le dénouement conclut avec beauté la fin des malheurs de cette chère Anya qui, enfin, pourra reprendre une existence normale.

 

Ceci dit, c’est un excellent roman, mais qui ne m’a pas emportée complètement au côté d’Anya. Par contre, je vous le conseille tout de même puisque cette histoire délicieuse vous charmera inévitablement étant donné que je n'ai entendu que du bien de ce livre. Belinda Alexandra a bien du talent et j’espère que ses prochains romans me bousculeront avec beaucoup plus de profondeur.

 

 

 

 


Signatures

 

1. aurore  le 17-10-2009 à 18:50:13  (site)

ca fait longtemps je ne suis pas passée par là, pas trop le temps de lire comme d'hab.. il est tout beau ton blog.. bon WE bisous

2. shana  le 18-10-2009 à 06:37:46  (site)

Ravie de te revoir, Aurore ! Rire1

3. Malorie  le 20-10-2009 à 06:47:45  (site)

Je ne connais pas, mais tu me donnes envie de faire connaissance avec l'auteur. Je note merci, ma belle. Bisous

4. shana  le 21-10-2009 à 10:19:10  (site)

De rien Malorie. Clin doeil1

 
 
 
posté le 09-10-2009 à 17:06:28

Rêves écrits, poème gagnant !

Rêves écrits, texte gagnant d'un concours !

 

 

En participant à l'un des nombreux concours de Maglecture qui consistait à écrire un poème sur un sujet divers, j'ai eu l'agréable surprise ( encore une fois ! ) d'apprendre que j'étais l'une des deux gagnantes grâce à mon poème Rêves écrits. En plus de mériter un roman de Bertrand Gauthier, Les carnets d'un réfugié poétique, mon texte a eu l'honneur d'être publié sur leur site internet ( Maglecture ). J'en suis sincèrement heureuse et je les remercie beaucoup d'avoir choisi mon texte. Cela m'incite sérieusement à persister dans ce domaine et je compte bien continuer à écrire aussi longtemps que je le pourrai. Les mots sont une inspiration et je vous incite à participer à des concours similaires puisqu'ils vous offrent la possibilité de faire connaître votre talent tout en gagnant des prix littéraires qui rehaussent le coeur, surtout chez les lecteurs passionnés.

 

L'écriture, c'est la liberté de création.

 


Signatures

 

1. Allie  le 10-10-2009 à 04:00:48  (site)

Félicitations à toi! Sourire)

2. Jacline  le 12-10-2009 à 17:29:40

Bravo! Fannie Ce n'est qu'un début tout cela! Continue c'est tjs. un plaisir de te lire. Jacline

3. shana  le 17-10-2009 à 18:22:42  (site)

Je vous remercie beaucoup pour vos mots. Nine

 
 
 
posté le 07-10-2009 à 19:03:40

Le vagabond

 Je vous offre un petit texte de mon cru que j'ai composé

cette semaine, après un moment d'inspiration.

 

 

Le vagabond

 

 

Entre mers et vallées

Hameaux et villages fortifiés

Errant en toute impunité

Le cœur libre de rêver

Ses yeux contemplaient le monde échevelé

Qui défilait au gré de ses voyages improvisés

Tandis que, fier, il chassait la réalité

D’un sourire émerveillé

 

Seul dans l’ombre des chemins

Jeune vagabond des griffes du destin

Il savourait le libre festin

D’être un joyeux clandestin

Rusé et mesquin

Sans nourriture, ni fifrelin

Combattant toujours la faim

Il déjouait tous les fantassins

 

Mais, ô malheur !

Vaincu par les assauts de ses ardeurs

S’envola alors son bonheur

Dans les cris de son coeur

Faiblissant d’heures en heures

La mort, vainqueur

Se faufila dans sa douleur

Pour lui murmurer en douceur :

 

« Fini ta vie de bandit

Tu rentres au paradis

Tu t’es noyé dans ta survie

Et mort dans ta solitude infinie

Là n’est pas la vraie vie

Ce n’est qu’une triste maladie

Le destin t’a asservi

Il est l’heure que tu grandis

 

Le bonheur, ce sont les gens

Non les chemins du temps

Tu n’as connu que la pluie et le vent

Là-haut, tu connaîtras milles habitants

Joie et paix t’attend

Tu dois dire adieu à ta vie d’antan

Rend tes armes, combattant

Souffle ton âme d’enfant »

 

Le regard fermé

Son dernier souffle expiré

Il se laissa bercer

Par le chant des divinités

Aveuglé par un éclat argenté

Il vit milles visages de bonté

Milles habitants enjoués

Qui accueillir le vagabond libéré

 

 

Fanny Mathieu

 

 

 

Tableau de Alexandre-Gabriel Decamps

 


Signatures

 

1. CendB  le 08-10-2009 à 15:09:18  (site)

Félicitations pour l'image du jour !
Beau blog, très agréable ...
Bonne soirée ...

2. ricardo  le 08-10-2009 à 16:16:20  (site)

Félicitation pour cette "reconnaissance du jour " ...

@micalement, Ricardo

3. lafianceedusoleil  le 08-10-2009 à 22:47:53  (site)

Bonjour Shana,
bravo pour la photo du jour et quel beau texte merci à toi.
Bonne journée
kikou

4. Jakin  le 08-10-2009 à 23:35:44  (site)

Bonjour Shana, compliments pour la récompense du jour...Bonne continuation...
Jakin, smiley_id210602

5. shana  le 09-10-2009 à 13:34:35  (site)

Merci à vous quatre ! Rire1

 
 
 
 

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