Le prix Cécile-Gagnon
Description
Créé en 1997 par l'Association des écrivaines et des écrivains québécois pour la jeunesse (AEQJ), le Prix Cécile-Gagnon veut rendre hommage à cette grande écrivaine pour la jeunesse, et pionnière de cette littérature. Le prix salue annuellement la relève en littérature pour la jeunesse en décernant une bourse de 1000$ à l'auteur d'un premier roman pour la jeunesse. Les finalistes vont aussi visiter des bibliothèques de leur région pour rencontrer les jeunes. En 2004, un second volet, remis au trois ans, a été créé pour honorer les nouveaux auteurs d'albums.
Site internet : http://www.dramaction.qc.ca/aeqj/prixcecilegagnon.htm
Lauréats des dix dernières années
2009 - Matshi l'esprit du lac de François Lévesque
2008 - Une ruse inversée de Frédéric Tremblay
2007 - Pedro Libertad ( tome 1 ) de Hada Lopez
2006 - Evelyne en pantalon de Marie-Josée Soucy
2005 - Dans le nid du faucon de Marie Roberge
2004 - Feuille de chou d'Hélène Cossette
2003 - Entre la lune et le soleil de Nancy Montour
2002 - Donovan et le secret de la mine de Marc Tremblay
2001 - Les nuages de Phoenix de Michèle Laframboise
2000 - Une histoire tirée par la queue d'Élaine Turgeon
Source : fr.wikipedia.org
Le prix Alfred-DesRochers
Descritpion
Le Prix Alfred-DesRochers est un prix littéraire québécois créé par l'Association des auteures et auteurs des Association des auteures et auteurs des Cantons de l’Est en 1978. Le lauréat est connu du public en octobre de chaque année à l'occasion du Salon du livre de l'Estrie.
Site internet : http://www.aaace.ca/
Lauréats des dix dernières années
2009 - Bénédicte sous enquête d'Andrée Ferretti
2008 - La tendresse du serpent d'André Jacques
2007 - Le jardin sablier de Michèle Plomer
2006 - Paroles pour un voyageur d'Hugues Corriveau
2005 - Chants pour une lune qui dort de Christiane Lahaie
2004 - L'or des fous de Lise Blouin
2003 - L'imaginaire de l'eau de Danielle Dussault
2002 - Un squelette mal dans sa peau de Claire C. Mallet
2001 - Compote et gruau de Paule Noyart
2000 - Amours au noir d'Hélène Guy
Source : fr.wikipedia.org
Alice Sebold
Biographie : Alice Sebold née le 6 septembre 1963 à Madison, Wisconsin, est une romancière américaine. Elle a toujours voulu être romancière. Après son lycée, elle a fréquenté l'Université de Syracuse à partir de 1980. Elle a publié deux œuvres, Lucky et la Nostalgie de l'Ange (The Lovely Bones). Ses romans sont principalement basés sur son expérience personnelle.
Alors qu'elle avait 18 ans et qu'elle était nouvelle à Syracuse, elle a été agressée et violée dans un parc proche de l'université. Elle fut hospitalisée. Une fois de retour à Syracuse, après quelques mois, pour reprendre ses études, elle a reconnu son agresseur et a fait en sorte qu'il soit arrêté.
Après avoir obtenu son diplôme à Syracuse, elle se rend au Texas pour des écoles. Ensuite, elle déménage à Manhattan pour 10 ans. Elle fait divers postes comme serveuse et continue d'envisager sa carrière d'écrivain. Elle voulait raconter son histoire par la poésie, mais n'y parvient pas. Elle essaie la drogue pour gérer la mémoire de son viol. Elle reparle volontiers de cette période avec un regard critique: "I did a lot of things that I am not particularly proud of and that I can’t believe that I did" (J'ai fait pas mal de choses dont je ne suis pas particulièrement fière et que je ne peux pas croire que j'ai faites).
Elle quitte Manhattan et se rend en Californie du Sud, où elle devient gérante d'une colonie d'artistes avec un salaire de $386 par mois, vivant dans une cabane dans les bois, sans électricité. Elle écrivait à la lueur d'une lampe à gaz.
Plus tard, elle se rapproche de l'Université de Californie (Irvine) en 1995. C'est à l'UCI qu'elle commence Lucky, des mémoires dans lesquels elle raconte son viol à Syracuse. Le nom du livre vient d'une réflexion du policier qui lui dit qu'elle avait eu de la chance de ne pas avoir été tuée, puisqu'une fille avait précédemment été violée et tuée au même endroit. Elle commence en visant un récit de 10 pages (qui en fera en fait 40) pour son groupe d'études.
Après la publication de Lucky en 1999, elle écrit le roman La Nostalgie de l'Ange (The Lovely Bones) en 2002. Le Auckland Writers and Readers Festival présente ce roman comme méritant d'être un best seller, pour sa qualité artistique et son pouvoir étonnant d'émouvoir. Le roman présente l'histoire d'une fille de 14 ans qui est violée et tuée. L'histoire est présentée avec le point de vue de celle qui est ainsi violée et assasinée, depuis le séjour des défunts, au ciel, d'où elle regarde le monde, et en particulier les difficultés provoquées dans sa famille pour assumer ce deuil... entre autres pour que sa sœur parvienne à vivre sans être l'ombre de la défunte.
C'est pendant la mise par écrit de ce roman qu'elle rencontre son mari Glen David Gold à l'UCI en 1995. Arrivé en retard, il ne parvenait pas à enlever son casque de moto. Ce fut l'occasion de se connaître et de se marier en novembre 2001.
C'est par conviction qu'elle écrit sur la violence. Selon son interview auprès du Publisher Weekly, elle est persuadée que la violence est présente dans la vie de chacun ; bien que cette expérience soit horrible, il ne faut pas croire que cela ne touche qu'un petit nombre.
Le réalisateur Peter Jackson est en train de monter The Lovely Bones.
Oeuvres littéraires :
Sources : popculturemadness.com, fr.wikipedia.org
La nostalgie de l'ange
Éditions : J'ai lu
Année : 2009
Pages : 510
Catégorie : Romans dramatiques
Âge : Dès 14 ans
Résumé : " Nom de famille : Salmon, saumon comme le poisson ; prénom : Susie. Assassinée à l'âge de quatorze ans, le 6 décembre 1973. [...] C'est un voisin qui m'a tuée. Ma mère aimait ses parterres de fleurs et un jour, mon père et lui avaient parlé engrais. " Le viol et le meurtre de la petite Susie sont sans doute les souvenirs les plus effroyables qu'elle ait emmenés au paradis. Mais la vie se poursuit en bas pour les êtres que Susie a quittés, et elle a maintenant le pouvoir de tout regarder et de tout savoir. Elle assiste à l'enquête, aux dramatiques frissons qui secouent sa famille. Elle voit son meurtrier, ses amis du collège, elle voit son petit frère grandir, sa petite soeur la dépasser. Elle observe, au bord du ciel, pendant des années, la blessure des siens, d'abord béante, puis sa lente cicatrisation... Habité d'une invincible nostalgie, l'ange pourra enfin quitter ce monde dans la paix.
Source : renaud-bray.com
Mon avis : Étrange… Quel roman ineffable… Je ne sais que dire après cette lecture car le récit m’a laissé un sentiment mitigé, partagé entre un effleurement d’admiration et une évidente déception. Je ne m’attendais guère à une histoire semblable. J’espérais une approche davantage spirituelle et imaginaire, non pas qu’il y en a, mais j’ai trouvé que lorsque Susie est dans son paradis, elle a une vision encore trop humaine des choses. Cependant, l’introspection psychologique des personnages est ce qui m’a particulièrement plue puisque nous voyons à intervalle, par les yeux de cette jeune fille assassinée, les réactions divergentes de chaque protagoniste, de même que leur évolution au fil des années. De son paradis, Susie Salmon, adolescente de 14 ans violée et assassinée, se met à observer le cheminement et les cogitations de sa famille, de ses amis, et même de son meurtrier qui continue à fantasmer sur de futures victimes, dont la sœur de Susie. C’est ainsi, sous la plume éthérée de l’auteure, que Susie nous parle au fil de ses réflexions, de ses souvenirs et de ses observations en nous faisant plonger dans sa famille désemparée par son meurtre dont les indices se sont éparpillés tel un casse-tête. Ce n’est pas juste une histoire de suspense, de policier, mais plutôt un récit psychologique qui nous montre les réactions de chacun à la suite du meurtre de la jeune fille, ce qui donne une approche subjective au roman.
Susie Salmon est douée d’une imagination fertile et dénombre ses souvenirs avec perspicacité, s’arrêtant sur des détails insignifiants qui sont pour elle des moments inoubliables. À la suite de sa mort, elle se retrouve entre-deux, dans son petit paradis, encore largement attachée à son ancienne vie et les gens qui y ont déambulés. Or, c’est là que je déplore le manque de spiritualité car à mon avis, même si elle est encore sujette aux émotions humaines, elle n’imaginerait pas son paradis secret avec une ville, une école et tout le matérialiste terrestre. J’espérais quelque chose de plus beau, plus féerique, un endroit où s’éclore l’énergie astrale, tout en la gardant néanmoins près de ses proches. Un autre constat est sa descente momentanée dans le corps de Ruth dans le but de rejoindre son premier amour. C’est bien beau ressentir encore les émotions humaines au ciel, mais il y a une limite puisque nous n’avons plus la même perspective des choses après notre mort. Pourquoi aurait-elle eu la simple idée de descendre, par mégarde bien évidemment, dans le corps d’une autre jeune fille juste pour avoir une relation charnelle avec un garçon, sans oublier qu’elle n’a que quatorze ans dans son esprit ? Désolée, je ne comprends pas et je ne trouve pas que cela colle avec son personnage. Sinon, malgré ces points négatifs, j’ai adoré le protagoniste de Susie, j’ai été touchée par son histoire et j’ai frissonné face à ses mots. En ce qui est des autres personnages, ils vivent tous la situation différemment, chacun y allant de leurs sentiments : le père cherche avidement des indices afin de retrouver le meurtrier de sa fille qu’il soupçonne être son voisin, même jusqu’à devenir délirant à plusieurs moments ; sa mère s’éloigne de sa famille pour tout oublier, s’éloigner du passé et revenir à une vie qu’elle a longtemps souhaitée ; sa sœur reprend une existence plutôt normale, aidée par son amoureux et aura même le courage de s’introduire dans la maison de l’assassin ; son frère subit les conséquences de l’agitation de ses parents, surtout de sa mère, en devenant plus ou moins renfermé en grandissant à cause du manque de tendresse qu’il n’a pas reçu au bon moment ; son premier amour, Ray, garde toujours un souvenir d’elle et se lie d’amitié avec Ruth, celle-ci différente des autres grâce à son aptitude pour sentir et voir la réalité d’un œil plus sensitif que la moyenne générale ; et finalement son meurtrier et voisin pédophile persiste à se laisser envahir par ses désirs inassouvis en brouillant les pistes, l’esprit obsédé sur sa sœur jusqu’à temps qu’il décide de s’en aller, non sans qu’il ne fasse de victimes après sa défection.
En outre, j’ai été à la fois déçue et impressionnée par cette histoire qui a laissé inconsciemment une trace dans mon esprit. L’écriture aérienne de l’auteure a su plonger admirablement bien dans la personnalité des personnages, même si je regrette de ne pas avoir été autant touchée et bousculée que les autres lecteurs. Saisissant, unique en son genre, ce livre ne vous laissera pas de marbre et nonobstant les aspects négatifs que j’ai énuméré ci-haut, dont certaines longueurs, je vous invite à découvrir ce bouquin qui vous plongera dans un drame qui n’est pas étranger à notre réalité et qui, malheureusement, est le lot quotidien de nombreux enfants et femmes, lesquels doivent affronter la bête prédatrice qui sommeille à l’intérieur de plusieurs hommes. Il me tarde de voir le film car je pense qu’il sera meilleur que le roman, à voir les effets spéciaux plus mystiques et spirituels que le récit original lors de la bande-annonce, même si je m’attends à ce qu’il nous offre les moments sombres de l’histoire avec autant d’intensité que celle du livre.
Critiques d'ailleurs : Argantel , Yspaddaden , Malorie , Allie
1. lapinbleu2 le 30-01-2010 à 20:17:10 (site)
hello !!
ben parfois on reste sur sa fin..
d'autres personnes pourront le trouver bien.. l'appréciation de chacun est souvent subjectif.. chacun à son avis sur un roman..
bonne soirée.. jean claude..
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