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Au coeur des mots

posté le 05-10-2010 à 22:18:43

La vie adulte de Virginie Mouzat

La vie adulte

Virginie Mouzat

 

 

 

 

 

Éditions : Albin Michel

Traduction : Aucune

Année : 2010

Pages : 132

Catégorie : Drames

Âge : Dès 13 ans 


Résumé


« Ma mère était partie. Volatilisée. Je l’imaginais portant son vison jour et nuit, accrochant la lumière des phares sur sa fourrure sombre, jambes nues déjà. »La mère a disparu comme une image de ce temps-là, début des années 70, quand l’idéal de vie et de réussite était la maison individuelle, la Ford Taunus et le vison. C’est ce vide que découvre sa fille adolescente, enfermée dans son désarroi, le blanc de la vie adulte devant elle en énigme.Style minimaliste, rythme sourd, Virginie Mouzat explore ce ballet d’ombres, ce passage du négatif à la couleur quand on sort de l’enfance par l’épreuve de l’absence et du silence.Journaliste au Figaro, Virginie Mouzat a publié en 2009 un premier roman, Une femme sans qualités, qui a remporté le prix Coup de coeur de Marie-Claire et le prix Montalembert.  

 

 

Source : decitre.fr


 

 

Mon avis

 La vie adulte de Virginie Mouzat est un roman que j’ai trouvé particulièrement étrange, lequel m’a laissé baigné dans une étrange langueur par la suite. Il m’est difficile d’en faire un avis, car je dois l’avouer d’ores et déjà que cette lecture ne m’a offert aucun plaisir, ou sinon seulement celui de percevoir parmi mon ennui le charme ondulé de l’écriture. C’est difficile de ressortir d’un livre sans éprouver ce sentiment de légèreté résultant de la satisfaction puisque le malaise s’installe et on a l’impression d’avoir été un mauvais lecteur. De même, on se sent inconvenant d’écrire notre déplaisir et c’est ce sentiment que je ressens en ce moment. Mais je n’ai point le choix d’émettre mon ressentis quant à sa lecture et j’espère que vous comprendrez que tout ceci est subjectif puisque les critiques littéraires n’ont que de bons mots à l’égard de ce roman.  

 

L’histoire 

Le récit tourne autour d’une adolescente qui entame progressivement son passage vers le monde des adultes. Malheureusement, l’absence de sa mère, envolée sans ne plus revenir, fera se développer chez-elle un manque que la jeune fille ne saura combler. Au fil des pages, elle nous dévoile ses pensées, sa perception des situations se déroulant dans son existence tout en refoulant l’effervescence de ses émois intérieurs. Ainsi, d’une façon intimiste dans laquelle on sent la vibration de son trouble, on la suit à travers son regard et on observe son évolution vers la vie adulte. Nonobstant la structure soignée, réaliste et poignante, je n’ai pas su embarquer dans son histoire. J’avais l’impression de voyager sur une route neutre, sans vallon, sans courbe, bref, sans actions venant me surprendre ou m’émouvoir davantage. La lenteur de l’intrigue m’ennuyait et bien que j’admire la richesse des phrases, je ne faisais que lire sans le vivre. Je n’étais pas bouleversée par le chemin emprunté par l’auteur pour aborder l’absence de la relation mère-fille dans la vie de Dominique ou son entrée en silence dans l’univers des adultes. Et comme j’ai une relation harmonieuse et privilégiée avec ma mère, je ne pouvais que me sentir loin de cette réalité.      

Personnages                             

 Je n’ai pas vraiment saisi le personnage de Dominique, ou devrais-je dire Nathalie ( elle utilise le prénom de sa mère ), même si nous voyons en quelque sorte à travers ses yeux. Personnellement, j’ai trouvé sa personnalité un peu terne et elle m’apparaît comme une jeune femme plutôt réservée et enfouissant ses émotions derrière sa façade. Difficile à lui mettre qualités et défauts, car elle m’est apparue tout au long comme un fantôme dont on ne peut discerner les traits.   

 

Écriture 

J’ai trouvé la forme d’écriture merveilleuse, notamment par ses métaphores soignées, sa prose tout à fait savoureuse et son langage soutenu. Cependant, encore une fois, je n’y ai pas accroché. Je me délectais des phrases, mais la plume de l’auteure n’arrivait pas à m’embarquer avec elle. La raison m’échappe et je ne peux que l’accepter. Je sais seulement une chose : il y a un talent particulier sous ces mots.   

 

Conclusion 

Ainsi, vous aurez compris, ce ne fut pas une lecture qui m’a apporté satisfaction, bien que j’aurais adoré le contraire. Or, je serais curieuse de lire une autre œuvre de Virginie Mouzat afin d’y voir à nouveau cette lueur de somptuosité silencieuse. Un mot de remerciement aux éditions Albin Michel et Blog-O-Book pour ce livre !

 

 


 
 
posté le 30-09-2010 à 22:14:48

Shakespeare

William Shakespeare

 

 

 

 

 

 

Biographie : William Shakespeare, né probablement le 23 avril 1564, baptisé le mercredi 26 avril 1564 en l'église de la Sainte-Trinité de Stratford-upon-Avon, mort le 23 avril 1616 (52 ans) est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires ; sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine est souvent mise en avant par ses amateurs.

Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturges à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie.

Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques entre les années 1580 et 1613. Mais la chronologie exacte de ses pièces est encore sujette à discussion. Cependant, le volume de ses créations n'apparaît pas comme exceptionnel en regard des critères de l’époque.

On mesure l’influence de Shakespeare sur la culture anglo-saxonne en observant les nombreuses références qui lui sont faites, que ce soit à travers des citations, des titres d’œuvres ou les innombrables adaptations de ses travaux. L'anglais est également surnommé « la langue de Shakespeare ».

 

Oeuvres littéraires :

  • Roméo et Juliette (Romeo and Juliet)
  • Macbeth
  • Le Roi Lear (King Lear)
  • Hamlet, prince de Danemark (Hamlet, Prince of Denmark)
  • Othello ou le Maure de Venise (Othello, the Moor of Venice)
  • Titus Andronicus[40]
  • Jules César (Julius Caesar)
  • Antoine et Cléopâtre (Antony and Cleopatra)
  • Coriolan (Coriolanus)
  • Troïlus et Cressida (Troilus and Cressida)
  • Timon d'Athènes (Timon of Athens)
  • Tout est bien qui finit bien (All's Well that Ends Well)
  • Comme il vous plaira (As You Like It)
  • Le Songe d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Dream)
  • Beaucoup de bruit pour rien (Much Ado About Nothing)
  • Mesure pour mesure (Measure for Measure)
  • La Mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew)
  • La Nuit des rois (Twelfth Night)
  • Le Marchand de Venise (The Merchant of Venice)
  • Les Joyeuses Commères de Windsor (The Merry Wives of Windsor)
  • Peines d'amour perdues (Love's Labour's Lost)
  • Les Deux Gentilshommes de Vérone (The Two Gentlemen of Verona)
  • La Comédie des erreurs (The Comedy of Errors)
  • Richard III
  • Richard II
  • Henri VI, 1re partie, 2e partie, 3e partie (Henry VI, Part 1, Part 2, Part 3)
  • Henri V (Henry V)
  • Henri IV, 1re partie, 2e partie (Henry IV, Part 1, Part 2)
  • Henri VIII (Henry VIII)
  • Le Roi Jean (King John)
  • Édouard III (Edward III)
  • Sir Thomas More
  • Péricles, prince de Tyr (Pericles, Prince of Tyre)
  • Cymbeline 
  • Le Conte d'hiver (The Winter's Tale
  • La Tempête (The Tempest
  • Les Deux Nobles Cousins (The Two Noble Kinsmen)
  • Les Sonnets
  • Vénus et Adonis (1593)
  • Le Viol de Lucrèce (1594)
  • Pilgrim le passioné
  • Le Phénix et la Colombe
  • La Complainte d'un amoureux
  • Moi et toi jusqu'aux mortels
  • Longs poèmes
  •  

     

    Source : fr.wikipedia.org

 

 


 
 
posté le 30-09-2010 à 22:03:14

Le songe d'une nuit d'été de Shakespeare

Le songe d'une nuit d'été

Shakespeare

 

 

Coup de coeur !

 

 

 

Éditions : Gallimard

Traduction : Jean-Michel Déprats

Année : 2003

Pages : 367

Catégorie : Pièces de théâtre

Âge : Dès 14 ans 


Résumé


J'ai pu voir la flèche enflammée du jeune Cupidon
S'éteindre dans les chastes rayons de la lune humide :
Et l'impériale prêtresse continua,
Dans sa méditation virginale, libre de tout désir.
Pourtant j'ai remarqué où est tombé le trait de Cupidon.
Il est tombé sur une petite fleur d'Occident,
Auparavant, d'un blanc de lait ; désormais empourprée par la blessure de l'amour,
Et les vierges l'appellent «pensée d'amour».
Va me chercher cette fleur : je t'en ai montré une fois la plante.
Son suc, déposé sur des paupières endormies,
Rendra tout homme ou toute femme follement idolâtre
De la première créature vivante qu'il verra.
(Acte II, scène I)
 

 

Source : decitre.fr


 

Mon avis

 Je suis heureuse d’écrire que c’est ma première pièce de théâtre coup de cœur ! Et je ne suis point encore capable de comprendre ce changement inattendu ! Car en effet, j’ai déjà essayé de rencontrer la plume de Shakespeare par l’entremise de sa vénérable tragédie, Roméo et Juliette. J’étais à l’âge de la pré-adolescence et malgré cet amour absolu et naissant pour les mots, j’avais abandonné dès la première page. Les phrases étaient illisibles pour mon esprit et une seule page devenait un marécage de mots abscons. Mais je dois cette confusion à mon jeune âge, car à l’heure où je vous écris, je suis tombée en amour avec la plume de cet auteur prolifique. Ce parangon démontre que nos goûts et notre compréhension évoluent constamment. 

 

 L’histoire 

N’y a-t-il pas plus créatrice histoire que Le songe d’une nuit d’été ? Une pièce où l’illusion se mêle à la réalité ; où l’amour véritable se mêle à la fausse passion. Les quiproquos amoureux prennent l’avant place sur scène, victimes du pouvoir invisible des esprits de la forêt. Lysandre, Hermia, Démétrius et Héléna forment ces jeunes personnes qui, en deux nuits, verront leur sentiment amoureux changer de manière sibylline. L’histoire aborde plusieurs facettes de l’amour : passionné, impossible, jaloux. Mais la pièce reflète avant toute la dichotomie entre deux univers opposés puisque le monde des fées, soit la nature sauvage, et le monde des humains, Athènes, s’enchaînent puis s’éloignent. On embarque gracieusement dans cette histoire utopique, car la magie qui parsème les relations viennent nous gagner facilement. Le titre est symbolique : on se croirait dans un songe où tous les sentiments basculent. Une question fondamentale apparaît dans ce rêve : l’amour véritable existe-t-il vraiment ? Est-ce que l’amour, le vrai, peut traverser monts et rivières sans se briser ? La fin est, ma foi, la partie la plus divertissante, car les soldats d’Athènes proposent aux spectateurs réunis ( les jeunes amoureux et les nobles de pouvoir ) une pièce de Pyrame et Thisbé que l’on peut interpréter comme une parodie des œuvres de Shakespeare. La maladresse, le manque de crédibilité, l’image burlesque des costumes et les paroles mal énoncées forment un plat savoureux d’humour. Une conclusion qui boucle brillamment la pièce ! Un dernier point également : la disparition des coryphées. Oh ! quel soulagement ! En effet, à travers les époques, les pièces sont sujettes à des changements au sein de la structure et au temps de l’auteur, cette particularité des vieilles pièces de théâtre n’existent plus. Et ce n’est pas pour me déplaire !      

Personnages                              

 

Les personnages sont nombreux dans la pièce. Tout d’abord, il y a les amoureux principaux : Lysandre, jeune homme fou d’amour pour sa belle Hermia, mais à qui l’on refuse sa main ; Démétrius, le prétendant d’Hermia choisi par son père ; Héléna, fougueuse jeune femme qui s’acharne amoureusement sur le pauvre Démétrius alors qu’il ne partage pas ses sentiments ; et Hermia, cette douce beauté sous le charme de Lysandre. Ces quatre jeunes adultes tomberont sous le voile de l’illusion, à cause des erreurs successives du malin Puck, serviteur du roi des fées. Les sentiments amoureux se modèleront, allant de la fausseté à la véracité, sans que ceux-ci ne comprennent la source. Il en sera de même dans l’univers féerique puisque Titania, reine des fées, tombera sous le charme d’un téméraire et dynamique soldat, Bottom ( acteur dans la petite mise en scène de la fin ). Il y a bien d’autres protagonistes, mais ce sont ceux auxquels la pièce accorde son importance. Personnellement, j’ai adoré le couple Lysandre/Hermia, car leur amour passionné est à faire pâmer toutes les femmes qui ont l’essence romantique. Bottom est également un soldat dont l’ardeur de caractère ne peut qu’engendrer le rire et il a, tout comme Puck, une importance singulière puisque tous les deux sont les seules personnes à pouvoir passer d’un univers à un autre.   

 

Écriture 

Le talent de Shakespeare est incontestable et bien que certaines de ses phrases soient seulement comprises par les plus érudits en littérature, sa plume nous emporte avec une douceur intense. La prose libérée dans cette pièce n’a d’égal qu’un bellissime parfum printanier : si doux, si magnifique, si savoureux pour l’esprit. Une langue ornant un panache de diversité ! Shakespeare peut passer de l’aveu ardent aux répliques empreint d’humour avec cette facilité dont est doté son talent. Une histoire scintillante de somptueuses métaphores, que demandez de mieux ? ! 

 

Conclusion 

Vous aurez compris, je suis une nouvelle adapte de Shakespeare ! Et je suis d’avis que Le songe d’une nuit d’été est une œuvre idéale pour débuter avec cet auteur, notamment par l’entremise de cette édition qui offre à la fois le récit d’origine et la traduction française. De même, cette pièce baroque permet une belle plongée au sein du théâtre ! Ainsi, je continuerai mon aventure au gré de son univers et je me déguste à l’avance de ses pièces qui épousent mes étagères. Mes remerciements à ma professeure de théâtre pour cette fabuleuse odyssée théâtrale !

 

 


Signatures

 

1. Karine:)  le 07-10-2010 à 14:01:52  (site)

Ca a été mon premier coup de coeur Shakespearien... suivi par beaucoup d'autres par la suite!

 
 
 
posté le 30-09-2010 à 21:56:29

Kim Edwards

Kim Edwards

 

 

 

 

 

Biographie : Américaine, Kim Edwards a vécu cinq ans en Asie où elle a enseigné l'anglais. L’Enfant de tous les silences, son premier roman, a été un véritable phénomène aux États-Unis, où il a battu tous les records de présence sur les listes de best-sellers. Il est traduit dans plus de vingt langues.

 

 

Oeuvres littéraires :

 

L'enfant de tous les silences ( 2009 )

 

 

Source : livredepoche.com

 


 
 
posté le 30-09-2010 à 07:26:05

L'enfant de tous les silences de Kim Edwards

L'enfant de tous les silences

Kim Edwards

 

 

 

 

 

Éditions : Belfond

Traduction : Évelyne Jouve

Année : 2009

Pages : 536

Catégorie : Drames

Âge : Dès 12 ans 


Résumé


1964. Une terrible tempête de neige paralyse le Kentucky. Le docteur David Henry n'a pas le choix : il doit accoucher lui-même sa jeune épouse, Norah. Vient d'abord un magnifique garçon et une petite fille... trisomique.
En un instant, David, persuadé d'agir pour le mieux, va prendre une décision tragique : il confie la petite à Caroline, son infirmière, qui doit la mener dans une institution spécialisée. À Norah, il annonce que le bébé n'a pas survécu.
Mais Caroline choisit de sauver la petite et de l'élever comme sa propre fille…

Des années plus tard, la vérité sur cet enfant de tous les silences ressurgit et avec elle des conséquences dramatiques sur la famille déchirée…
  

 

Source : livre.fnac.com

 

Mon avis

 J’étais étonnée, après ma lecture, de lire que ce roman a été un best-seller aux États-Unis. Personnellement, je ne trouve pas qu’il se démarque de la plupart des livres, du moins, pas assez pour être catégorisé de cette façon. En ouvrant ce bouquin, je m’attendais à vivre une expérience profonde, davantage axée sur la trisomie de l’enfant. Ayant une adorable sœur avec un handicap mental ( pas trisomique, cependant ), je sentais que ce récit allait me bouleverser d’une quelconque manière puisque connaissant cet univers singulier entourant les personnes handicapées. Or, ce ne fut pas le cas au niveau émotionnel, une déception en soi, mais cela ne m’a pas empêchée de passer un bon moment de lecture.

 

 L’histoire 

Dès le départ, le cadre de l’histoire prend rapidement une tournure qui se distingue d’avance. La nuit froide, le paysage enneigé, la frénésie de l’accouchement, tous ces signes nous font sentir l’approche d’un moment décisif pour la vie du couple. En effet, ce qui était craint fut arrivé : la naissance d’un enfant mongolien, désormais appelé trisomie. Mais les choix que nous faisons ont toujours leurs lots de difficultés. Il en fut de même pour David qui donna l’enfant à l’infirmière, chamboulant ainsi les années à venir, comme quoi une légère brise peut provoquer d’immenses ondulations sur l’eau. Il va en découler de nombreux secrets, des dualités constantes et les membres de cette famille, incluant Paul ( le jumeau de l’enfant ) vont vivre différemment ce profond creusé résultant de ce choix basé sur la peur de l’avenir. Le début promettait un récit bouleversant. Malheureusement, je n’ai point été touchée, je n’ai ressenti aucune émotion, comme si je regardais à travers un miroir avec indifférence. Non pas parce que ce ne sont pas des situations qui me perturbent, mais tout simplement parce que l’auteur n’a pas réussi à m’embarquer dans son récit comme je l’espérais. Néanmoins, hormis certaines longueurs évidentes et l’évolution de l’intrigue qui m’a laissé sur ma faim, le récit reste captivant et réaliste.  

 

       Personnages                              

 

Les membres de cette famille terrassée par un drame silencieux vivent difficilement le choix de David, bien qu’ils ne connaissent pas la vérité sur l’enfant. Norah, femme calme aux abords, subit intérieurement un deuil qui la change progressivement et qui sera le géniteur de sa nouvelle hardiesse. La perte de son deuxième enfant est pour elle un chagrin incommensurable et étrangement, on dirait que son inconscient connaît la vérité, car elle dit elle-même avoir l’impression de sentir sa présence partout, ce qui n’est pas complètement faux. Malheureusement, ce trou dans ce cœur l’éloignera de David, tandis que lui, trouvera refuge dans la photographie. Homme tenace, sacrifiant ses heures pour s’occuper de ses patients, il ne veut pas admettre que ce mensonge le ronge et qu’il cherche une issue bénéfique à travers sa passion pour la photographie. Paul, le jumeau en santé, comme tout enfant sentant le faussé entre ses parents et le poids du secret, le vivra très mal à l’adolescence, délivrant ses humeurs à travers la musique. En ce qui est de Phoebe, l’enfant trisomique, elle est le protagoniste dont le bonheur est perpétuel, notamment parce que celle-ci porte toujours l’innocence et la joie de vivre en elle. Sa mère, Catherine ( l’infirmière ), devra se battre pour sa fille adoptive au sein des institutions et aura toujours cette crainte que son vrai père lui ravisse sa protégée. À travers ces deux familles liées par une nuit enneigée et une enfant, on fait face à la diversité psychologique de ces membres. Je n’ai pas su m’attacher à aucun d’eux, mais je me suis intéressée à les voir évoluer sous une facette différente puisque chaque personne n’emprunte pas un chemin similaire pour atteindre l’arrivée.  Écriture Je n’ai pas grand chose à écrire sur la plume de l’auteur, car je l’ai trouvé traditionnelle à la littérature populaire, sans y trouver une particularité qui la démarque. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a aucun talent, loin de là, mais plutôt qu’elle n’a pas un petit quelque chose de plus que les autres écrivains. Je pense que c’est l’une des raisons pourquoi je n’ai pas été touchée par le roman : parce que l’écriture n’a pas su me transpercer et atteindre mon niveau émotionnel.  

 

Conclusion 

 

En bref, ce fut un agréable moment de lecture qui m’a dépeint deux familles vers qui nous avons juste l’envie de tendre la main. Un tableau qui nous fait comprendre combien l’handicap d’un enfant est difficile à vivre pour certains, mais qu’il protège également celui-ci de la dure réalité du quotidien. Merci aux éditions Livre de Poche pour ce partenariat !

 

 


 
 
 

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