Le grand prix du livre
de Montréal
Description
Le Grand prix du livre de Montréal est un prix littéraire québécois (canadien) attribué par la ville de Montréal depuis 1965. Ce prix a été créé en 1965 sur l'initiative du Conseil des arts de la région métropolitaine de Montréal et attribué jusqu'en 1982. Il a été reconstitué en 1987 sous le nom de Grand prix du livre de Montréal et placé sous la responsabilité de la Direction du développement culturel de la ville de Montréal.
Une bourse de 15 000 $ offerte par la Ville de Montréal à l'auteur ou aux coauteurs d'un ouvrage de langue française ou anglaise (à l'exception des rééditions et des traductions) pour la facture exceptionnelle et l'apport original de cette publication.
Lauréats des dix dernières années
2009 - L'énigme du retour de Dany Laferrière
2008 - Le ciel de Bay City de Catherine Mavrikakis
2007 - Partita pour Glenn Gould de Georges Leroux
2006 - Parents et amis sont invités à y assister d'Hervé Bouchard
2005 - Le siècle de Jeanne d'Yvon Rivard
2004 - Franklin's Passage de David Solway
2003 - La héronnière de Lise Tremblay
2002 - Voyage au Portugal avec un Allemand de Louis Gauthier
2001 - Berlin, chantiers de Régine Robin
2000 - L'urine des forêts de Denis Vanier
Source : fr.wikipedia.org
Le grand prix littéraire
Archambault
Description
Le Grand Prix littéraire Archambault (GPLA) a été créé à la fin de l'année 2000 par les magasins Archambault afin de promouvoir les auteurs québécois de langue française. L’événement en est à sa 9e édition.
Les 12 titres en nomination pour le Grand Prix littéraire Archambault sont sélectionnés par les libraires des 15 magasins Archambault, mais le choix final appartient au grand public. Les romans doivent être écrits par un auteur francophone, résidant au Québec (sans égard à la maison d’édition) et publiés entre le 1er juillet et le 30 juin.
Le prix est doté d'une bourse de 10 000 $ remise au lauréat. De plus, l'éditeur du livre gagnant reçoit un montant de 2 000 $ afin de faire la promotion du livre.
Le prix est décerné le 23 avril de chaque année, à l'occasion de la Journée mondiale du livre et du droit d'auteur.
Lauréats des neuf dernières années :
2009 - Sans rien ni personne de Marie Laberge
2008 - Les chroniques d'une mère indigne de Caroine Allard
2007 - Comme une odeur de muscles de Fred Pellerin
2006 - Les chevaliers d'émeraude ( tome 5 ) d'Anne Robillard
2005 - Pour de vrai de François Avard
2004 - Indésirables de Chrystine Brouillet
2003 - Bonbons assortis de Michel Tremblay
2002 - Gabrielle, Adélaïde de Marie Laberge
2001 - Thana : La fille rivière de Louise Simard
Source : fr.wikipedia.org
La rivière borde mon chemin tel un ange protecteur qui conduit
les âmes jusqu'à la lumière intérieure...
Mots à l'honneur : la céleste Rivière
J'en conviens, ce mot peut vous paraître prosaïque, sans aucune étincelle d'originalité. Mais ne vous fiez pas seulement à cette facette, plongez dans ses racines et vous découvrirez une aura de blancheur auquelle vous n'avez jamais touché auparavant. Rivière n'est pas seulement un cours d'eau qui alimente nos vies et celles de nos concitoyens animaux, c'est l'essence même des émotions, le chemin impétueux et puissant qui nous conduit jusqu'à l'incommensurable mer, la source atavique de la Terre. Dès que j'emploie ce mot, mes sens m'abandonnent, j'entends le scintillement des gouttes sur la surface, la douce mélodie d'une cascade aux tempéraments discrets et le chuchotement apaisant d'un ange invisible. Madame Rivière est le symbole de la pureté de nos chemins, quels qu'ils soient, nos émotions qui sont le fruit de notre vie terrestre, l'eau qui s'écoule en nous et entre les terres de la planète bleue, de même que l'innocence, l'espérance et la détermination. Téméraire, elle sait faire preuve de courage en faisant sa route à travers les obstacles et retrouve toujours son nid salé, preuve de la confiance en ses intuitions. Puisque l'eau conserve nos rêves et nos sentiments, elle les apporte à sa mère bienfaitrice, un simple signe pour nous dire que nous ne sommes jamais seul dans ce vaste univers.
Selon le Wiktionnaire :
Étymologie : (XII e siècle) « Région proche d’un cours d’eau » et « le cours d’eau lui-même », du latin riparia, féminin substantivé de riparius, « qui se trouve sur la rive (en latin ripa) ». L’équivalent italien, riviera, a été repris en français par référence à la Rivière de Gênes pour désigner la Côte d’azur.
Définitions :
1. Cours d’eau naturel qui se jette dans une autre rivière, dans un fleuve, dans la mer, dans un lac, ou se perd dans les sables. Son débit est en principe moins abondant que celui d’un fleuve mais plus que celui d’un ruisseau.
2. (Géographie) Se dit spécialement d’un cours d’eau qui se jette dans un autre.
3. (Vieilli) Rivage dans certaines expressions consacrées.
4. (Figuré) En joaillerie Rivière de diamants : collier composé de plusieurs chatons enchaînés les uns aux autres et dans lesquels sont enchâssés des diamants.
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Je vous honore, Madame Rivière, pour votre offrande lénifiante que vous nous offrez perpétuellement. Je ne peux que m'agenouiller devant votre grandeur nobiliaire qui nous apprend, en douce discrétion, à creuser notre voie afin d'arriver à la réalisation de nos rêves enfouis, les vrais, ceux qui bourgeonnent à l'intérieur de notre coeur battant. La première syllabe couronne votre audace, pourtant réservée à nos yeux, et les autres lettres donnent le sens de bonté et de douceur à votre nom vertueux. Que m'importe l'indifférence des autres à votre égard, je vous applaudirez toujours allégrement car je sais que vous affluez en moi et en tous les êtres qui peuplent ces landes terrestres, mais d'une manière absraite et psychique. Rivière, Rivière, Rivière, je murmurais votre prénom jusqu'à l'infinie...
Rigoureuse, tu danses entre les floraisons du matin,
Infaillible et sans impureté.
Va devant, tout droit,
Indéfectible, la source t'attend,
En creusant ta route à travers le temps.
Rochers et arbres, peu importe les obstacles,
Encensée de limpidité, toujours tu brilleras.
- - -
Enveloppée de quiétude,
Je patiente ton prélude,
Recueillie devant le cours d'eau de ta sagesse
Qui creuse sa route en toute hardiesse.
Mains en coupe, yeux fermés,
Je recueille ce que tu portes à ta mère bien-aimée,
L'oreille envoutée par tes notes cristallines
Qui viennent éclorent dans mon âme divine.
Reposant l'eau qui t'anime jour et nuit,
Je déverse mes émotions dans ton antre épanoui.
Bercée, apaisée,
Je m'abandonne à toi, rivière esseulée.
Source : fr.wiktionairy.org
Textes écris par Fanny Mathieu
1. jacline le 29-01-2010 à 01:51:22
Bravo Fannie, plus je te lis plus j'aime te lire, quel force tu as et quel maturité
dans tes textes.
La saga du désir interdit : Révélation ( tome 4 )
Coup de coeur !
Éditions : Hachette jeunesse
Année : 2008
Pages : 760
Catégorie : Jeunesse / Romans de fantasy / fantastiques
Âge : Dès 14 ans
Résumé : Bella a fait son choix : elle s'apprête à épouser Edward.
Mais le jeune homme honorera-t-il sa part du marché ? Acceptera-t-il de la transformer en vampire et d'accepter de la voir renoncer à sa vie humaine ?.
Source : renaud-bray.com
Je ne peux qu’applaudir la force et l’endurance de Bella lors de ce volume car, nonobstant la mort qui la ronge et l’abattement des autres, elle a su garder adroitement son sourire et son optimiste, ce que je ne m’attendais pas de sa part. Elle a surmonté la douleur, la plus infâme des douleurs, et les écorchures pour se relever meilleure que jamais, grâce bien évidemment à Edward. Sa transformation l’a aidée à éloigner son caractère quelques fois prosaïques et ses émotions aux fortes résonances, lui donnant une vivacité jamais acquise auparavant. Sa détermination prendra de l’ampleur jusqu’aux dernières pages, ainsi que son don assez exceptionnel, et le lien spécial qu’elle a avec une certaine personne ( je ne vous divulguerais pas le nom au risque de vous en dire trop sur l’intrigue ) se renforcira lors des derniers évènements, voire même jusqu’à nous montrer une autre facette de Bella. Du côté d’Edward, je n’ai remarqué guère de changement, mais son atonie et sa tristesse sont facilement perceptibles lors du dépérissement de son amoureuse étant donné qu’il croit que tout est de sa faute. Heureusement, il reprendra rapidement son ardeur lorsqu’il va retrouver la nouvelle Bella et changera totalement d’opinion au sujet du problème. Jacob, comme toujours, a gardé sa personnalité mouvementée, réduisant un peu son arrogance, mais non sans mettre de côté son humour ironique. Le choc sera très grand de son côté, ce que nous découvrons dans la deuxième partie, et il aura particulièrement de la difficulté à admettre la réalité. Malgré sa douleur, il restera au côté de Bella, donnant ainsi une chance aux vampires de nouer des liens avec lui, tout en acceptant la décision qu’il a pris au sujet de la meute. Or, un autre impact l’ébranlera ( et moi aussi d’ailleurs ) et c’est part cette même occasion que nous connaîtrons une facette divergente de son caractère, le protecteur et attentionné Jacob, ce qui aidera à rétablir l’équilibre dans son cœur, même si la situation est assez ironique… Parallèlement, nous découvrons de nouveaux vampires venus du quatre coins du globe afin de protéger la légende contre les Volturi, ce qui nous donne la chance unique de connaître les autres clans.
En outre, l’intrigue explose en surprises et les rebondissements ne font que nous plonger plus profondément dans le récit. Ce n’est plus une histoire d’amour que nous délivre généreusement l’auteure, c’est désormais un récit taillé par des liens fraternels où les valeurs familiales prennent une ampleur nouvelle. Les révélations éclaircissent les mystères qui voilaient encore les pages et je n’ai pu que pousser un soupir de nostalgie à la fin, ne voulant guère sortir de ce monde partagé entre la réalité et les légendes. Cependant, je dois avouer que ce tome-ci ne s’adresse pas à tous les âges car il y a plusieurs évènements macabres ( au milieu du roman ) et certains propos à caractère sexuel entre les deux protagonistes principaux, même si l’auteure évite les scènes plutôt intimes. Bref, hormis ces points négatifs, ce roman m’a cloué le bec et je dis chapeau à Stephenie Meyer, à son écriture palpitante, à sa chimérique histoire d’amour et à l’univers qui a fait chatoyer nos esprits. La saga restera toujours un coup de cœur pour moi !
Extrait du roman : « L'histoire de mon existence, en quelque sorte. Je n'avais jamais eu la force de gérer les choses qui échappaient à mon contrôle, celle d'attaquer ou de fuir mes ennemis. Celle d'éviter la douleur. Faible humaine, je n'avais toujours su que continuer. Endurer. Survivre. Cela avait suffi, jusqu'à maintenant. Il faudrait que cela suffise aujourd'hui également. J'allais résister en attendant qu'on me vienne en aide. Edward ferait son possible. Il ne renoncerait pas. Moi non plus. »
Critiques d'ailleurs : Monlunivers , Maijo , Cocola , Liliba , Stephanie , Loulou, , Chiffonnette , Keltia , Happyfew
1. Séverine le 18-05-2010 à 17:17:38 (site)
Un régal. J'ai adoré cette saga !
Et franchement, chapeau pour les avis très détaillés et développés qui constituent ce blog. Génial !
2. shana le 01-06-2010 à 00:52:39 (site)
Merci Séverine et ravie que tu ais toi aussi adorée cette saga !
Je vous offre derechef un poème honorable sur les mots, cette
passion littéraire qui me consume. Je n'ai pu m'empêcher
de couler mes impressions sur papier et c'est avec un
indicible plaisir que je vous présente le petit fruit de ma plume.
Honorables mots
Joyaux éternels de la connaissance,
Miroirs de nos plus belles espérances,
Objets d’une liberté,
Fruits d’une honorable plume illimitée,
Est-il possible d’imaginer,
En cette société qui refuse la réalité,
De se séparer de ces précieux manuscrits
Qui renferment la création de l’esprit ?
Noyée par les mots dorés
Et par les pages enrobées d’un univers étranger,
Je ne puis me faire violence
Contre cette grâce de la conscience,
Car, mon âme éclairée par le divin,
S’embrase de lumière devant tous ces bouquins.
Fanny Mathieu
Signatures